De Djimbé à la frontière malienne à Gandé, village où la région de Tambacounda fait frontière avec celle de Matam, il n’y a pas en cette période hivernale un seul kilomètre de route carrossable. Que de grandes vallées, par endroits très profondes comme entre le village de Yaféra et celui d’Aroundou ou encore entre Balou et Sébou. Les vallées commencent à faire le plein d’eau et se déplacer est quasiment impossible.
Présentement dans l’arrondissement de Moudéry, les activités économiques sont au ralenti. Les populations des gros villages qui le composent s’organisent pour survivre. Du moins celles qui ont les moyens de le faire. La très forte colonie d’émigrés, dès le mois de mai-juin, remplit les magasins de denrées de première nécessité.
Personne ne comprend pourquoi l’Etat reste si silencieux alors que les pouvoirs publics avaient annoncé en grandes pompes la réalisation d’un programme d’urgence pour le désenclavement de certaines régions dont celle de Tambacounda,
Boubacar TAMBA
Source: Sud Online