15.1 – Règles relatives au choix en faveur du regroupement, de la séparation avec ou sans tiret.
15.1.1 – Pour le cas avec l’alternance vocalique, il a été décidé de séparer les termes pour ne pas avoir de composés trop longs.
Exemple : yitti renme
Kitaabin konpe
15.1.2 – Pour le cas de chute syllabique, les termes du composé sont séparés, la chute agissant comme signal.
Exemple : kan doroke
15.1.3 – Pour les cas sans alternance vocaliques, les termes du composé sont reliés par un trait d’union
Exemple : barama-kéba
15.1.4 – les cas de forte altérations sont regroupées en un seul mot
Exemple :
kinsiga
kinxena,
faringije
15.1.5 – Au cas où le 1er terme du composé est un verbe – les 2 termes sont regroupés sans trait d’union
Exemple :
karawatte
yigeyille
soyifo
wuruyaaxe
15.1.6 – Au cas où l’un des termes du composé est un monosyllabe, ils sont reliés par un trait d’union.
Exemple :
Fa-dere
Me-faayinde
Du-kutunde
Turun-fa
Remarque : Lorsque la longueur se manifeste dans une structure composée ou tous les éléments sont regroupés, sa notation s’impose.
Exemple : taarangode
15.1.7 – Les composés qui sont reliés par les particules du ( n ), ra ( n ), maxa ( n ) s’écrivent en un seul mot.
Exemple :
Gundunseliηe
Kittirangode
Killimaxansaqaana
Taarangode
Il en est de même de n dans le contexte d’une structure composée:
– adjectivale
Exemple :
ta xulle # tanxulle
Fata binne # fatanbine
ou
– numérale :
Cas de tanfillo, tansikko, tannaxato et taabaane
15.1.8 Cas des numéraux tanpille, tanjikke, tannaxate, tandume, tankabe
Les 2 parties sont rattachées sans trait d’union car le locuteur Soninké ne réalise plus que c’est un composé.
Aucun dialecte non plus ne réalise de nos jours [tanfille]et [tansikke]. Pour cela, les transformations consonnantiques s’imposent.