Gabou : Histoire du village de Gabou

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Département de , Arrondissement de , est depuis 1980 chef lieu des 44 villages qui composent sa Communauté Rurale, dont la population s’élève à 4586 habitants. Sur l’axe – Bakel, le village de Gabou est situé à 25 kilomètres de cette capitale départementale, Bakel, sur la nationale n°1. Bien qu’il soit difficile de relater avec exactitude l’histoire de Gabou, il nous est tout de même possible de donner quelques bribes d’histoires par filtrage de nos différentes et diverses informations reçues de part et d’autres des sources interrogées dans le village et ailleurs .C’est sur ces recherches que nous nous sommes basées. C’est dans ce sens que cette voie par laquelle sommes-nous passés nous a donné un tel résultat. C’est ainsi qu’il faut reconnaître la fiabilité et l’exactitude de nos informations à cette notion d’Histoire de Gabou peut être contestable.

 

Selon la plupart des témoignages, le premier habitant du serait un Peulh nomade, il est originaire du Fouta (Nord-Ouest de Bakel), précisément d’un petit village appelé, Kobilo. Il partit de son village comme tout bon éleveur ou berger, à la recherche de meilleures conditions de vie pour ses bétails. Après avoir traversé plusieurs localités du Fouta, il arriva en 1743 à Gabou. Ce nom fait l’unanimité, puisque jusque là il a suscité plus de contradiction, synonyme de mise en cause de la première ethnie entre et  Haalpoular .Une question qui n’a toujours pas donné sa réponse exacte ; bien que les avis soient encore partagés suivant les témoins en lice.

Mais la plupart des témoins  ont au-delà de la présence de ce peulh nomade (Gabou) ont révélé qu’après l’arrivée de ce berger en 1743.C’est quatre ans plus tard, c’est à dire en 1747, que l’histoire ait marqué la présence de la famille des Syssibés (nom de famille, SY) à Gabou avec à leur tête, le descendant d’Elhadji Malick SY, en l’occurrence SY  Maodo. Il est originaire du Boundou (Sud-est de Bakel), précisément de Boulébané, un petit village situé à quelques pas, derrière Youpé, à quelques encablures de Kidira, zone frontalière entre le Sénégal et le Mali.

Hamady Sada SY serait parti de son village pour plusieurs raisons liées pour la plupart de conflits sociopolitiques internes entre eux. Leur famille, composée de quatre frères et Hamady Sada SY, étant l’aîné parmi eux. Parti de son village, les sources ont révélé que comme tout bon talibé, Hamady Sada aurait confié son départ à son « marabout ».Sous les instructions de son marabout qui aurait demandé de conduire un taureau noir, gris – gris attaché au cou de l’animal. Il demanda à son « talibé », Hamady Sada d’aller vivre là où le taureau se couchera.C’est ainsi que le Syssibés se lança dans l’aventure, traversant plusieurs villages du Boundou, suivant et respectant ces instructions à la lettre comme devoir de tout bon talibé.

C’est au septième jour que l’aventure se termina. Accompagné de sa troupe, Hamady Sada arriva à Gabou, puisque le taureau se posa sur cette terre située à environ cent (100km) de Boulébané (Boundou). L’endroit est l’actuel maison des forgerons ().C’était en 1747.

 A cette époque, la zone fût inhospitalière et touffue. Gabou fût favorable à l’agriculture et surtout à la chasse. La recherche des gibiers, une activité qu’exerçaient en plus de l’agriculture, les Bambaras.La chasse fût alors, l’activité qui serait à l’origine de la présence des Bambaras à Gabou. Bakary Fatouma COULIBALY était leur chef de file. Sa place fût héritée par son successeur direct et incontesté en la personne de Mary Fary. Ce dernier étant parti pour la recherche de gibiers arriva à Gabou. A son retour, il informait sa troupe d’une zone favorable à l’agriculture, puisque étant des vaillants guerriers de la petite daba. Les témoins ont révélé qu’à cette époque, ces Bambaras habitaient à moins de six (6) kilomètres de Gabou, c’est entre ce village et celui de Golmy.

 Originaires de Karta (Mali), ces Bambaras, en troupes de guérilla faisaient peur et personne n’osait s’opposer à leurs activités. Plusieurs guerriers ont subi leurs tractations dans des bras de fer. Ils passèrent à travers les axes de Karta-Touléle, de Touléle-Tamba et de Tamba – Karta. Parmi ces vaillants guerriers, on note, Niankholé Niane COULIBALY, homme confiant, audacieux, puissant…reconnu de ses aptitudes recherchées en un vrai guerrier.

 Source : TAPA TOUNKARA

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