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Au sujet de la dote. Est-il obligatoire que la dote soit remise à la mariée. Si oui, si elle n'a rien reçu, comment doit-elle procéder?
Rockia a écrit:Salam aleycoum
Merci pour vos réponsesils mon fait comprendre qu'il vaille mieux d'aller voir le marabout qui a contracter le mariage
Et si tu es loin de ce marabout.
Je veux dire par là que si la personne ne vit pas dans le même pays que la personne qui a contracté le mariage?
Réponse: Il suffit tout simplement une simple ordonnance envoyé à ton représentant pour l'en informer.ou a defaut de ça, de saisir le tribunal qui existe de ton(chez toi),pays.
Ok, mais si le mariage est reconnu qu'au niveau religieu, la personne ne peut saisir ce tribunal, ou bien c'est moi qui a mal compris?
Réponse: Oui s'il n'existe pas de papier de mariage entre les deux conjoints, c'est unitile d'aller au tribunal, vous pouvez regler ça à l'amiable.
Dernière question(un peu hors sujet, mais reste ds le cadre du mariage)
Au sujet de la dote. Est-il obligatoire que la dote soit remise à la mariée. Si oui, si elle n'a rien reçu, comment doit-elle procéder?
Comment dit-on "dote" en soninké?
"foutté" non?
Réponse: Se référer au post de mon msin
Wassalam
msin a écrit:pour la 2eme parti de la question:
si le marie n'a pas encore donne la dotte, elle peut lui demander le divorce en echange de la dote qu'il lui doit.
mais si le marie a donne la dotte au tuteur, alors elle peut s'aranger avec'est le marie de la divorcer en echange de rien, mais si le marie n'accepte pas elle doit demander sa dote au tuteur et la rendre au marie contre son divorce.
j'espere avoir repondu clairement.
bien a tous.
Rockia a écrit:Salam aleycoum
Merci à doudou, hadamarémé et msin pour vos réponses.
Autre question:
Si je comprend bien, si la femme demande le divorce, elle doit rendre la dote au mari, mais si c'est le mari qui demande le divorce, il ne doit rien à la femme?
dernière, et je vous lache
Etant donné qu'au niveau du mariage, si l'une des deux personne refuse de se marier(normalement), le mariage n'a pas lieu.
Réponse: Oui, les avis sont partagés.S'il trouve des excuses valables
Si jamais, au niveau du divorce, une des deux parties refuse de divorcer, ça se passe comment?
Réponse: Lorsqu’il n’y a aucun espoir de réconciliation possible et qu’il n’y a d’autre solution que le divorce , il faut y aller sans broncher au lieu de perpétuer une situation équivoque et puérile qui ne présente rien de positif . Il ne sied pas à l’homme de se complaire dans de telles situations ni , pis encore , refuser le divorce dans le but ignoble de garder auprès de lui une personne qui n’y a pas sa place .
A ce sujet , le Qour’an Hakim contient des instructions très claires : “Soit vous restez ensemble en bonne entente (et justice) soit vous vous séparez à l’amiable” .
De quelque côté que soit le tort , du moment que l’harmonie cède la place à l’incompatibilité et qu’il n’y a vraiment d’autre solution que le divorce , il faut y avoir recours . On donnera alors à l’épouse sa liberté et on se comportera honorablement en la dédommageant (avec toutes les garanties qui lui revienne) tout en lui prouvant la reconnaissance “Ihsàn” dûe à son égard selon les droits que lui reconnaît la Chariat . Si abusant de sa position du plus fort , l’époux s’y refuse , alors l’épouse peut se référer à l’autorité du clergé “oulàma” qui se chargera de rappeler le mari à l’ordre . Après enquête , et si le “talaq” reste la meilleure solution , on prendra les dispositions nécessaires même si cela doit aller à l’encontre du vœu d’un mari qui ne veut retenir auprès de lui une personne que pour mieux la harceler .
Par contre , s’il s’avère que le désir de divorcer avec le mari est injustifié et qu’il y a mauvaise volonté de la part de la femme , les autorités consultées sont en droit de maintenir intacts les liens du mariage pour empêcher toute tentative de divorce provoqué .
Quelques fois la femme refuse de s’y conformer ou cherche à aller vivre ailleurs . Une telle démarche ne peut que lui être néfaste .
Dans ces conditions , le mari n’a d’autre choix que de recourir finalement au divorce . Car s’il hésite encore et que la femme finit par vivre en concubinage avec un autre homme , le péché ainsi commis fera du mari réticent le responsable d’une telle situation . Pis , dans l’éventualité de la naissance d’un enfant conçu à partir d’union illégitime , le premier mari sera considéré vis-à-vis de la Loi (étant donné qu’il n’a pas rompu avec le nikâh), comme le père. La meilleure chose à faire donc c’est de prononcer son divorce , obligeant par là même , la femme à prendre sa propre responsabilité. Si elle choisit alors de se remarier , elle pourra le faire en toute légalité et liberté .
Le (premier) mari tournera alors la page et refera sa vie avec une épouse qui soit plus fidèle et aimante à son égard qu’il méritera certainement , ayant fait preuve de patience et ayant agi de façon honorable .
“En vérité , celui qui pardonne et choisit la patience , fait très certainement preuve de noblesse et de vertu” nous rappelle le Saint Qour’an .
Wassalam
soninke a écrit:bonoir,
Hé bé dite donc, merci hadamarémé pour ces explications concernant le divorce.
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