Apres Avoir DecouchÉ En Plein Regroupement A Quelques Heures D’un Match DÉcisif El Hadj Diouf, Ousmane Ndoye Et Tony Silva Retrouvés Saouls Dans Un Bar à Koumasi
Il n’y a plus rien à ergoter sur le manque de respect, et de vergogne des Lions du Sénégal. En effet, loin d’être rongés par l’humiliation que leur ont fait subir les Angolais qui les ont laminés, lors de leur avant dernier match de poule, les coéquipiers de El Hadj Diouf se sont payés le triste luxe d’aller fréquenter un bar, afin de se remplir la panse avec leur boisson ô combien prisée : la bière et de jouer au billard. N’ayant rien à cirer de la souffrance du peuple qui étouffe de rage et de déception, suite à leurs multiples prestations, le capitaine de la tanière El Hadj Diouf, le portier Tony Silva, le milieu de terrain Ousmane Ndoye flanqués de Titi Camara, embarqués à bord d’un véhicule 4x4, ont pris d’assaut un bar (le Viana city), pour se taper une partie de plaisir. Mais mal leur en pris, car, de plain-pied dans leurs sarcasmes, ils ont été surpris par certains journalistes sénégalais dont l’un de nos envoyés spéciaux, Alioune Badara Coulibaly, notre confrère de l’Observateur, Alioune Badara Fall et son photographe, celui de la Rfm Boubacar Campbel Dieng, ainsi que le journaliste de Stades, Bacary Cissé. Mieux, le photographe de l’Observateur a immortalisé les moments durant lesquels nos joueurs, souls comme des Polonais surfaient dans un océan de bonheurs. Et, convaincus que les images filmées ne jouaient pas en leur faveur, Titi Camara a voulu l’en empêcher. El Hadj Diouf, l’insulte à la bouche, a abreuvé d’insanités le photographe tout en voulant confisquer l’appareil. C’est la tentative de trop, car, unis pour défendre leur profession, les journalistes présents sur les lieux, ont opposé une farouche résistance à l’inquiétante bande à El Hadj Diouf, avant de renvoyer dans les cordes les ivrognes. Qui, dans le feu des échanges de propos avec les membres de la presse, camouflaient par devers une bouteille de vin, pour, peut-être, fêter leurs piètres prestations synonymes d’élimination, dans cette Coupe d’Afrique.
Irresponsable : les lettres de noblesse de Lamine Ndiaye
Même si El Hadj Diouf et cie sont réputés être des fêtards sans scrupule, il n’en demeure pas moins que c’est le successeur d’Henri Kasperczack qui a gravement déçu les espérances placées en lui par les dirigeants de notre football. Certes son prédécesseur a montré ses limites objectives de coach (il paraît même qu’il a signé avec Saint Etienne pour occuper le poste de Directeur technique national), mais il a toujours quand même fait preuve de poigne vis-à-vis de ses protégés. Mieux, pour imprimer une marque de discipline dans le groupe des Lions de foule, qui rugissent partout sauf sur le rectangle vert, Kasperczack, qui roucoule présentement avec sa femme, avait même écarté de la sélection Souleymane Diawara. Motif invoqué par le triste Franco-Polonais : indiscipline. Toutes choses qui font que Lamine Ndiaye a fait preuve de légèreté et de manque de responsabilité, pendant que les plus optimistes scrutent encore la clémence de Dame Coupe, afin de faire revenir le Sénégal dans la compétition. Autre enseignement : certains ont beau démentir cette théorie, mais ils ont raison de ne pas faire confiance à certains entraîneurs locaux, qui font profil bas et s’inclinent en paltoquet devant les frasques des joueurs professionnels plus friqués qu’eux. Autant dire que Lamine Ndiaye n’inspire guère confiance et ses errements sont assez révélateurs qu’il n’est nullement la personne indiquée pour redonner vie et envie à une tanière en mal de crinière.
Source:
http://www.seneweb.com/news/can2008/art ... rtid=14498