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[julie]

Avis aux amateurs de demi-secs. Depuis une semaine,une récolte solidaire est organisée par la maison de quartier du Val d'Ornay. Rencontre avec des bénévoles engagés.



« Ca fait mal au dos, mais c'est pour la bonne cause ! » Depuis lundi, une quarantaine de personnes participent tous les jours à la cueillette de haricots blancs organisée par la maison de quartier du val d'Ornay. Une cueillette dont les bénéfices de la vente partiront pour le Sénégal : « La maison de quartier du Val d'Ornay s'est associée au village de Tambacounda, explique Joseph Allain, un des organisateurs de l'opération. Nous avons déjà récolté une tonne et demie en quatre jours. Chacun peut faire sa propre cueillette, dans ce cas on paie 1,20 € le kilo. Pour ceux qui ne peuvent pas participer, les bénévoles s'en chargent pour eux. »

Depuis 2002, certains habitants de la maison de quartier s'envolent au Sénégal, dans le village de Tamacounda. « Aller sur place nous a permis de nous rendre compte des besoins, » explique Jean-Paul Jeffredo, bénévole à la maison de quartier « L'objectif de notre opération est d'apporter une aide concrète aux habitants du village avec qui nous gardons contact. Nous avons déjà créé un puits. Aujourd'hui, notre attention se porte principalement sur la scolarité des enfants. Nous allons acheter des livres et des cahiers. Quand les enfants rentrent à l'école pour le premier jour, on leur donne un calepin qui doit durer toute l'année. Leurs parents n'ont pas suffisamment d'argent pour en racheter d'autre. Nous allons aussi mettre en place une réserve d'eau dans l'école. »

Un hectare bêché à la main

En avril dernier, la commission internationale de la maison de quartier du Val d'Ornay récupère une parcelle d'un hectare. « Il a fallu tout bêcher à la main. Un agriculteur, M. Gracineau, nous a beaucoup aidés. Il a passé la bineuse avec Léona, la jument », raconte Jean-Paul Jeffredo. Puis les haricots ont été semés le 23 mai. « On s'en souvient grâce au dicton : à la Saint-Didier, ça remplit le panier ».

Le champ de haricots est aussi générateur de solidarité entre les habitants du Val d'Ornay. Monique Cosson participe à l'opération avec sa fille et ses trois petits-enfants : « Cela fait du bien de penser aux autres. On en parle beaucoup avec les enfants, on leur explique la chance qu'ils ont, pourquoi on fait ça. Ils y sont déjà sensibles. »

Clémentine HILLAIRET.

Pratique. La cueillette a lieu tous les jours sauf les dimanches et le vendredi 15 août. Elle continue la semaine prochainede 10 h à 12 h et de 16 h à 18 h 30 à côté de la maison de quartier du Val d'Ornay, 9 rue Charles-Péguy, la Généraudière-l'Angelmière. Tarif, 1,20 € le kg, les sacs sont vendus par 5 ou 10 kg.
Ouest-France

Pour François Duchêne, participer à l'opération pour le Sénégal est primordial : « On est partie prenante, l'important c'est d'agir. »

[niouma]

Avis aux amateurs de demi-secs. Depuis une semaine,une récolte solidaire est organisée par la maison de quartier du Val d'Ornay. Rencontre avec des bénévoles engagés.

« Ca fait mal au dos, mais c'est pour la bonne cause ! » Depuis lundi, une quarantaine de personnes participent tous les jours à la cueillette de haricots blancs organisée par la maison de quartier du val d'Ornay. Une cueillette dont les bénéfices de la vente partiront pour le Sénégal : « La maison de quartier du Val d'Ornay s'est associée au village de Tambacounda, explique Joseph Allain, un des organisateurs de l'opération. Nous avons déjà récolté une tonne et demie en quatre jours. Chacun peut faire sa propre cueillette, dans ce cas on paie 1,20 € le kilo. Pour ceux qui ne peuvent pas participer, les bénévoles s'en chargent pour eux. »

Depuis 2002, certains habitants de la maison de quartier s'envolent au Sénégal, dans le village de Tamacounda. « Aller sur place nous a permis de nous rendre compte des besoins, » explique Jean-Paul Jeffredo, bénévole à la maison de quartier « L'objectif de notre opération est d'apporter une aide concrète aux habitants du village avec qui nous gardons contact. Nous avons déjà créé un puits. Aujourd'hui, notre attention se porte principalement sur la scolarité des enfants. Nous allons acheter des livres et des cahiers. Quand les enfants rentrent à l'école pour le premier jour, on leur donne un calepin qui doit durer toute l'année. Leurs parents n'ont pas suffisamment d'argent pour en racheter d'autre. Nous allons aussi mettre en place une réserve d'eau dans l'école. »

Un hectare bêché à la main

En avril dernier, la commission internationale de la maison de quartier du Val d'Ornay récupère une parcelle d'un hectare. « Il a fallu tout bêcher à la main. Un agriculteur, M. Gracineau, nous a beaucoup aidés. Il a passé la bineuse avec Léona, la jument », raconte Jean-Paul Jeffredo. Puis les haricots ont été semés le 23 mai. « On s'en souvient grâce au dicton : à la Saint-Didier, ça remplit le panier ».

Le champ de haricots est aussi générateur de solidarité entre les habitants du Val d'Ornay. Monique Cosson participe à l'opération avec sa fille et ses trois petits-enfants : « Cela fait du bien de penser aux autres. On en parle beaucoup avec les enfants, on leur explique la chance qu'ils ont, pourquoi on fait ça. Ils y sont déjà sensibles. »

Clémentine HILLAIRET.

Pratique. La cueillette a lieu tous les jours sauf les dimanches et le vendredi 15 août. Elle continue la semaine prochainede 10 h à 12 h et de 16 h à 18 h 30 à côté de la maison de quartier du Val d'Ornay, 9 rue Charles-Péguy, la Généraudière-l'Angelmière. Tarif, 1,20 € le kg, les sacs sont vendus par 5 ou 10 kg.
Ouest-France

Pour François Duchêne, participer à l'opération pour le Sénégal est primordial : « On est partie prenante, l'important c'est d'agir. »

vivement l'agriculture solidaire. le frein à l'agriculture africaine, c'est le protectionnisme des usa et de l'europe. ils subventionnent leurs agriculture à hauteur de 40 ou 50%. comment vos jeunes agricultures peuven fairer fasse à ça ?