OMVS Fleuve Sénégal : Beaucoup de défis!

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OMVS Fleuve Sénégal : Beaucoup de défis!

Messagepar doudou » Lun Nov 13, 2006 5:41 am

OMVS Fleuve Sénégal : Beaucoup de défis!
OMVS : Beaucoup de défis!
Les lampions se sont éteints mercredi à Dakar soir sur la 14ème session ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement. A l’issue de cette rencontre marquée par le retour de la Guinée et le passage de témoin de la présidence tournante de l’organisation à Toumani Touré du Mali, au moins neuf résolutions ont été adoptées lors de ce conclave présidentiel de l’organisation.

Le fleuve Sénégal frontière naturelle entre les trois pays riverains (Mauritanie, Mali et Sénégal auxquels s’est jointe depuis mars dernier la Guinée) est long d’environ 1 800 km. Il est alimenté par trois affluents principaux, le Bafing, le Bakoye et la Falémé qui leurs sources dans le massif du Fouta-Djalon en Guinée. Cette source naturelle est un véritable cordon ombilical pour les trois pays qui avaient décidé de créer en 1972 l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) pour promouvoir le développement du bassin du fleuve. Les objectifs originels étaient donc la lutte contre la pauvreté grâce au développement de l’agriculture (sécurité alimentaire dans une zone sahélienne soumise aux aléas climatiques et aux catastrophes naturelles comme l’invasion acridienne, fourniture de l’énergie hydroélectrique, l’accès à l’eau potable et enfin la sauvegarde de l’environnement fragile.

Si exceptée peut-être la crise née en 2001 de la volonté du Sénégal de détourner les eaux dans le fameux projet des vallées fossiles, l’entente politique d’intégration a toujours prévalu, ce sont plutôt les suivis des politiques qui ont quelque peu influé sur les grands objectifs assignés à l’organisation. L’organisation a notamment péché dans les domaines de l’irrigation et de la navigation. C’est ainsi que la construction des deux barrages (Diama 1986 et Manantali 1989) a parfois sabordé des aspects économiques au profit d’autres.La rencontre de Nouakchott, en 2003, s’est voulue une tentative pour réorienter le tir l’encrant dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et la protection de l’environnement.

Le Chef de l’Etat devant ses pairsLe Chef de l’Etat qui prenait part à cette 14ème session ordinaire a placé la rencontre dans son cadre, se félicitant du retour de la Guinée dans son prolongement naturel. Il a ainsi exprimé la volonté d’intégration affichée par les pays membres de l’organisation.
Il a notamment félicité le président sortant Me Abdoulaye Wade du bilan de son bilan à la tête de l’Omvs. "Durant votre mandat, notre organisme a franchi des pas décisifs dans la concrétisation de nos ambitieux programmes de développement. Vous avez veillé à leur préparation et à leur mise en oeuvre dans des délais records et dans des conditions techniques idoines malgré leur complexité " dira-t-il en substance à l’endroit de Me Wade axant sur l’importance des ouvrages de seconde génération et la navigabilité du fleuve de Saint-Louis à Ambidédi, désormais insérée dans un système de transport multimodal.

Néanmoins, le colonel Ely Ould Mohamed Vall a rappelé que le contexte international, marqué par la rareté des ressources financières, " incite à la rationalité et l’innovation dans la recherche de nouvelles voies ".Le président du CMJD a encore insisté sur la solidarité, " seul gage de notre succès dans un espace globalisé où ne résistent que les ensembles solides et fiables " a-t-il mis en garde.

Payer les arriérés et assurer la transparenceAu moins neuf résolutions ont été arrêtées lors de la 14ème. La plus importante semble être celle du renouvellement du mandat du Haut Commissaire de l’OMVS, poste occupé par notre compatriote Mohamed Salem Merzoug. Elles ont également trait au paiement des arriérés dûs à Eskom Energie Manantali ; aux redevances dûes au titre de l’usage du câble de garde à fibres optiques au Programme d’action commun de développement du bassin du fleuve Sénégal ; au système de transport multimodal première phase ; à l’amélioration de la production et de la fourniture en énergie électrique et au système de cabotage ; et le renouvellement du mandat du Haut commissaire de l’OMVS ont été des points adoptés par la conférence des Chefs d’Etat.
La construction de barrages et la régularisation du débit du fleuve ont permis, par le développement de l’agricultureProgramme hydro-agricole ambitieuxSous réserve d’une transparence totale dans la gestion des ouvrages, à la SOGEM notamment, l’organisation mobilise toujours les financements.

La transparence reste un défi majeur à relever pour ne pas déphaser les projections et empêtrées les pays dans des endettements inutiles.L’un des projets novateurs concerne le PGIRE (Programme de Gestion Intégrée des Ressources en Eau) d’un coût de 153 milliards de F CFA de la Banque Mondiale, de l’AFD et de la BAD et du programme de gestion intégrée des ressources en eau et de développement des usages à buts multiples du bassin du fleuve Sénégal (2006-2016).
Deux autres grands projets, le SDAGE (schéma directeur d’aménagement et de gestion du bassin du fleuve Sénégal) et le PAS (Plan d’Action Stratégique), sont en cours d’élaboration. La rencontre des Chefs d’Etats s’est également penchée sur la répartition du productible de Félou dont nous ne disposons pas encore de détails sur la répartition.
JD
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Messagepar Modou Mbacke » Mar Fév 19, 2008 2:01 am

c'est un exemple d'integration sous regionale. pour etre critique, ils ont trainé les pieds depuis les independances. c'est maintenant que le projet commence à porter ses fruits avec les barrages de diaman et de manantali. Normalement le partage des ressources des grands fleuves fait désormais partie des pratiques internationales, à travers notamment la gestion par bassins versants – même si des rivalités subsistent entre Etats. Il faut gérer les conflits entre usagers et Etats et préserver la ressource et le milieu aquatique.
mais nos tocards de présidents n'ont rien compris à l'intégration africaine. les problemes energétiques de nos pays peuvent etre regler si nous exploitons rationnellement les ressources hydrauliques de nos fleuves. il y a tellement de coupures et de besoins electriques au senegal et surement au mali et mauritanie que les barages hydroélectriques peuvent les aider et diminuer la pression de la chéreté du pétrole.
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