Le message du Mahdi Limamou Lahi est-il vrai?

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Re: Le message du Mahdi Limamou Lahi est-il vrai?

Messagepar Kaniey » Jeu Mai 15, 2008 3:02 am

Salam Aleikoum,
Je souhaite juste ajouter pour finir qu'il ne faut pas oublier que tout ce que l'on dit de quelque façon que ce soit, orale ou écrite, nous en rendrons compte le Jour de Jugement Dernier.
Je viens de lire les derniers messages et je suis choquée par les propos que certains ont pu tenir notament au sujet de la véracité de l'existence du Prophète Muhammed (PBSL). Que Dieu nous pardonnes pour les propos inconvenants que nous avons pu tenir le long de cette discussion.
C'est dommage que nous en arrivons là sur une thématique aussi Magnifique que l'Islam. Le moins qu'on puisse faire pour ne pas être châtié c'est parler de notre Belle Religion dans le plus grand respect. Salam ne veut-il pas dire Paix? L'Islam c'est l'amour et la tolérance. Seul Dieu est Juge et ça Il nous le dit clairement dans le Saint Coran.
Alors peu importe les croyances et les convictions des uns et des autres, qu'on y adhère ou pas, nous parlons d'Islam, de Dieu, de Prophète, alors un peu de RESPECT s'il vous plait.
Et n'oublier pas que c'est dans ce type de discussions que satan rode le plus. La colère et l'amertume ne sont pas bonnes en Islam. Ne doit-on d'ailleurs pas refaire nos abblutions après un accès de colère.
Par amour et par respect pour Dieu modérez vos propos, calmez vos ardeurs et appaisez vos coeurs.
Soubhan Allah
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Re: Le message du Mahdi Limamou Lahi est-il vrai?

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Re: Le message du Mahdi Limamou Lahi est-il vrai?

Messagepar Bintou Wagué » Jeu Mai 15, 2008 8:55 am

Dieu nous a donné un Livre, Le Plus beau, Le Meilleur et La vérité. Pouquoi cherchons nous toujours plus loin que ce que l'on a? N'avons nous pas déjà Le Meilleur des Cadeaux en ce Livre Saint qu'est Le Coran? SI, alors ne nous égarons pas nous même en cherchant plus loin que le bout de notre nez!
Il n'y a pas Plus Saint que notre Saint Prophète (PBSL) alors tachons nous de Lui ressembler un maximum dans notre pratique car Il est Le Meilleur des exemples au lieu de suivre des personnes qui pourraient s'avérer des charlatans et nous entrainer avec eux aux portes de l'enfer.

vous savez l'histoire des musulmans avec leur déviance religieuse c'est comme l'histoire du patient et de son médecin. le médecin en docteur et connaisseur prescrit à son patient une dose et une posologie bien déterminée. le patient pense lui que pour qu'il guerrisse, il lui faut plus de comprimés pour guerir plus vite. alors il dépasse ou diminue la prescription.
Résultat ?
1- il ne va pas guérir
2- il risque l'intoxication
3- il finira par retourner voir son médecin qui va le sermonner car il s'est pris pour un médecin.

c'est la même chose avec les confreries et toutes les autres pratiques que nous avons ajoutées à l'islam et que le prophète et ses compagnons n'ont pas faites.
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Re: Le message du Mahdi Limamou Lahi est-il vrai?

Messagepar amine301 » Ven Mai 16, 2008 11:31 pm

merci kaniey et je vais en tenir compte.
Et si le patient est medecin comme lui mais voici l histoire de SEYDINA LIMAMOULAYE PSL
Il n'existe pas de photo de Seydina Limamou. Selon le témoignage unanime de ses compagnons, il était impossible de fixer son image sur une plaque photographique. Plusieurs tentatives de le photographier ont échoué. Le Pr. Assane Sylla a fouillé en vain la photothèque des archives nationales françaises à Paris (section outre-mer) où sont conservées des photos très anciennes.

Limamou Thiaw fils de Alassane Thiaw et de Coumba Ndoye naquit à Yoff en l'an 1261 de l'hégire (1843), au beau milieu d'un paganisme triomphant qui déployait ses activités sous le regard impuissant d'un islam superficiellement assumé.

Le nom prédestiné que son père lui donna (Limamou = AI imam = le guide) lui vint du marabout Toucouleur Mouhamadou Bâ dit Limamou d'Ouro-Mahdi (village du Fouta, région Nord du Sénégal) (Il s'appelait plus précisément Ahmadou Hamet Bâ. Il est le père de Ahmadou Cheikhou, héros de la guerre sainte, qui mourut au cours de la bataille de Samba Sadio, le 11 Février 1875). Selon certains témoignages parmi lesquels celui de Cheikh Abdoulaye Sylla, des Lébou, de la Presqu'île du Cap-Vert s'étaient rendus à Ouro-Mahdi, auprès de l'éminent Saint. Celui-ci aurait dit à ces visiteurs parmi lesquels se trouvait le père de Limamou : "le Mahdi attendu descendra parmi vous, son nom est Limamou, donnez ce nom aux garçons qui naîtront dans vos foyers...". Finalement, sur quatorze garçons qui portèrent ce nom seul Limamou Thiaw vécut jusqu'à l'âge adulte.

Son enfance se déroula sans incident majeur, cependant il ne manqua guère d'attirer l'attention de son entourage par son comportement sociable, sa promptitude à rendre service, ses qualités morales, sa piété, son amour de la propreté, son sens de l'hospitalité.

Quelques faits miraculeux sont relatés par d'anciens compagnons de Limamou. Le célèbre Saint homme de Rufisque, Tafsir Ibrahima Mbengue raconta, plus d'une fois, publiquement, sous serment devant Dieu, que durant leur enfance lui et Limamou furent surpris, en brousse par des anges qui le retinrent immobile, et étendirent Limamou par terre. Ils lui déchirèrent la poitrine, y firent quelques interventions, avant de refermer la plaie et de les libérer tous les deux.

Limamou lui demanda après, de garder secret ce qu'il venait de voir. C'est ce qu'il fit jusqu'après la mort de Limamou.

Dés qu'il fut en âge de gagner sa vie, il orienta ses activités vers la pêche et l'agriculture comme tous les adolescents de son milieu. La saison des pluies les fixait au village, dans les travaux champêtres, tandis qu'en saison sèche, il leur arrivait souvent d'aller vers d'autres rivages où le poisson mordait mieux à Saint Louis, à Banjul (Gambie)... ). Il ne fréquenta aucune école et demeura illettré.

Rien de visible ne permettait, en dehors des qualités morales susmentionnées, de prévoir l'événement qui mûrissait en lui et qui allait éclater à Yoff comme un tonnerre dans un ciel serein.




Cependant quelques signes, ou événements avant-coureurs intervenaient de temps à autre comme par exemple les faits suivants relatés par Thierno Sarr compagnon de pêche de Limamou. Nous étions dit-il à Banjul (capitale de la Gambie) où la pêche nous avait retenus. Un jour que nous nous reposions après le travail, une vieille personne du nom de Kéba Mansali, s'approcha du groupe de mes compagnons et dit qu'il sollicitait une aide pour fendre du bois. Limamou s'offrit et ils s'éloignèrent. Il laissa Limamou marcher devant lui. Arrivé chez lui, il présenta à Limamou un plat bien garni et lui dit : " mange, voici le travail que je voulais faire accomplir, j'ai découvert celui que je cherchais", il ajouta: "je voyais chaque nuit une lumière pointer au-dessus de la case où vous dormez, toi et tes compagnons. Cette lumière vous accompagnait en mer, et je viens de la voir avec toi, lorsque je t'ai laissé marcher devant moi. Sache Limamou que Dieu va te charger d'une mission prophétique, dans le prolongement de celle de Mohammad (P.S.L), tu agiteras le monde". Limamou ému ne put manger. De retour auprès de nous, Limamou me dit: "Thierno, va chez Kéba Mansali, tu y trouveras le bois à fendre". A mon arrivée, le vieux mystique me présenta le même plat d'aliments succulents. J'eus deux bouchées lors qu'il me dit: " Sache que Dieu chargera Limamou d'une mission prophétique d'ici un mois et dix jours ... "Emu à mon tour, je ne pus continuer de manger. Ainsi lorsque nous rentrâmes à Yoff, j'attendis le moment indiqué..."

Limamou venait d'atteindre ses quarante ans. Il perdit sa Sainte mère, une éminente servante de Dieu, dont la générosité et la piété étaient bien connues. Deuil cruel qui le frappa le 27 du mois lunaire Rajab. Après trois jours de mutisme et d'isolement, que l'entourage attribua au bouleversement qu'il venait de subir, Limamou sortit ce dimanche matin ler Châbân 1301 (24 Mai 1883), superbement drapé de trois pagnes blancs: l'un autour de la taille, l'autre sur les épaules, le troisième lui servant de turban. Il venait de tenir ce discours à la soeur de son père Adama Thiaw : "ô ma tante, recouvre-moi, de deux couvertures blanches et sache que Dieu t'a donné un fils qu'il n'a jamais donné à personne au monde ", à sa cousine Ndiaye Diaw, il avait dit: "recouvre-moi de deux couvertures neuves et sache que Dieu t'a donné un cousin qu'il n'a jamais donné à personne au monde ".

A ses deux épouses, il avait tenu un langage similaire, en ces termes : " ô toi chaste Fatima, et toi la vertueuse Farma, soyez patientes. Dieu vous a donné un mari qu'il n'a jamais donné aux autres femmes. Je vous fais savoir que votre ancien compagnon Limamou est différent de celui-ci, car Dieu a fait ce qu'il a voulu. Par sa volonté, Il m'a placé au-dessus des créatures. Il m'a chargé d'appeler (les hommes et les djinns) pour les guider vers Lui.

Enveloppé dans ses pagnes, il déambula sur les collines, dans les ruelles et places publiques, tel un pèlerin arpentant la distance de La Mecque à Arafat, appelant à haute voix ses concitoyens, en une langue Wolof teinté d'un accent Lébou : "Répondez à l'appel de Dieu, venez à moi, je suis le messager de Dieu, je suis le Mahdi qu'on attendait .... ", et il ne cessa plus de glorifier nuit et jour, publiquement et en privé, le Créateur Suprême prononçant constamment ses noms et attributs.

Surprise et consternation l'accueillirent partout comme le chantera le poète Libasse Niang :

"Je suis l'Envoyé de Dieu, s'écria-t-il à Yoff L'Appel lancé,tous en furent consternés".




Ce changement subit de comportement, d'aspect et de langage, de cet homme, qui auparavant jouissait de l'estime de tous était bien de nature à bouleverser les esprits. Ce fut un spectacle insolite, suivi par un attroupement de curieux, qui grossissait à mesure que la nouvelle se répandait dans le village et à travers le pays. On l'écoutait, on le dévisageait, partagé entre le rire et la pitié.

C'est sûrement un possédé, un malade sous l'emprise d'une sanction punitive infligée par les Rab, disaient les uns, tandis que d'autres penchaient plutôt vers l'approbation de ses paroles qui, bien que, amères et critiques à l'égard de certaines moeurs, n'en étaient pas moins sensées. Lui, sérieux et imperturbable, continuait sa prestation, passant du discours à la démonstration pratique: regardez, disait-il, comment on prie, et le voilà qui mimait avec précisions les gestes rituels de la prière islamique. Par moments, terrassé par la puissante inspiration qui bouillonnait en lui, il demeurait quelques instants dans l'agitation et l'extase.

Sa voix se faisait insistante et pathétique :"ô mes frères, ô mes soeurs ne vous éloignez pas de moi, je suis pour vous une aubaine que Dieu vous offre, suivez mes conseils, respectez les commandements de Dieu, imitez le comportement et les actes du modèle que je suis. Dieu a mis en moi l'âme de Muhammad. Que la coloration noire de ma peau ne vous induise point en erreur. Ma peau blanche, d'hier, à La Mecque, a noirci aujourd'hui.

Cela n'est point un prodige au-dessus de la puissance de Dieu. Il vous arrive vous-mêmes de teindre vos habits blancs en noirs.,.."

Aux discours de ce genre s'ajoutaient des injonctions à la droiture morale, à la solidarité par l'amour et l'entraide.

Les réactions fusèrent de partout. Tout d'abord ses proches parents furent sommés, par l'entourage, de soigner Limamou, considéré comme étant un malade qui mérite d'être entouré de soins. Naturellement, on pensa faire appel aux compétences des guérisseurs détenteurs d'autel de Rab, pour guérir celui qui précisément avait la mission de détruire ce culte païen et tout ce qui d'une manière ou d'une autre pouvait éloigner les hommes de l'adoration saine du Dieu unique.

Seul Dieu peut me guérir, Lui seul sait ce qui est, en moi, je prends appui sur Lui, Il me suffit, répliqua Limamou, à son oncle qui se présenta à lui pour le persuader d'accepter des soins. Et Limamou de lui raconter mot à mot ce que ses compagnons de groupe d'âge lui avaient dit, en privé, sur lui. Ebahi son oncle n'en crut pas ses oreilles et dû renoncer.

Pour mettre fin à ses supplications Limamou lui avait dit : " Si tu veux me connaître, prépare une provision de voyage et va à La Mecque. En ce lieu, tu diras aux érudits: j'ai un neveu âgé de quarante ans, à l'extrême occident, il se dit messager de Dieu... ".

Limamou continua donc de prêcher.Une première satisfaction baigna son coeur meurtri par la vague de contestation : des membres de sa famille adhérèrent à sa doctrine.

Momar Bineta Samb fut le premier disciple de Seydina Limamou. Dés qu'il lança son appel, du haut d'un monticule de sable, il alla à sa rencontre et veilla à protéger le Saint Maître. Il s'implanta devant la porte de la chambre où Limamou demeura quelques jours, avant de circuler parmi ses concitoyens.

Nul n'osait s'approcher de lui, avec des intentions malveillantes car Momar Bineta était un gaillard bien bâti que personne n'osait affronter.

Ce fut le tour de Thierno Sarr Thiome qui, pour aller répondre à l'Appel du Saint Maître et se ranger à ses côtés, fut obligé de déjouer la vigilance de ses proches parents qui s'opposaient fermement à ce projet. Il feignit de voyager vers Ngor. Mais dés qu'il sortit du village, il prit un chemin détourné et alla vers Limamou. Momar Bineta le laissa entrer, et Limamou lui dit aussitôt : "Thierno tu es venu, certes Dieu n'a pas manqué à sa promesse ". Thierno Sarr lui offrit un superbe boubou que Limamou accepta. Il enleva les pagnes blancs qui l'enveloppaient, porta le boubou et dit à Thierno Sarr : "Tu es la personne, qui, le premier me fait porter un vêtement après mon Appel, je te ferais porter ce que nulle personne ne possédera ".

Thierno Sarr Thiome qui guettait le moment où devait intervenir l'Appel, depuis qu'il fut averti par le vieux Kéba Mansali, avait passé la nuit précédant le jour de l'Appel, assis dans la cour de sa maison.

Et selon son fils le vieux sage Gothé Biti, (ancien compagnon d'arme du président Léopold Sédar Senghor) Dieu lui a permis de voir les quatre anges qui sont descendus cette nuit sont rentrés chez Limamou, l'ont conduit au bord de la mer pour lui transmettre l'ordre divin de lancer l'Appel....




D'autres savants en islamologie, de grande réputation s'étaient soumis à l'homme illettré, parmi eux :

- Tafsir Ndialanda Gueye de Rufisque, il fût Imam de Rufisque

- Tafsir Abdou Gaye, éminent grammairien et exégète du Coran, qui deviendra le secrétaire de Limamou, rédigeant en arabe ses sermons et sa correspondance qu'il exprimait en langue Wolof.

- Cheikh Matar Lô, auteur d'un ouvrage rédigé en arabe sur la vie et l'oeuvre de Seydina Limamou (La traduction française de cet ouvrage se trouve dans le bulletin de l'IFAN, n° 3 série B de Juillet 1972, et dans l'ouvrage Le Mahdi Seydina Mouhamadou Limamou Lahi... du Professeur Assane Sylla).

- Tafsir Abdoulaye Diallo, exégète du Coran, qui exerça les fonctions d'interprète dans l'administration coloniale française. Il sera arrêté et interné à l'île de Gorée, en même temps que Seydina Limamou.

- Tafsir Djibril Gaye, exégète du Coran père de l'Imam Sakhir Gaye grand érudit... (On trouve une longue liste d'autres personnalités converties à la doctrine de Limamou dans l'ouvrage de Cheikh Mamadou Mboup intitulé le Diwan des laines, (texte en arabe, déposé au Département de l'islam de l'IFAN))

A mesure que les conversions se multipliaient, accélérées par la réputation d'homme d'une grande sainteté de Limamou, des réactions franchement hostiles surgissaient de partout. Ses beaux-parents lui arrachèrent ses deux épouses Faty Mbengue et Farma Diop.

La première brisa toutes les contraintes que ses parents lui imposèrent et rejoignit son foyer.

Le succès grandissant de Limamou ne pouvait laisser indifférents les maîtres et maîtresses du culte des Rab. Non seulement il condamnait les pratiques de ce culte, mais encore, des malades qu'ils ne parvenaient pas à soigner avec succès, guérissaient lorsque Limamou leur imposait ses saintes mains. Informés de ces faits, les Français diront dans leurs correspondances qu'il était doué de magnétisme (Lettre du 4 Septembre 1887, adressé par Cléret au Directeur de l'intérieur.).

En plus de la guérison des malades, Limamou chassait les démons qui subjuguaient les possédés. Selon Cheikh Mahtar Lô, on entendait les démons s'éloigner en déclinant leur identité.

L'inquiétude grandissait chez les officiants du culte des Rab, puisqu'on constata que Limamou ne se contentait pas de combattre par la parole et par sa puissance spirituelle ce culte et ses serviteurs. Il alla plus loin, en faisant agir ses adeptes, qui détruisirent la "pierre fétiche" de Mpal (Mpal est un village situé dans le Nord du Sénégal à 200 Km environ de Dakar). Cette pierre fétiche s'appelait Mame Kantar) objet d'un culte païen. Sa destruction est mentionnée par le Français qui était directeur des affaires politiques à Saint Louis dans une correspondance adressée le 21 Juillet 1890 à l'Administrateur principal des Cercles de Dakar et Thiès. Il dit en substance : "Limamou, marabout de Yoff, a dans Cercle de Saint Louis, un certain nombre de partisans qui font parler d'eux. Récemment ils enlevaient, la pierre fétiche de Mpal au grand émoi de la population...".

En peu de temps, Yoff connut une grande affluence d'hommes, de femmes, d'enfants, attirés, les uns par la curiosité, les autres par la piété. Chacun voulait voir, entendre approcher le Saint Maître. Peu nombreux sont ceux parmi eux qui rentraient chez eux, les autres décidaient de rester auprès de lui. Sa maison devin étroite pour contenir ces hommes et femmes épris de Dieu.

L'étroitesse des lieux se fit sentir avec acuité, lorsqu'une nuit les vagues furieuses de la mer, propulsées par une marée haute pénétrèrent brusquement dans les chambres, inondant toute la maison.

Les plaintes de ses hôtes furent entendues, puisque le lendemain Limamou se rendit au bord de la mer, accompagné de plusieurs adeptes. Il traça une ligne sur la plage y fit planter des bouts de branches d'arbres, puis s'adressant à la mer, il lui intima l'ordre de ne plus franchir cette barrière. A ses adeptes émerveillés, il dit: "La mer ne me désobéira pas, car elle me connaît, elle connaît mon grade auprès de Dieu; d'ailleurs elle n'était entrée dans la maison que pour en nettoyer les souillures... ".

Occasion ne fut pas plus belle pour les contestataires, de trouver dans ce dialogue avec l'océan, une preuve supplémentaire de la folie de Limamou. Par contre, pour ses adeptes qui venaient de gagner sur la nier, un nouvel espace habitable, ce fut plutôt un regain de confiance et de foi.

L'effervescence gagnait donc les esprits, chauffés d'un côté par un potentiel de sympathie pour le Prophète, et de l'autre, par l'intensité de l'hostilité à son égard. Cela ne pouvait laisser indifférents les colons français, qui vont intervenir intempestivement, d'abord par inquiétude pour la présence française, ensuite parce que des personnalités Lébous ont réussi à dresser la puissance française contre Limamou, pour satisfaire leurs propres ambitions. L'un d'eux sera nommément cité par les Français dans leurs correspondances
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Re: Le message du Mahdi Limamou Lahi est-il vrai?

Messagepar amine301 » Ven Mai 16, 2008 11:42 pm

VOICI L HISTOIRE DE SEYDINA ROHU LAYE ISSA fils de SEYDINA LIMAMOULAYE AL MAHDI et c est lui le prophete insa
"... je sais que je mourrai quand le terme en sera venu, mais si je meurs avant d'avoir accompli ce que Dieu m'a ordonné, ce garçon achèvera mon oeuvre" Seydina Limamou

Né à Yoff, en 1876, Issa fils de Seydina Limamou et de la sainte Fatimata Mbengue passa une enfance calme et studieuse.

Il apprit ses premières notions coraniques chez Tafsir Ndiaga Gueye qui comptait parmi ses élèves un garçon qui deviendra le grand érudit Tafsir Ibrahima Mbengue, bien connu à Rufisque. Celui-ci raconta qu'il fut chargé par leur maître de faire connaître au jeune Issa les premières syllabes du texte coranique : Bâ Sîn Mîm. Mais dit-il, Issa s'évanouissait chaque fois qu'il répétait Bâ Sîn Mîm. Tafsir Ndiaga informa alors Seydina Limamou et se déclara incapable d'instruire son enfant.

Seydina Limamou posa, alors, sa sainte main sur la tête de Issa et lui dit, par trois fois :"Issa va apprendre, celui qui est appelé à être l'imâm du monde entier doit apprendre".

A partir de cet instant, Issa put prononcer les syllabes coraniques sans s'évanouir.

Cette première prédiction, concernant l'apostolat futur de Issa, sera réitérée par Seydina Limamou (P.S.L) dans d'autres circonstances, et notamment le 10 septembre 1887, jour où le Serigne Ndakarou Diali Beuk et d'autres notables Lébou se rendirent à Yoff en médiateurs, cherchant à réconcilier Limamou et les Français. En conclusion de la réponse qu'il leur fit, Limamou, leur dit en leur montrant Issa "... je sais que je mourrai quand le terme en sera venu, mais si je meurs avant d'avoir accompli ce que Dieu m'a ordonné, ce garçon achèvera mon oeuvre".



Jusqu'à l'âge adulte, Issa vécut sous l'autorité ferme et vigilante de son vénéré père, et mena des jours paisibles assombris de temps à autre par les rudes épreuves qui frappaient son père et sa communauté. Il passait le plus clair de son temps, à lire divers ouvrages, si les travaux champêtres ne le retenaient pas à l'extérieur de la maison.

Les choses allèrent de soi, jusqu'au jour où un petit incident l'opposa à son père. Il était alors âgé de trente ans environ. Il s'était simplement étonné d'apprendre que son père avait décidé le mariage de sa petite soeur Aïta Sène Thiaw, sans lui en parler. Selon celle-ci, qui nous a raconté l'incident, Seydina Issa n'apprécia pas le choix du mari qu'elle devait épouser, et quitta de lui-même le toit paternel. Selon d'autres versions C'est Limamou qui fut mécontent de la réaction de Issa et lui demanda de s'en aller. Mais les connaisseurs des réalités spirituelles sous-jacentes affirmaient que cet incident n'était que la couverture apparente d'un processus spirituel arrivé à maturité : le moment était venu d'une séparation nécessaire de deux "lumières" dont la cohabitation en un lieu devenait difficile.

L'exil s'imposa à lui, cet exil que subissent généralement les grands apôtres au début de leur mission, et qui semble avoir pour eux une valeur initiatique, une épreuve à franchir pour parfaire le niveau de maturité qu'exigent les lourdes charges qui les attendent.

Seydina Issa quitta donc le toit paternel. C'était en 1906 ou 1907, et séjourna successivement auprès de grands disciples de Seydina Limamou : à Dakar chez Youssou Bamar Gueye, à Pout chez le grand saint Mor Wade. On raconte que celui-ci le fit asseoir sur ses frêles jambes, bien que paralytique, et le soupesa pour lui dire qu'il ne faisait pas encore le poids spirituel, niais, il lui prédit que la maturité et la majesté l'attendaient au bout de l'exil. Seydina Issa poursuivit son chemin. Son vieux compagnon Libasse Mboup, décédé en 1987, nous a raconté que Seydina Issa le trouva chez son père à Ngây Mékhé. C'est ainsi que dit-il "je partis avec lui et ses compagnons vers d'autres lieux. Nous nous arrêtions deux à trois jours chez un hôte pour repartir, jusqu'au jour où nous nous fixâmes à Ngâkham chez le saint Mamour Diakhaté".

En ce lieu, Seydina Issa resta deux à trois ans avec ses compagnons : Aliou Wane, Libasse Dione et Libasse Mboup. Ce dernier raconte que Seydina Issa passait son temps à lire le Saint Coran et à psalmodier à haute voix la formule de l'unicité de Dieu : "La ilâha illa lâhou". Il lui arrivait dit-il de répéter cette formule jusqu'à ce que du sang apparaisse dans ses crachats.

Selon le vieux Libasse Sall, chef de village de Gossas, Seydina Issa eut une vision qui semblait lui annoncer le rappel à Dieu prochain de son père. C'était dit-il vers le dixième jour du mois de ramadan de l'année 1909 à Ngâkham. En plein jour, Issa tomba près de la mosquée en poussant des soupirs. On se précipita sur lui, le releva et le ramena dans sa chambre. Quand il revint à lui, sa femme Khady lui dit :"qu'est-ce qui t'est arrivé tu nous as fait peur, comment ceci peut-il arriver à une personnalité comme toi ?" Seydina Issa répliqua :"Vous auriez certainement fait comme moi, si vous aviez vu le spectacle qui s'est offert à moi : j'ai vu d'un seul coup, le ciel couvert d'anges montés sur des chevaux sur toute l'étendue du pays, de Ngor à l'extrême Est tous, d'une blancheur éclatante, volaient formant une sorte de vaste tente".

Un mois après cet incident, un émissaire du nom de Massaër venu de Yoff dit à Seydina Issa :"je suis chargé de te faire savoir que ton père est très malade, si tu veux le voir rentre vite" Seydina Issa lui répondit "tu n'es pas un fidèle messager, car tu ne dis pas ce que tu devrais dire". Massaër se résigna alors à dire la vérité :"Oui ton père est décédé ".

Seydina Issa savait bien avant l'arrivée du messager ce qui était survenu, car la veille, il vit l'image du soleil s'enfoncer dans sa tête. Il s'était alors levé de bon matin fit ses ablutions, recouvrit sa tête d'un turban et alla à la mosquée.

Serigne Mamour Diakhaté qui d'habitude dirigeait la prière raconte que ce matin-là, Seydina Issa l'avait devancé dans la mosquée et se tenant à la place de l'imâm, il dirigea la prière qu'ils faisaient ensemble. Après cette prière, Seydina Issa s'était évanoui.

Serigne Mamour le laissa là, dans la mosquée. C'est, un moment après qu'arriva l'émissaire Massaër venu lui annoncer la rappel à Dieu de son père. Lorsqu'il reprit ses esprits, il dialogua avec Massaër, et après l'échange de propos déjà mentionné ci-dessus, il ajouta :"va, je viendrai, mais prenez garde, qu'on n'enterre pas mon père avant mon arrivée".

Le Saint Maître Limamou Lahi venait de rendre l'âme, ce vendredi 2 Novembre 1909.

La stupeur et la frayeur frappèrent alors les esprits. La nouvelle se répandit vite. La communauté layène cruellement endeuillée attendit le retour de Seydina Issa qui tarda à arriver à Yoff. Son jeune frère Mandione Lahi s'opposa fermement à ce qu'on enterrât son père en l'absence de Seydina Issa. Revenu à Yoff, Massaër le messager qui était allé à Ngâkham annoncer la nouvelle, laissa entendre que Seydina Issa allait arriver incessamment. On dépêcha à la gare de Yarâkhe (Hann), Mâli Mbaye, célèbre compositeur de merveilleux poèmes religieux, pour l'accueillir. Seydina Issa ne vint ni par le train de vendredi, ni par celui de Samedi.

Mâli Mbaye retourna à la gare le dimanche et trouva dans l'environnement immédiat une animation inhabituelle due à la présence de prêtres, de soeurs catholiques et de leurs élèves, tous vêtus de blanc. Selon l'explication qu'on lui fournit sur leur présence, tout ce monde s'attendait à la descente de Jésus-Christ en ce lieu.

Coïncidence ou pas c'est par le train de ce Dimanche qu'arriva, celui qui était devenu pleinement, depuis quelques jours, Seydina Issa Rouhou Lahi, accompagné de Serigne Mamour Diakhaté, Massamba Ndiaye, Libasse Mboup et de Yoro Ndéla, ce dernier ayant pris le train à Rufisque. Cheikh Abdoulaye Gueye fit le déplacement de Dakar à Yarâkhe pour se joindre à eux. Après les salutations d'usage, Seydina Issa s'éloigna un peu avec Mâli Mbaye et le questionna :"où est mon père, l'a-t-on enterré ?" Non répondit Mâli Mbaye, nul n'ose l'enterrer avant ton retour. "Que disent les gens ?" reprit Issa. "Les notables disent que si Issa veut bien on ira enterrer Limamou à Cambérène, puisque les habitants de Yoff, son village natal ont rejeté son message".

Non ! répliqua Seydina Issa :"on enterre toujours un prophète à l'endroit où il est mort, c'est la chance des habitants de ces lieux. Or mon père est un Envoyé de Dieu et moi Issa je suis aussi un Envoyé de Dieu". Il demanda aussi ce que sont venus faire les blancs à Yarâkhe. Ils attendent parait-il Issa ibn Mariama (nom musulman de Jésus) répondit Mâli Mbaye.

Seydina Issa monta sur le cheval Mânatou, que Mâli Mbaye lui avait apporté, quitta Yarâkhe avec ses compagnons et arriva à Yoff après la prière du crépuscule. Lundi matin, il présida la prière mortuaire en présence d'une foule nombreuse, puis le Saint Maître de l'époque Seydina Limamou, le Mahdi fut enterré à Diamalaye, endroit situé au bord de la mer, à une dizaine de mètres du rivage, là où il aimait s'isoler pour prier et méditer.

Quelques jours avant son rappel à Dieu, de passage en ce lieu, il avait dégagé le sable, d'un geste de pied, et de l'eau apparut dans le trou. On creusera après un puits sur ce point d'eau, puits peu profond situé juste en face de son mausolée. Son eau demeure jusqu'à nos jours, douce et inépuisable.

Après l'enterrement du Saint Maître, le cortège funèbre revint à la maison et s'installa dans la cour. Le grand Saint Ibrahima Mbengue, (celui là même qui fit apprendre à Seydina Issa les syllabes coraniques), prit la parole pour mettre en garde les dignitaires, leur conseillant d'avoir beaucoup de respect et considération à l'égard de Seydina Issa malgré son jeune âge. Il était alors âgé que de trente-trois ans, âge que son père avait lorsqu'il naquit.

Prenant la parole à son tour, Seydina Issa fit un sermon émouvant. Rappelant la présence éternelle de Dieu, il renouvela les exhortations habituelles de son père, invitant les fidèles à servir Dieu avec constance et sincérité, à s'adonner à des oeuvres pieuses et à éviter le mal.

Les esprits s'apaisèrent alors, chacun voyant en lui un nouveau Limamou. Aussi le poète Libasse Niang lui dira-t-il

"Fekkoon nga mboolem gëm yi jooy ba jéex Sa taxawaay tax na ba seeni xol fééx"

"Tous les fidèles avaient pleuré jusqu'à l'épuisement Grâce à ta présence leur cour revint à l'apaisement."












































Seydina Issa veilla scrupuleusement au respect des enseignements de son père, et selon le témoignage unanime de tous ceux qui ont vécu à ses côtés, il fut un guide intègre, vigilant et d'une grande fermeté lorsqu'il s'agissait de réprimer les manquements aux préceptes religieux. Doué d'une grande prestance physique et d'une autorité naturelle, il exerçait sur toute personne, qui se trouvait en sa présence un réel ascendant. Et pourtant il était affable, accueillant et courtois à l'égard de tous. Seules les violations des commandements de Dieu pouvaient soulever sa colère, et dans ces cas, il sévissait sévèrement, allant jusqu'à faire bastonner les délinquants.

Il était accessible à toute heure de la journée, il suffisait d'entrer dans la cour de sa maison qu'aucun portail ne fermait ni le jour, ni la nuit pour le trouver assis sur le perron.

Tout comme fait l'actuel Khalife général des Layènes, il recevait immédiatement tout visiteur qui se présentait à l'improviste, sans aucune espèce d'entrave ni de protocole.

Il parlait peu, aimait le calme, la tranquillité, si bien qu'il séjournait beaucoup plus à Yoff et à Cambérène qu'à sa maison de Dakar. Il aimait l'ordre à tel point qu'il veillait lui même au bon alignement des maisons de Cambérène et exigeait que les gens ne circulassent pas la nuit au-delà d'une certaine heure. Par contre, il se promenait en pleine nuit, dans les rues du village, et répétait à ceux qu'il rencontrait à des heures tardives :"allez vous coucher, la nuit appartient à d'autres créatures".

Le vieux grand père Ousmane Bâ, raconte qu'une fois il fut réveillé en pleine nuit par les bêlements intenses de ses chèvres. Il se leva et se dirigea vers la bergerie.

Arrivé près de la bergerie, il trouva là Seydina Issa qui lui dit :"qu'est ce qui te prend et te fait circuler en pleine nuit ? rentre chez toi, ne vois-tu pas là-bas ce qui t'attend pour te dévorer? ne circule plus à une heure aussi tardive".

Ainsi le Saint Maître veillait à tout, et surtout à la bonne éducation des enfants et des jeunes gens. Cela d'ailleurs son père Limamou l'avait prédit, en insistant sur la sévérité de ses méthodes d'éducation. En effet selon Abdoulaye Mbaye Thiané, Seydina Limamou disait à ses disciples : "Eduquez vos enfants car le futur Maître (Seydina Issa) sera ferme et dur; et si vous n'éduquez pas vos enfants dès maintenant, vous risquez un jour d'avoir le coeur meurtri lorsqu' il le fera à votre place".

En particulier, il ne cessait d'exhorter au travail et n'aimait guère voir des oisifs rester au village aux heures de travail.

Il ne tolérait aucune déviation, pas même dans les litanies religieuses que les jeunes entonnaient en choeur pour glorifier Dieu, et son Prophète Muhammad et les Saints. Lorsque les louanges insistaient trop sur les noms des guides et de lui même, il se révoltait, et selon le vieux Libasse Mboup et la mère Kheury Thiaw il leur disait :"Vous ne bénéficiez d'aucune bénédiction, vous vous fatiguez à crier pour rien. Il faut surtout mentionner Dieu le Très Haut et son Prophète".

L'accession de Seydina Issa au "Khalifat, c'est-à-dire à la succession de Seydina Limamou à la tête de la confrérie layène, constitua non seulement une confirmation des prédictions de ce dernier, mais surtout une preuve supplémentaire pour les layène, de la véracité de la mission divine de ces deux Saints Maîtres. Pour eux le Mahdi annoncé par Muhammad (P.S.L), étant Seydina Limamou, son successeur ne pouvait être, comme déjà prédit par Muhammad, que Jésus-Christ (Issa pour les musulmans) revenu en une seconde mission.
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Re: Le message du Mahdi Limamou Lahi est-il vrai?

Messagepar Cissé » Dim Mai 18, 2008 11:43 am

Le sujet sur l’avènement du Mahdi est d’une importance capitale que l’on ne saurait rester indifférent à savoir le rôle qu’il jouera dans la continuité du message de l’Islam. Et de savoir le lien qu’il a avec le Messie qui l’accompagne dans cette tâche. Mais il y a des courants de pensée qui soutiennent qu’une seule personne représente les deux personnes, et dans ce travail il apparaît que deux tendances très proches de par leur appartenance à la même période seront présentées, et pourtant très opposées ou du moins l’une représente la contradiction de l’autre. Le lecteur s’apercevra que le premier groupe a ignoré le second ou que ce fut le plan de Dieu afin que des deux l’on distingue le vrai de l’ivraie. Sinon si tel ne fut pas le cas un prétendant au titre de Mahdi est supposé connaître l’invisible, autour de lui, « sur son opposant », du moment on dit connaître la vérité sur la religion en étant une personne en communion avec le Seigneur. Celui qui représente la personne qui dit que le Mahdi sera suivit par le Messie semble vouloir rétablir la prophétie concernant leur avènement selon les traditions qui les distinguent en précisant que le premier sera appeler l’Imam Mahdi et le second, Issa Ibn Mariam. Et l’autre qui dit le contraire, semble aussi fonder son raisonnement sur les révélations qu’il a reçues de Dieu mettant en cause ces traditions qui mentionnent ces deux serviteurs comme distincts, que se sera une seule personne et que trois siècles ne passeront pas avant que le monde se rende compte qu’il a eu raison. Mais le lecteur s’il compare ce qui va suivre qui ne sont pas des inventions personnelles, se rendra compte que c’est bien une chose dite impossible dans un endroit qui est possible dans l’autre dans le même moment sans qu’un siècle ne les sépare.

Qui est Mirza Ghulam Ahmad ?[/size]

La sourate At-Taharim fait aussi allusion à cet fait : certains gens de ce peuple seront semblables à Marie la véridique qui avait opté pour la chasteté et c’est ainsi que l’âme d’Issa fut insufflé en elle puis Issa naquit d’elle. Ce verset indique qu’il y aura quelqu’un de ce peuple qui obtiendra, au préalable le degré de en qui l’âme de Issa sera insufflée. C’est à ce moment qu’Issa sortira de Marie. C'est-à-dire qu’il sera transféré à partir des qualités de Marie vers les capacités de Issa. En quelque sorte les qualités de Marie ont engendré Issa et c’est pour cela qu’il s’appellera l fils de Marie. Comme dans le livre Brahin-é-Ahmadiyya, d’abord j’avais été nommé Marie. La révélation de la page 241 fait allusion à cela en disant : « O ! Marie, où as-tu trouvé cette grâce ? » Et la révélation de la page 226 encore indique la même chose en disant : « O ! Marie, secoue la tige du dattier. » Et ensuite la révélation suivante est mentionnée à la page 496 : « O ! Marie, rentres, toi et tes amis dans le Paradis, et de Ma part, j’ai insufflé l’esprit de vérité. » Ici Dieu m’a donné le nom de «l’Esprit de Vérité » Donc métaphoriquement, ici, l’âme de Issa est insufflé en Marie.
Ensuite en dernier lieu dans le Brahin-é-Ahmadiyya à la page 556, une révélation à propos de la naissance de Issa qui était en Marie, est comme suit « ya Issa Inni Moutawaffika Wa rafioka ilayya Wa j aéloullzinattabaouka kafrou ila yaoumil qiyamat » ici je suis nommé Issa et cette révélation a montré que cet Issa est né, de celui dont l’insufflation de l’esprit fut mentionnée à la page 496. C’est pour cela que je suis nommé Issa Iboun Mariam, car mon statut de Issa naquit à partir du statut de Marie à travers l’insufflation divine, voir les pages 496 et 556 de Brahin-é-Ahmadiyya. (…. ) Allah lui-même a montré l’explication de ces versets da la sourate At-Taharim dans le Brahin-é-Ahmadiyya. ( …. ) Si j’avais machiné ce plan depuis la révélation du Brahin-é-Ahmadiyya il y a très longtemps, maintenant pourquoi écrirais-je dans le même Brahin-é-Ahmadiyya que Issa, fils de Marie, redescendra du ciel ? Dieu que sachant ce point, le raisonnement perdrait sa force. C’est pour cela qu’Il m’a donné le nom de Mariam dans la troisième partie ce livre. Brahin-é-Ahmadiyya met en évidence que je fus élevé comme Mariam, en cachette pendant deux ans. Et après avoir écoulé deux années pleines comme mentionné dans le Brahin-é-Ahmadiyya vol.4 pp. 496, Issa me fut insufflé comme cela fut à Mariam. Métaphoriquement, j’ai été déclaré en état de grossesse et après une période de plusieurs mois qui ne dépassent dix mois. Et à travers cette révélation qui est notée en dernier lieu dans la Brahin-é-Ahmadiyya vol. 4 pp. 556, je suis fais Issa à partir de Mariam. C’est ainsi que je suis déclaré Iboun Mariam. Dieu, au moment de la rédaction du Brahin-é-Ahmadiyya, ne m’a pas dévoilé ce secret et pourtant toue la révélation que contenait ce secret m’avait été révélé et y est clairement mentionnée. Mais moi, je n’avais pas eu l’information sur son interprétation et la chronologie de sa réalisation. C’est pour cela, que je mentionnai la croyance traditionnelle des Musulmans dans le Brahin-é-Ahmadiyya, afin que cela témoigne de ma simplicité et de ma franchise. Cette déclaration n’était pas une révélation, elle était plutôt traditionnelle (hadith) (pp46-48, l’enseignement extrait du livre Kachti-é-Nouh écrit par Mirza Ghulam Ahmad et publié en 1902)

«Retenez bien que personne ne descendra des cieux. Tous nos opposants qui sont vivants aujourd’hui mourront et aucun ne d’eux ne verra jamais Jésus, fils de Marie, descendre des cieux ; alors leurs enfants qui sont laissés après eux mourront et aucun parmi eux ne verra jamais Jésus, fils de Marie, descendant du Ciel et ensuite leur troisième génération mourra et elle aussi ne verra pas le fils de Marie descendre. Alors, Dieu causera une grande consternation dans leurs esprits et ils crieront alors que même si l’age de la domination de la Croix est passé et même si la façon de vivre a complètement changé, toutefois le Fils de Marie n’est pas descendu. A lors dans la consternation, les sages parmi eux abandonneront cette croyance et trois siècles à partir d’aujourd’hui ne se seront pas écoulés lorsque ceux qui attendent la venue de Jésus, Fils de Marie, qu’ils soient Musulmans ou Chrétiens, renonceront à cette croyance. Alors sur terre, il n’y aura qu’une seule Religion et un seul guide. Moi, je suis un semeur, la semence a été faite de mes mains. Maintenant, elle poussera, grandira, fleurira et donnera des fruits, et il n’y a personne pour l’empêcher de croître. » (p.67, vol.20, Rouhani Khazain, 1903 ; La Dérive du Christianisme : le réel devient fiction, pp174, 1998, Tahir Ahmad IV calife ; Où Mourut Jésus ? pp114, J.D Shams ex-imam de la London Mosque, prophétie en 1903 par Mirza Ghulam Ahmad)

« Je ne nie pas les excellences de Hadhrat Issa bien que Dieu m’a informé que le Jésus de Mohammad est supérieur au Jésus Mosaïque. Néanmoins, je respecte beaucoup Jésus le fils de Marie. Car je suis le khatamoul khoulafa’a en Islam à l’égard de la spiritualité comme Jésus fut le khatamoul khoulafa’a pour la lignée Mosaïque. Jésus fut le messie promis de la lignée Mosaïque et moi je le suis pour la lignée de Mohammad. Donc je le respecte car je suis son homonyme. » (pp17, l’enseignement extrait du livre Kachti-é-Nouh écrit par Mirza Ghulam Ahmad et publié en 1902, traduit par l’Amir de la Cote d’Ivoire Abdour Rachid Anwar en 2003)

« Concernant vos croyances, Dieu ne désire de vous que de croire qu’Il est Unique et que Mohammad est Son prophète, le khatamoul Anbéya, le sceau des prophètes, et le meilleur de tous. Maintenant après lui, il n’y a aucun prophète sauf celui qui a été habillé dans la tunique de Mohammad pour être son exemple. ( … ) Dieu décréta la même chose dans le cas du Messie Promis. » (pp.15, l’enseignement extrait du livre Kachti-é-Nouh écrit par Mirza Ghulam Ahmad et publié en 1902, traduit par l’Amir de la Cote d’Ivoire Abdour Rachid Anwar en 2003)

« Il vous faut aussi croire que Jésus, fils de Marie, est mort. Sa tombe se trouve au quartier Khanyar dans la ville de Srinagar au Cachemire. » (pp.15, l’enseignement extrait du livre Kachti-é-Nouh écrit par Mirza Ghulam Ahmad et publié en 1902, traduit par l’Amir de la Cote d’Ivoire Abdour Rachid Anwar en 2003)

« Je jure au nom de Dieu qui détient mon âme que si le fils de Marie vivait à mon époque, il n’aurait jamais pu accomplir ce que je fais comme miracle.» (pp.56 l’enseignement extrait du livre Kachti-é-Nouh écrit par Mirza Ghulam Ahmad et publié en 1902, traduit par l’Amir de la Cote d’Ivoire Abdour Rachid Anwar en 2003)

« Chaque personne qui se considère de mes adhérents (qui font le Bai’at), il est grand temps maintenant qu’il rende les services à cette communauté même à travers ses biens. Celui qui a la capacité de payer un centime qu’il le fasse mensuellement.» (pp75 l’enseignement extrait du livre Kachti-é-Nouh écrit par Mirza Ghulam Ahmad et publié en 1902,traduit par l’Amir de la Cote d’Ivoire Abdour Rachid Anwar en 2003)

« Cependant, si on avérait que le Saint Prophète Mohammad étant le Sceau des Prophètes, aucun prophète ne pourrait venir au monde après lui je dirais que naturellement aucun prophète, ancien ou nouveau ne peut venir dans le sens que mes adversaires donnent au retour de Jésus Christ, c'est-à-dire dans la continuité de son apostolat et des révélations divines reçues par lui pendant une période de quarante ans, période plus longues que celle dont jouit le Saint Prophète lui-même. Une croyance pareille est manifestement dans l’erreur; car elle est désavouée par le verset du Saint Coran: « … il n’est qu’un apôtre de Dieu et le sceau des Prophète » et aussi par la Tradition suivante: « La Nabi Baadi…(aucun prophète après moi.) Et je suis entièrement d’accord avec le Saint Coran. » (Une mise au point; pp 1-2. Par Mirza Ghulam Ahmad, le 05 novembre 1901)

«Il a été prouvé historiquement que l’une de mes arrières grandes mères était une Saiyyade et descendait de Fatima, la file du Saint Prophète. Ce fait historique est corroboré par le Saint Prophète lui-même, quand il m’appela dans un rêve que je fis : « Salmam, tu es de notre maison de même que Hassan.» Le Salmam de la tradition se réfère, me semble-t-il, à moi parce que la prophétie sur les deux paix ne s’applique pas à Salma, compagnon du Saint Prophète, qui ne fit pas une chose pareille. Sur l’autorité de la révélation, je déclare que je suis de descendance perse, et d’après la susdite tradition qui se trouve dans le livre, Kanzoul Amal ; les perses sont des israélites et les enfants de Fatima. J’ai vu dans une vision que je reposais ma tête sur les genoux de la Hadhrate Fatima, ce qui veut dire j’étais de sa chair. » Une mise au point; pp 5-6. Par Mirza Ghulam Ahmad, le 05 novembre 1901)
« Question : Vous dites que le Prophète Mohammad prophétisa la venue de l’Imam al Mahdi, il fit mention de certaines qualités par lesquelles celui-ci serait connu. Pourriez-vous énumérer ces qualités ? Réponse :…il existe une solution à ce problème pourvue par une des traditions prophétiques dans laquelle le Saint Prophète annonça que l’Imam al Mahdi serai reconnu à travers deux signes naturels qui ne se sont jamais manifestés auparavant. Ceux de l’éclipse de la lune durant le mois de Ramadhan et l’éclipse du soleil au milieu du même mois. Ces deux signes témoignèrent de la véracité de Hadhrat Mirza Ghulam Ahmad comme étant l’Imam al Mahdi. » (Journal le Message de l’Ahmadiyyat, Moharram 1410(août 1989) pp1 et suite 4.)
Saleh Mohammad Alladin, professeur d’Astronomie à la retraite de l’Université Osmania, Hyderabad en Inde, soutient ce point de vue dans son article intitulé « The Advent of the Promised Messiah as vindicated by Signs of the Luna rand Solar Eclipses » paru dans la Revue des Religions,vol.84, No11, novembre 1989, pages 3 à 24. Il dit que les signes se manifestèrent dans la période du Prétendant.

Selon Ahmad Y. Bhunnoo dans son livre Jésus ou l’Eglise écrit 1973 et achevé d’imprimé en 1981 au Fazl Umar, à Moka, Ile Maurice, que les signes se manifestèrent en la faveur de Mirza G Ahmad, pp283 ; 336.

« Mohammad avait annoncé la venue de son alter ego dans les derniers temps, et le Coran donne son nom comme étant Ahmad. Mohammad et Ahmad dérivent d’une même racine Hamd qui signifie en arabe louange. La mission d’Ahmad était de rétablir celle de Mohammad, à savoir l’unicité de Dieu, Sa gloire et le rétablissement de la communion de l’homme avec son Créateur. ….Ahmad, fils spirituel de Mohammad, c'est-à-dire le Fils de l’Homme, a apparu en temps voulu. Des pluies d’étoiles présagèrent sa venue ; elles eurent lieu dans la nuit du 12 au 13 novembre, 1833, et, lorsqu’il proclama au monde qu’il était le Messie tant attendu par tous les peuples, qu’il était le prophète annoncé par Jésus, le Christ en esprit de Jésus, le Messager des Derniers temps, Dieu montra des éclipses totales du soleil et de la lune dans l’espace de quinze jours- faits sans précédents- durant le mois de Ramadhan de 1894. Ces éclipses se répétèrent durant la même période de l’année suivante. Il a annoncé des fléaux et des calamités tant naturelles qu’artificiels qui allaient s’abattrent sur le monde. Et il a annoncé que le monde sera forcé d’admettre la légitimité de sa mission. » (pp282-283 Jésus ou l’Eglise)
« Au moment où nous écrivons ces lignes, il n’y a eu depuis Mohammad aucune personne qui soit venu nous dire qu’il était lui aussi prophète s’appelant Ahmad, sauf Mirza Ghulam Ahmad, de Qadian (1835-1908). Il s’est réclame être le fils spirituel de Mohammad, l’Homme, et, puisant sa connaissances dans les révélations divines reçues par lui, il a fait des milliers de prophéties qui se sont réalisées et qui attendent encore à être réalisées. Il s’est attelé à la tâche de prouver au monde que Jésus n’est pas mort sur la croix, mais à Srinagar, au Cachemire, et que lui–même était le Messies des chrétiens et des musulmans, le Saoshyant des Zoroastriens , le Maitriyya des Bouddhistes et l’Avatara des indou. Tous les signes qui devaient accompagner la venue de ce prophète, ce messie des Derniers Temps, ce Fils de l’Homme, ce Fils de Mohammad, ont apparu dans le soleil, la lune, le étoiles, dans l’espace et sur la terre. Il y’a eu des éclipses du soleil et de la lune d’une façon unique ; on a découvert des phénomènes extraordinaires qui se produisent dans le soleil, l’homme a marché sur la lune, et a voyagé dans l’espace, il y’a eu des pluies d’étoiles, et sur la terre il y’a eu des guerres, des épidémies, des fléaux, tant naturels que provoquées par la main des hommes, et des progrès, jamais accomplis dans aucune phase de l’histoire de l’ humanité. » (pp 336, Jésus ou l’Eglise)

[size=200]Les hadiths cités par l’Ahmadiyya pour soutenir que le Mahdi est le Messie

« Attention ! Il n’y a pas de prophète ni de Messager entre moi et Jésus, fils de Marie. Souvenez-vous qu’il sera mon Calife après moi auprès de ma communauté, souvenez vous aussi qu’il tuera l’Antéchrist, brisera la croix, abolira le jizya, car il n’y aura plus de guerre. Souvenez vous de lui donner mon salut si quelqu’un d’entre vous le voyait » Tabarani, (No 88, pp34, Pages choisies de hadiths, islam international publications LTD , Ahmadiyya)

Le haditih de Boukhari fait mention de deux Issa, l’un à la peau blanche, et l’autre au teint basané. Le Jésus de la fin des temps sera de teint basané. (C’est un hadith qui n’est pas cité dans son entièreté. Nous allons le voir par la suite)

"Que feriez-vous lorsque descendra parmi vous le fils de Marie, qui sera un Imam de parmi vous-mêmes?" (Bukhari, vol. 4, p. 432) Pages choisies de hadiths, islam international publications LTD , Ahmadiyya, No 91, pp35

"Lâ al-Mahdi illâ Issa bin Maryam."
"Le Mahdi, il n'y en a pas excepté Issa bin Maryam
." (Chap. Shiddat-uz-Zamâne)

Qui est Seydina Limamou Al Madyou Lahi?

Aujourd’hui, il y’a déjà 127 ans, sur les monts de Yoff, un Homme, sorti, subitement, du néant, par la volonté du Seigneur Tout Puissant, l’Omnicient, lancait un appel aux musulmans, « Adjibô D’A’Hiyala ». Cet Homme s’appelle Seydina Limamou Al Mahdyou Lahi.
Limamou Al Mahdyou Lahi est le Mahdi qui était annoncé et attendu, à la fin des temps
.Al Mahdyou signifie « le guidé » et fait parti des noms du prophète.

Selon le Coran, en son chapitre 33, verset 40, le Mahdi, c’est de toute évidence Mohamed dans une seconde mission, car c’est lui qui clôture la prophétie (coran, chap. 33 v. 40).

Dans Mâcharikhoul Anwari page 119 et Noroul Absari, page134, le Prophète a dit «le Mahdi c’est moi, c’est par lui que la religion sera fermée comme elle a été ouverte par moi » rapporté par Tabarâni.

Dans son ouvrage Moukhadimât (799 hégire- 1397 après Jésus), Ibn Khaldoum écrit paragraphe 53, chap.3, livre 1 : « Il est de tradition générale chez les musulmans de tout temps, qu’à la fin du monde, un homme de ma famille (du prophète) devra nécessairement paraître pour renforcer la religion et faire triompher la justice. (…) On l’appellera Mahdi. Après lui, viendra l’antéchrist (dadjal) ensuite, Jésus descendra (sur terre) et tuera l’antéchrist. (…) et il prendra le Mahdi pour diriger ses prières »
Seydina Limamou Al Mahdyou est venu et a lancé un appel : « Je suis le Prophète ; répondez à l’appel de Dieu ». Seydina Issa Rohou Lahi est venu répondre à l’appel et a pris Seydina Limamou pour diriger ses prières. Seydina Limamou Al Mahdyou est reparti. Seydina Issa Rohou Lahi a continué la mission. Ce qui confirme la célèbre phase La Mahdi Ila Issa.
Il n'existe pas de photo de Seydina Limamou. Selon le témoignage unanime de ses compagnons, il était impossible de fixer son image sur une plaque photographique. Plusieurs tentatives de le photographier ont échoué. Le Pr. Assane Sylla a fouillé en vain la photothèque des archives nationales françaises à Paris (section outre-mer) où sont conservées des photos très anciennes. Limamou Thiaw fils de Alassane Thiaw et de Coumba Ndoye naquit à Yoff en l'an 1264 de l'hégire(selon mon calcul) (1844), au beau milieu d'un paganisme triomphant qui déployait ses activités sous le regard impuissant d'un islam superficiellement assumé. Le nom prédestiné que son père lui donna (Limamou = AI imam = le guide) lui vint du marabout Toucouleur Mouhamadou Bâ dit Limamou d'Ouro-Mahdi (village du Fouta, région Nord du Sénégal) (Il s'appelait plus précisément Ahmadou Hamet Bâ. Il est le père de Ahmadou Cheikhou, héros de la guerre sainte, qui mourut au cours de la bataille de Samba Sadio, le 11 Février 1875). Selon certains témoignages parmi lesquels celui de Cheikh Abdoulaye Sylla, des Lébou, de la Presqu'île du Cap-Vert s'étaient rendus à Ouro-Mahdi, auprès de l'éminent Saint. Celui-ci aurait dit à ces visiteurs parmi lesquels se trouvait le père de Limamou : "le Mahdi attendu descendra parmi vous, son nom est Limamou, donnez ce nom aux garçons qui naîtront dans vos foyers...". Finalement, sur quatorze garçons qui portèrent ce nom seul Limamou Thiaw vécut jusqu'à l'âge adulte.

Quelques faits miraculeux sont relatés par d'anciens compagnons de Limamou. Le célèbre Saint homme de Rufisque, Tafsir Ibrahima Mbengue raconta, plus d'une fois, publiquement, sous serment devant Dieu, que durant leur enfance lui et Limamou furent surpris, en brousse par des anges qui le retinrent immobile, et étendirent Limamou par terre. Ils lui déchirèrent la poitrine, y firent quelques interventions, avant de refermer la plaie et de les libérer tous les deux.
Limamou lui demanda après, de garder secret ce qu'il venait de voir. C'est ce qu'il fit jusqu'après la mort de Limamou.
Dés qu'il fut en âge de gagner sa vie, il orienta ses activités vers la pêche et l'agriculture comme tous les adolescents de son milieu. La saison des pluies les fixait au village, dans les travaux champêtres, tandis qu'en saison sèche, il leur arrivait souvent d'aller vers d'autres rivages où le poisson mordait mieux à Saint Louis, à Banjul (Gambie)...). Il ne fréquenta aucune école et demeura illettré.
Cependant quelques signes, ou événements avant-coureurs intervenaient de temps à autre comme par exemple les faits suivants relatés par Thierno Sarr compagnon de pêche de Limamou. Nous étions dit-il à Banjul (capitale de la Gambie) où la pêche nous avait retenus. Un jour que nous nous reposions après le travail, une vieille personne du nom de Kéba Mansali, s'approcha du groupe de mes compagnons et dit qu'il sollicitait une aide pour fendre du bois. Limamou s'offrit et ils s'éloignèrent. Il laissa Limamou marcher devant lui. Arrivé chez lui, il présenta à Limamou un plat bien garni et lui dit : " mange, voici le travail que je voulais faire accomplir, j'ai découvert celui que je cherchais", il ajouta: "je voyais chaque nuit une lumière pointer au-dessus de la case où vous dormez, toi et tes compagnons. Cette lumière vous accompagnait en mer, et je viens de la voir avec toi, lorsque je t'ai laissé marcher devant moi. Sache Limamou que Dieu va te charger d'une mission prophétique, dans le prolongement de celle de Mohammad (P.S.L), tu agiteras le monde". Limamou ému ne put manger. De retour auprès de nous, Limamou me dit: "Thierno, va chez Kéba Mansali, tu y trouveras le bois à fendre". A mon arrivée, le vieux mystique me présenta le même plat d'aliments succulents. J'eus deux bouchées lors qu'il me dit: " Sache que Dieu chargera Limamou d'une mission prophétique d'ici un mois et dix jours ... "Emu à mon tour, je ne pus continuer de manger. Ainsi lorsque nous rentrâmes à Yoff, j'attendis le moment indiqué..."
Limamou venait d'atteindre ses quarante ans. Il perdit sa Sainte mère, une éminente servante de Dieu, dont la générosité et la piété étaient bien connues. Deuil cruel qui le frappa le 27 du mois lunaire Rajab. Après trois jours de mutisme et d'isolement, que l'entourage attribua au bouleversement qu'il venait de subir, Limamou sortit ce dimanche matin ler Châbân 1304 (24 Mai 1884), superbement drapé de trois pagnes blancs: l'un autour de la taille, l'autre sur les épaules, le troisième lui servant de turban. Il venait de tenir ce discours à la soeur de son père Adama Thiaw : "ô ma tante, recouvre-moi, de deux couvertures blanches et sache que Dieu t'a donné un fils qu'il n'a jamais donné à personne au monde ", à sa cousine Ndiaye Diaw, il avait dit: "recouvre-moi de deux couvertures neuves et sache que Dieu t'a donné un cousin qu'il n'a jamais donné à personne au monde ".
A ses deux épouses, il avait tenu un langage similaire, en ces termes : " ô toi chaste Fatima, et toi la vertueuse Farma, soyez patientes. Dieu vous a donné un mari qu'il n'a jamais donné aux autres femmes. Je vous fais savoir que votre ancien compagnon Limamou est différent de celui-ci, car Dieu a fait ce qu'il a voulu. Par sa volonté, Il m'a placé au-dessus des créatures. Il m'a chargé d'appeler (les hommes et les djinns) pour les guider vers Lui »
Enveloppé dans ses pagnes, il déambula sur les collines, dans les ruelles et places publiques, tel un pèlerin arpentant la distance de La Mecque à Arafat, appelant à haute voix ses concitoyens, en une langue Wolof teinté d'un accent Lébou : "Répondez à l'appel de Dieu, venez à moi, je suis le messager de Dieu, je suis le Mahdi qu'on attendait .... ", et il ne cessa plus de glorifier nuit et jour, publiquement et en privé, le Créateur Suprême prononçant constamment ses noms et attributs.
Surprise et consternation l'accueillirent partout comme le chantera le poète Libasse Niang :
"Je suis l'Envoyé de Dieu, s'écria-t-il à Yoff L'Appel lancé, tous en furent consternés".

Sa voix se faisait insistante et pathétique :"ô mes frères, ô mes soeurs ne vous éloignez pas de moi, je suis pour vous une aubaine que Dieu vous offre, suivez mes conseils, respectez les commandements de Dieu, imitez le comportement et les actes du modèle que je suis. Dieu a mis en moi l'âme de Muhammad. Que la coloration noire de ma peau ne vous induise point en erreur. Ma peau blanche, d'hier, à La Mecque, a noirci aujourd'hui.
Cela n'est point un prodige au-dessus de la puissance de Dieu. Il vous arrive vous-mêmes de teindre vos habits blancs en noirs…"

Les réactions fusèrent de partout. Tout d'abord ses proches parents furent sommés, par l'entourage, de soigner Limamou, considéré comme étant un malade qui mérite d'être entouré de soins. Naturellement, on pensa faire appel aux compétences des guérisseurs détenteurs d'autel de Rab, pour guérir celui qui précisément avait la mission de détruire ce culte païen et tout ce qui d'une manière ou d'une autre pouvait éloigner les hommes de l'adoration saine du Dieu unique. Seul Dieu peut me guérir, Lui seul sait ce qui est, en moi, je prends appui sur Lui, Il me suffit, répliqua Limamou, à son oncle qui se présenta à lui pour le persuader d'accepter des soins. Et Limamou de lui raconter mot à mot ce que ses compagnons de groupe d'âge lui avaient dit, en privé, sur lui. Ebahi son oncle n'en crut pas ses oreilles et dû renoncer.
Pour mettre fin à ses supplications Limamou lui avait dit : " Si tu veux me connaître, prépare une provision de voyage et va à La Mecque. En ce lieu, tu diras aux érudits: j'ai un neveu âgé de quarante ans, à l'extrême occident, il se dit messager de Dieu... ".

Qui est Issa Rohou Lahi ?
"... je sais que je mourrai quand le terme en sera venu, mais si je meurs avant d'avoir accompli ce que Dieu m'a ordonné, ce garçon achèvera mon oeuvre" Seydina Limamou prophétisa en 1887 que le Messie sera Issa. (Issa avait à presque 11 ans (1876 à 1887)

Né à Yoff, en 1876, Issa fils de Seydina Limamou et de la sainte Fatimata Mbengue passa une enfance calme et studieuse. Il apprit ses premières notions coraniques chez Tafsir Ndiaga Gueye qui comptait parmi ses élèves un garçon qui deviendra le grand érudit Tafsir Ibrahima Mbengue, bien connu à Rufisque. Celui-ci raconta qu'il fut chargé par leur maître de faire connaître au jeune Issa les premières syllabes du texte coranique : Bâ Sîn Mîm. Mais dit-il, Issa s'évanouissait chaque fois qu'il répétait Bâ Sîn Mîm. Tafsir Ndiaga informa alors Seydina Limamou et se déclara incapable d'instruire son enfant.
Seydina Limamou posa, alors, sa sainte main sur la tête de Issa et lui dit, par trois fois :"Issa va apprendre, celui qui est appelé à être l'imâm du monde entier doit apprendre".
A partir de cet instant, Issa put prononcer les syllabes coraniques sans s'évanouir
.
Cette première prédiction, concernant l'apostolat futur de Issa, sera réitérée par Seydina Limamou (P.S.L) dans d'autres circonstances, et notamment le 10 septembre 1887, jour où le Serigne Ndakarou Diali Beuk et d'autres notables Lébou se rendirent à Yoff en médiateurs, cherchant à réconcilier Limamou et les Français. En conclusion de la réponse qu'il leur fit, Limamou, leur dit en leur montrant Issa "... je sais que je mourrai quand le terme en sera venu, mais si je meurs avant d'avoir accompli ce que Dieu m'a ordonné, ce garçon achèvera mon oeuvre".

Seydina Issa quitta donc le toit paternel. C'était en 1906 ou 1907, et séjourna successivement auprès de grands disciples de Seydina Limamou : à Dakar chez Youssou Bamar Gueye, à Pout chez le grand saint Mor Wade. On raconte que celui-ci le fit asseoir sur ses frêles jambes, bien que paralytique, et le soupesa pour lui dire qu'il ne faisait pas encore le poids spirituel, niais, il lui prédit que la maturité et la majesté l'attendaient au bout de l'exil. Seydina Issa poursuivit son chemin. Son vieux compagnon Libasse Mboup, décédé en 1987, nous a raconté que Seydina Issa le trouva chez son père à Ngây Mékhé. C'est ainsi que dit-il "je partis avec lui et ses compagnons vers d'autres lieux. Nous nous arrêtions deux à trois jours chez un hôte pour repartir, jusqu'au jour où nous nous fixâmes à Ngâkham chez le saint Mamour Diakhaté".
En ce lieu, Seydina Issa resta deux à trois ans avec ses compagnons : Aliou Wane, Libasse Dione et Libasse Mboup. Ce dernier raconte que Seydina Issa passait son temps à lire le Saint Coran et à psalmodier à haute voix la formule de l'unicité de Dieu : "La ilâha illa lâhou". Il lui arrivait dit-il de répéter cette formule jusqu'à ce que du sang apparaisse dans ses crachats.
Selon le vieux Libasse Sall, chef de village de Gossas, Seydina Issa eut une vision qui semblait lui annoncer la mort prochaine de son père. C'était dit-il vers le dixième jour du mois de ramadan de l'année 1909 à Ngâkham. En plein jour, Issa tomba près de la mosquée en poussant des soupirs. On se précipita sur lui, le releva et le ramena dans sa chambre. Quand il revint à lui, sa femme Khady lui dit :"qu'est-ce qui t'est arrivé tu nous as fait peur, comment ceci peut-il arriver à une personnalité comme toi ?" Seydina Issa répliqua :"Vous auriez certainement fait comme moi, si vous aviez vu le spectacle qui s'est offert à moi : j'ai vu d'un seul coup, le ciel couvert d'anges montés sur des chevaux sur toute l'étendue du pays, de Ngor à l'extrême Est tous, d'une blancheur éclatante, volaient formant une sorte de vaste tente". Un mois après cet incident, un émissaire du nom de Massaër venu de Yoff dit à Seydina Issa :"je suis chargé de te faire savoir que ton père est très malade, si tu veux le voir rentre vite" Seydina Issa lui répondit "tu n'es pas un fidèle messager, car tu ne dis pas ce que tu devrais dire". Massaër se résigna alors à dire la vérité :"Oui ton père est décédé ".
Seydina Issa savait bien avant l'arrivée du messager ce qui était survenu, car la veille, il vit l'image du soleil s'enfoncer dans sa tête. Il s'était alors levé de bon matin fit ses ablutions, recouvrit sa tête d'un turban et alla à la mosquée.

Serigne Mamour Diakhaté qui d'habitude dirigeait la prière raconte que ce matin-là, Seydina Issa l'avait devancé dans la mosquée et se tenant à la place de l'imâm, il dirigea la prière qu'ils faisaient ensemble. Après cette prière, Seydina Issa s'était évanoui.
Serigne Mamour le laissa là, dans la mosquée. C'est, un moment après qu'arriva l'émissaire Massaër venu lui annoncer la mort de son père. Lorsqu'il reprit ses esprits, il dialogua avec Massaër, et après l'échange de propos déjà mentionné ci-dessus, il ajouta :"va, je viendrai, mais prenez garde, qu'on n'enterre pas mon père avant mon arrivée".
Le Saint Maître Limamou Lahi venait de rendre l'âme, ce vendredi 2 Novembre 1909.

Mâli Mbaye retourna à la gare le dimanche et trouva dans l'environnement immédiat une animation inhabituelle due à la présence de prêtres, de soeurs catholiques et de leurs élèves, tous vêtus de blanc. Selon l'explication qu'on lui fournit sur leur présence, tout ce monde s'attendait à la descente de Jésus-Christ en ce lieu.
Coïncidence ou pas c'est par le train de ce Dimanche qu'arriva, celui qui était devenu pleinement, depuis quelques jours, Seydina Issa Rouhou Lahi, accompagné de Serigne Mamour Diakhaté, Massamba Ndiaye, Libasse Mboup et de Yoro Ndéla, ce dernier ayant pris le train à Rufisque. Cheikh Abdoulaye Gueye fit le déplacement de Dakar à Yarâkhe pour se joindre à eux. Après les salutations d'usage, Seydina Issa s'éloigna un peu avec Mâli Mbaye et le questionna :"où est mon père, l'a-t-on enterré ?" Non répondit Mâli Mbaye, nul n'ose l'enterrer avant ton retour. "Que disent les gens ?" reprit Issa. "Les notables disent que si Issa veut bien on ira enterrer Limamou à Cambérène, puisque les habitants de Yoff, son village natal ont rejeté son message".
Non ! répliqua Seydina Issa :"on enterre toujours un prophète à l'endroit où il est mort, c'est la chance des habitants de ces lieux. Or mon père est un Envoyé de Dieu et moi Issa je suis aussi un Envoyé de Dieu". Il demanda aussi ce que sont venus faire les blancs à Yarâkhe. Ils attendent parait-il Issa ibn Mariama (nom musulman de Jésus) répondit Mâli Mbaye.
Seydina Issa veilla scrupuleusement au respect des enseignements de son père, et selon le témoignage unanime de tous ceux qui ont vécu à ses côtés, il fut un guide intègre, vigilant et d'une grande fermeté lorsqu'il s'agissait de réprimer les manquements aux préceptes religieux. Doué d'une grande prestance physique et d'une autorité naturelle, il exerçait sur toute personne, qui se trouvait en sa présence un réel ascendant. Et pourtant il était affable, accueillant et courtois à l'égard de tous. Seules les violations des commandements de Dieu pouvaient soulever sa colère, et dans ces cas, il sévissait sévèrement, allant jusqu'à faire bastonner les délinquants.
Ainsi le Saint Maître veillait à tout, et surtout à la bonne éducation des enfants et des jeunes gens. Cela d'ailleurs son père Limamou l'avait prédit, en insistant sur la sévérité de ses méthodes d'éducation. En effet selon Abdoulaye Mbaye Thiané, Seydina Limamou disait à ses disciples : "Eduquez vos enfants car le futur Maître (Seydina Issa) sera ferme et dur; et si vous n'éduquez pas vos enfants dès maintenant, vous risquez un jour d'avoir le coeur meurtri lorsqu' il le fera à votre place".
Il ne tolérait aucune déviation, pas même dans les litanies religieuses que les jeunes entonnaient en choeur pour glorifier Dieu, et son Prophète Muhammad et les Saints. Lorsque les louanges insistaient trop sur les noms des guides et de lui même, il se révoltait, et selon le vieux Libasse Mboup et la mère Kheury Thiaw il leur disait :"Vous ne bénéficiez d'aucune bénédiction, vous vous fatiguez à crier pour rien. Il faut surtout mentionner Dieu le Très Haut et son Prophète".
L'accession de Seydina Issa au "Khalifat, c'est-à-dire à la succession de Seydina Limamou à la tête de la confrérie layène, constitua non seulement une confirmation des prédictions de ce dernier, mais surtout une preuve supplémentaire pour les layène, de la véracité de la mission divine de ces deux Saints Maîtres. Pour eux le Mahdi annoncé par Muhammad (P.S.L), étant Seydina Limamou, son successeur ne pouvait être, comme déjà prédit par Muhammad, que Jésus-Christ (Issa pour les musulmans) revenu en une seconde mission.
REMARQUES
Les arguments récapitulatifs de Mirza G Ahamd
• Mirza Ghulam est né le 23 février 1835. Il revendiqua être le Mahdi en 1889 et vers les années suivantes , il réclama être le Messie bien qu’il affirmait dans son livre Brahin Ahmadiyya que le Messie apparaîtra après le Mahdi.
Pour ses adeptes les signes de l’éclipse et des étoiles sont pour lui car il était le prétendant. 1833 pour les pluies d’étoiles et 1894 et aussi 1895 pour les éclipses du soleil et de lune.
Il n’est pas d’accord que le Messie apparaisse à 33 ans et fasse 40 ans dans l’apostolat.
• Il a une ascendance persane et de fatima (rêve et preuve dans Kanzoul Amal).
• Il prophétisa le 20 février 1886 que le Seigneur lui fera don d’un fils réformateur appelé le Mousleh Maoud
Trois siècles, à compter de 1903, ne passeront pas avant que les gens se rendent de la légitimité de son message. Que personne d’autre n’est le Messie et le Mahdi à part lui.
Il rendit l’âme le 26 mai en 1908


Les arguments récapitulatifs de Limamou Lahi et de Issa le Messie
• Limamou Lahi est le Mahdi, né 1844 (1264) à Yoff, à l’extrême ouest, au Sénégal.
Il lança l’appel de son Seigneur le dimanche 24 mai en 1884 (le 1er shahaban 1304).
Il prophétise en 1887 que le Messie sera Issa Rohou Lahi.
Il rendit l’âme le vendredi 02 novembre en 1909.
• Issa accéda au Califat en 1909 à l’âge de 33 ans, c'est-à-dire 1909 moins 1876.
• Issa rendit de nombreux services à l’Islam pendant une période de 40 ans, c'est-à-dire de 1909 à 1949.( période marquée par les deux grandes mondiales)

NB : Mirza G Ahmad, né en 1835 (1255 A.H), fonde sa communauté en 1889 comme Messie et Mahdi. Il meurt en 1908, après avoir prophétiser en 1903 que trois siècles ne passeront pas avant que le monde se rende compte que le Messie et le Mahdi sont lui. Il fit 19 ans dans l’apostolat.
Limamou Lahi, né en 1844(1264 A.H) fonde sa communauté en 1884 comme Mahdi. Il meurt en 1909. Il fit 25 ans dans l’apostolat. Issa devint le Messie en 1909 et demeure jusqu’en 1949. Il fit 40 ans dans l’apostolat comme prédit par le Prophète Mohammad.

Les hadiths qui ont trait de l’Imam Mahdi et de Issa
‘Abdullah ibn ‘Abbas, rapporte que le Prophète sallallahu ‘alayhi wassalam a dit : « Cette oumma ne sera jamais annihilée. Son avènement a été honoré par moi, sa fin sera honorée par ‘Issa ‘alayhi salam, et sa période médiane sera honorée par le Mahdi ». [Nissaa-ee, Abu Nu’aym, Ibn Asaakir, Al-Hakim).
• D’après Saad Ibn Abî Waqqâs : Le Prophète (paix et salut sur lui) dit : « les gens du Couchant (Maghreb) ne cesseront d’assumer la défense de la vérité jusqu’à l’Heure dernière » (Rapporté par Muslim)
• D'après Ali, le Messager d'Allâh a dit: "Le Mahdi est issu de nous, gens de la Maison [du Prophète]. Allâh arrangera ses affaires au cours d'une nuit". (Ahmad n°645, Ibn Maja n°4085, Ahmad Shakir dit: "chaîne authentique", vérifié également par al-Albani dans Sahih al-Djami al-Saghir n°6235)
• Oum Salama affirme avoir entendu le Messager d'Allâh) dire: "Le Mahdi est issu de ma descendance par la voie de Fatima". (Abou Davoud 11/373, Ibn Madja 2/1368, Al-Albani dit dans As-Sahih al-Djami: authentique, 6734)
• D'après Djabir, le Messager d'Allâh a dit: "Jésus descendra, et leur (les musulmans) Emir, le Mahdi lui dira: "viens diriger notre prière (nous servir d'imam) et Jésus répondra: "non, les uns doivent servir d'imam aux autres, c'est un honneur qu'Allâh a réservé à cette communauté"".Et dans une version: "Jésus descendra, et leur Emir lui dira: "viens diriger notre prière, et il dira: "non, parmi vous, les uns doivent servir d'imam aux autres, c'est un honneur qu'Allâh a réservé à cette communauté"". (Mouslim n°225)
• D'après Abou Said al-Khoudri, le Messager d'Allâh a dit: "Il y a parmi les membres de notre communauté quelqu'un derrière lequel Jésus priera". (Abou Nouaym dans Akhbar al-Mahdi. Al-Albani dit: "authentique" dans al-Djami as-Saghir 5/219 n°5796)
• D'après Abou Said al-Khoudri, le Messager d'Allâh a dit: "le Mahdi est issu de moi: il est semi chauve et a un nez long et bossu. Il fera régner la justice après la prédominance de l'injustice et de l'iniquité et régnera sept ans". (Abou Dawoud n°4265, Al-Hakim 4/557 qui dit: "C'est un hadith authentique selon les conditions de Mouslim", As-Sahih al-Djami n°6736)
• Le Prophète a dit: "Jésus restera pendant quarante ans après le meurtre du Dajjal. Puis, il mourra et les musulmans prieront (Janaza) sur lui". (Ahmad 9259, Abû Dawud n°4324, Ibn Hibban 8/277 et Al-Hakim 2/595 qui l'a authentifié et Adh-Dhahabi a consenti. Il est aussi rapporté par Ibn Abi Shaiba 15/158 et Ibn Jarir 9/388 d'après le hadith d'Abû Huraira. Ahmad Shakir a gradué sa chaîne sahih dans ses notes de Al-Musnad
)

• D’après Abdoullah Ibn Omar, le l Prophète a dit: « Au cours d’un sommeil, j’ai fait un rêve pendant lequel je faisait le tour de la Kaaba. Soudain, je me suis retrouvé en présence d’un homme au teint basané, aux cheveux crépus, se tenant debout entre deux hommes, la tête laissant échapper des gouttes d’eau. J’ai dit « qui est celui-là ? On me dit « c’est Issa, le fils de Marie » Je me suis mis à tourner le tête quand brusquement je me suis retrouvé devant un homme rouge,de forte corpulence, aux cheveux crépus et à l’œil droit borgne et semblable à un raisin flottant. J’ai dit « qui est celui-là ? On me dit « c’est le Dajjal. Celui qui lui ressemble le plus est Ibn Qatan (un juif médinois issu des bani al Moustalaq) » (Boukhari No 6508)
• D’après Abdoullah Ibn Omar, le Prophète a dit: « Allah dépêchera Issa, fils de Marie qui apparaîtra sous l’apparence de Orwa Ibn Massoud, et il se lancera à la recherche de Dajjal et le fera périr » (Mouslim No 5223)

• Selon An-Nawàs Ibn Sam'àn, le Prophète a dit: "Entre-temps Allâh exalté enverra le Messie, fils de Marie. Il descendra près du minaret blanc à l'Est de Damas. Il portera alors deux vêtements colorés et aura les deux mains posées sur les ailes de deux Anges. Quand il baisse la tête, il en tombe des gouttes d'eau et, quand il la relève, elle laisse couler comme des perles. Aucun Mécréant ne pourra sentir l'odeur du parfum de son haleine sans tomber raide mort. Or le parfum de son haleine va aussi loin que son regard. Ainsi elle court après le Mécréant qu'elle rattrape à la porte de Lod où elle le tue. Puis Jésus viendra à un peuple que Allâh a préservé du Charlatan. (Mouslim)An-Nawàs Ibn Sam'àn, a dit dans le long hadith qu’il a rapporté que le Prophète a évoqué l’histoire du Dajjal au cours d’une matinée et en a exposé les hauts et les bas au point de nous donner l’impression qu’il parcourait un champs de dattiers. Il dit dans sa description : « Il est certes un jeune aux cheveux très crépus et à l’œil effacé. Je peux presque le comparer à Abdal Uzza Ibn Qatan » (Mouslim No 5228)

NB : Lorsqu’on observe bien l’hadith rapporté par Abdallah Ibn Omar, il est plus complet en mentionnant l’aspect du Messie au teint bronzé par le soleil ou basané, aux cheveux crépus, et au milieu de deux hommes d’une part, et de l’autre celui de l’Antéchrist à la forte corpulence et le teint roux ressemblant plus à Ibn Qatan, dans Boukhari No 6508. Et dans Mouslim No 5223, c’est encore une précision de la personne de l’Antéchrist, que le Messie sous l’apparence de Orwa Ibn Massoud, devra vaincre. Les hadiths rapportés par An-Nawas Ibn Sam’àn revient sur le même sujet d’une part en mentionnant l’aspect du Messie en insistant plus sur les cheveux qui laissent tomber des goutes d’eau sans dire qu’ils sont crépus. Et mentionne à la place des deux hommes, deux anges, et le lieu à l’Est de Damas, et nomme l’Antéchrist le Mécréant et le Charlatan. C’est dans Mouslim No 5228, que An-Nawas Ibn Sam’àn dit que l’Antéchrsit est jeune et a les cheveux crépus semblable à Abdal Uzza Ibn Qatan, comme l’avait dit Abdallah Ibn Omar.
« Attention ! Il n’y a pas de prophète ni de Messager entre moi et Jésus, fils de Marie. Souvenez-vous qu’il sera mon Calife après moi auprès de ma communauté, souvenez vous aussi qu’il tuera l’Antéchrist, brisera la croix, abolira le jizya, car il n’y aura plus de guerre. Souvenez vous de lui donner mon salut si quelqu’un d’entre vous le voyait » Tabarani, (No 88, pp34, Pages choisies de hadiths, islam international publications LTD , Ahmadiyya.
• Dans Mâcharikhoul Anwari page 119 et Noroul Absari, page134, le Prophète a dit «le Mahdi c’est moi, c’est par lui que la religion sera fermée comme elle a été ouverte par moi » rapporté par Tabarâni (cité par les layenes)

NB : Dans la sélection de l’Ahmadiyya pour l’hadith de Tabarani est de montrer que le Messie est celui qui viendra après le Prophète et qu’aucun messager ou prophète ne pourra s’insérer entre les deux. Donc il n’y a de messie à part le mahdi = jésus. Mais la sélection des layenes en citant le même auteur Tabarani montre que personne ne s’insérera entre « moi » le Mahdi et Issa, le Messie. Ainsi l’ hadith est complet si les sources sont authentiques.


En définitive on peut dire que nous avons mis en face deux prétendants au titre de Mahdi. Mirza G Ahmad est le Mahdi et le Messie, car pour lui c’est une seule personne. Et il suppose être le seul prétendant et de ce fait le monde se rendra compte de sa vérité avant la fin de trois siècles à compter à partir de 1903. Il meurt en 1908.
Et au même moment Limamou Lahi dit qu’il est le Mahdi et que le Messie viendra après lui. Il meurt en 1909. Et Issa vient en 1909 en ayant 33 ans et assure la mission pendant quarante années c’est jusqu’en 1949. Issa est né en 1876 et Limamou Lahi al Mahdi avait dit que se sera comme prédit par Mohammad, le prophète de Dieu, en revenant sur la question en 1887 quand Issa était encore un enfant âgé de onze ans. Que dire après tout cela, au lecteur d’en juger et d’en apprécier ce qui là. Que Dieu nous donne la meilleure compréhension et la science du discernement. Amine. !
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Re: Le message du Mahdi Limamou Lahi est-il vrai?

Messagepar amine301 » Dim Mai 18, 2008 5:40 pm

vous savé cissé toutes personnes doué de foie et qui mene les genss vers le bon chemin peut autoproclamer mahdi sans consequences.
mais personne ne peut reclamer IMAMOUL MAHDI que si c est Mirza Ghulam bien lui. et si c est le contraire il ne sortira pas les 3ans mais Mirza Ghulam n a pas dit qu il etait IMAMOUL MAHDI mais un MAHDI seulement donc ce n est pas la meme chose mais MOUHAMADOU LIMAMOUL MAHDI s est dit etre IMAMOUL MAHDI c est a dire l IMAM DE TOUS LES MAHDI.
MAIS Mirza Ghulam N A PAS LE MEME NOM QUE MOUHAMED.
et je voudrais savoir le nom de sa mere et de son pere et leur signification.
et je voudrais aussi savoir pourquoi tout le monde dit que INSA aura a sa descente 33ans.
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Re: Le message du Mahdi Limamou Lahi est-il vrai?

Messagepar amine301 » Dim Mai 18, 2008 5:47 pm

vous savé cissé toutes personnes doué de foie et qui mene les genss vers le bon chemin peut autoproclamer mahdi sans consequences.
mais personne ne peut reclamer IMAMOUL MAHDI que si c est bien lui. et si c est le contraire il ne sortira pas les 3ans mais Mirza Ghulam n a pas dit qu il etait IMAMOUL MAHDI mais un MAHDI seulement donc ce n est pas la meme chose mais MOUHAMADOU LIMAMOUL MAHDI s est dit etre IMAMOUL MAHDI c est a dire l IMAM DE TOUS LES MAHDI.
MAIS Mirza Ghulam N A PAS LE MEME NOM QUE MOUHAMED.
et je voudrais savoir le nom de sa mere et de son pere et leur signification.
et je voudrais aussi savoir pourquoi tout le monde dit que INSA aura a sa descente 33ans
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Re: Le message du Mahdi Limamou Lahi est-il vrai?

Messagepar amine301 » Dim Mai 18, 2008 5:54 pm

pourquoi meme les chretien son d accor que insa aura 33ans a sa descente et pas Mirza Ghulam sur quoi il s est base
amine301
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Re: Le message du Mahdi Limamou Lahi est-il vrai?

Messagepar Modou Mbacke » Dim Mai 18, 2008 6:10 pm

Et si le patient est medecin comme lui mais voici

dans ce cas il n'ira pas voir un médecin.
donc remarque inutile.
On ne peut légitimement croire en ces ajouts à la religion après le prophète qui a parachevé de la part de Allah la religion musulmane. Alors les histoires de waliys omniscients et omnipotents ça suffit hein. Ils ont tous été battu et humiliés par les colons et s'ils pouvaient quelque chose ils l'auraient faite.

seul au Sénégal on croit encore à ces sornettes :mrgreen:
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Re: Le message du Mahdi Limamou Lahi est-il vrai?

Messagepar Cissé » Dim Mai 18, 2008 6:21 pm

amine301 a écrit:vous savé cissé toutes personnes doué de foie et qui mene les genss vers le bon chemin peut autoproclamer mahdi sans consequences.
mais personne ne peut reclamer IMAMOUL MAHDI que si c est bien lui. et si c est le contraire il ne sortira pas les 3ans [color=#800000]mais Mirza Ghulam n a pas dit qu il etait IMAMOUL MAHDI mais un MAHDI seulement donc ce n est pas la meme chose mais MOUHAMADOU LIMAMOUL MAHDI s est dit etre IMAMOUL MAHDI c est a dire l IMAM DE TOUS LES MAHDI.[/color]
MAIS Mirza Ghulam N A PAS LE MEME NOM QUE MOUHAMED.
et je voudrais savoir le nom de sa mere et de son pere et leur signification.
et je voudrais aussi savoir pourquoi tout le monde dit que INSA aura a sa descente 33ans

SAlam Amine301,
Peut etre vous ne savez pas bien les révendications de Mirza, si lisez attentivement les notes que j'ai tiré des livres de l'Ahmadiyya, vous comprendrez. Sinon c'est Mirza Mouhammad Sharazi ou le Bab qui a dit qu'il était simplement un Mahdi. Mais Ghulam dit bien qu'il est l'IMAM MAHDI ET ISSA IBN MARIAM. Lisez bien l'article et vous comprendrez.
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