moye a écrit::ne serait ce pas le poète qui est cité dans la sourate " les poètes " ?
Salam! Moye le compagnon auquel je faisais allusion est Hassan boun sabin(radiyallahou anhou)
Je vais vous apporter quelques récits concernant les premières révélations du saint coran au noble envoyé d'Allah.
Et la réaction des mécréants poetes.
Après avoir reçu les premières révélations, le Prophète commença à entrer en contact avec les gens susceptibles de répondre à son appel. Cette période de prêche en secret s’étendit sur 3 années.
Les premiers donc à avoir répondu à cet appel (as-sabiqoun al-awwaloun) furent : Khadija bint Khouwaylid , la mère des croyants ; Zayd ibn Haritha , l’esclave affranchi ; ‘Ali Ibn Abou Taleb , le cousin du Prophète , âgé alors de dix ans ; et Abou Bakr As-Siddiq , l’ami intime de Muhammad . Ceux-ci embrassèrent l’islam dès les premiers jours de l’appel.
Abou Bakr, appelé auparavant ‘Atiq, s'investit par la suite dans l'appel à l'islam. C'était un homme familier aimable et très simple ayant du caractère et enclin au bien. Les hommes de sa tribu le fréquentaient, se familiarisaient avec lui, pour ses connaissances, son commerce et sa bonne compagnie. Il se mit à appeler ceux qui avaient confiance en lui, ses protégés et ceux qui le fréquentaient. Grâce à son appel, ‘Othman ibn Affan, Az-Zoubair ibn Al-Awwam, Abdour-Rahman ibn ‘Awf, Sa’ad ibn Abi Waqqas et Talha ibn ‘Oubaydillah embrassèrent l'islam.
On compte aussi parmi les premiers musulmans Bilal ibn Rabah . Embrassèrent ensuite l'islam Abou 'Oubayda 'Amir ibn Al-Jarrah, Abou Salma ‘AbdAllah ibn ‘Abdel-Asad, Al-Arqam ibn Abil-Arqam, ‘Othman ibn Madh’oun, 'Oubayda ibn Al-Harith, Sa’id ibn Zayd et sa femme Fatima bint Al-Khattab sœur de ‘Omar ibn Al-Khattab, Khabbab ibn Al-Art, ‘Abdullah ibn Mas’oud et bien d'autres.
Ils appartenaient tous à des fractions de la tribu de Qouraich et embrassèrent l'islam en secret. Le Messager d'Allah se réunissait avec eux et les orientait vers la religion en cachette parce que l'appel en était encore à sa phase individuelle et secrète.
La Prédication Ouverte Au Peuple De Qouraich
Le nombre des adeptes de la nouvelle religion atteignit un peu plus de la quarantaine, comprenant hommes et femmes. La nouvelle de l’appel – pourtant secret depuis près de trois ans – parvint aux qouraïchites et la renommée de l’Islam se répandit à la Mecque. Alors Allah ordonna à Son Envoyé de prêcher publiquement, proclamant la vérité qui lui avait été révélée et invitant ouvertement les gens à y adhérer.
Les versets suivant furent révélés :
{ Expose donc clairement ce qu'on t'a commandé et détourne-toi des associateurs }
[ Sourate 15 : verset 94 ]
{ Et avertis les gens qui te sont les plus proches.
Et abaisse ton aile [sois bienveillant] pour les croyants qui te suivent }
[ Sourate 26 : versets 214-215 ]
{ Et dis : “Je suis l'avertisseur évident” }
[ Sourate 15 : verset 89 ].
Le Messager d’Allah ne tarda pas à exécuter les ordres d’Allah et monta un jour sur le mont As-Safa où il s'écria : « Ô ! Bani Fihr ! Ô ! Bani 'Ady !». Les qouraïchites - qui jusqu'alors ne s'étaient pas vraiment souciés de la nouvelle religion - se rassemblèrent pour l'écouter. Parmi eux, se trouvait Abou Lahab, oncle paternel de Muhammad.
Le Prophète dit :
« Me croiriez-vous si je vous disais qu'il y a dans la vallée des cavaliers prêts à vous attaquer ? ». *
Il répliquèrent : « Oui ! Et tu ne nous a jamais menti ». Le Prophète reprit : « Alors sachez que je viens vous avertir de l'approche d'un châtiment terrible ».
Abou Lahab lui répondit : « Que tu périsses aujourd'hui même ! Est-ce pour cela que tu nous as réunis ? »
Alors Allah révéla la sourate Al-Masad :
{ Que périssent les deux mains d'Abu-Lahab et que lui-même périsse }
[ Sourate 111 : verset 1 ].
Ce récit est rapporté par Al-Boukhari d'après Ibn 'Abbas.
L'exposé De La Vérité Et La Réaction Des Associateurs
Les Qouraichites refusèrent catégoriquement de répondre à cet appel sous prétexte qu’ils possédaient déjà une religion, celle héritée de leurs ancêtres. Celle-ci était devenue une tradition bien ancrée en eux, et partant de là, très difficile à renier. Le Prophète les invita à libérer leur esprit de ce cloisonnement façonné d’habitudes et de traditions, et les appela à se référer à la logique et la raison, leur démontrant que les fausses divinités qu’ils adoraient ne leur servaient à rien et qu’ils ne leur vouaient un culte que par pure tradition.
Le Messager d’Allah commença à adorer Allah au vu et au su de tous. Son appel avait obtenu davantage de réactions favorables. Les gens, un à un entraient dans la religion d'Allah. Régnaient entre eux et les membres de leur famille réfractaires à la conversion, la haine, la distanciation et l'intransigeance.
Le Groupe Consultatif Pour Empêcher Les Pèlerins D'écouter L'appel
La publication de l'appel eut lieu quelques temps avant l'approche du pèlerinage. Les Qouraichites savaient que les délégations des arabes allaient leur parvenir pour y participer. Alors, ils considérèrent nécessaire de dire un mot aux arabes au sujet de Mohammad de manière à ce que l'appel de celui-ci n’ait aucun effet dans leurs esprits. Un groupe d’entre eux se réunit chez Al-Walid Ibn Al-Moughira pour se concerter sur ce qu'il fallait dire. Al-Walid leur conseilla de tenir le même langage et de ne pas diverger pas au point de se contredire ou d'inscrire leurs propos dans une situation de porte-à-faux. Ils lui demandèrent de leur proposer son opinion. Al-Walid répondit : « Mais non ! Proposez, et moi j'écoute».
Ils dirent : « Nous dirons que c'est un devin ». Al-Walid dit : « Non ! Par Allah, ce n'est pas un devin. Nous avons vu les devins. Il n'a ni le chuchotement (zamzamah), ni la prose d'un devin ». Ils dirent : « Alors nous dirons que c'est un fou ». Al-Walid reprit : « II n'est pas fou. Nous l'avons vu le fou et nous savons le reconnaître. Il n'en a ni l'agressivité, ni l'agitation, ni la confusion ». Ils dirent : « Donc nous dirons que c'est un poète ». Al-Walid refusa en disant : « Ce n'est pas un poète. Nous connaissons la poésie dans tous ses genres : Ar-Rajaz, Al-Hazj, Al-Qarid, Al-Makboud et Al-Mabsout. Non, ce n’est pas un poète ». Ils dirent : « Nous dirons que c'est un magicien ». Al-Walid dit : « Ce n'est pas un magicien. Nous avons vu les magiciens et leur magie. Il ne fait pas de nœud pour y souffler ». Ils demandèrent : « Que devons-nous dire alors ? » Al-Walid dit : « Par Allah, il ne fait pas de doute que sa parole est agréable élégante, intelligente et rare. Vous ne direz jamais rien de tout cela sans qu'on ne sache que c’est faux. Le mieux que vous puissiez dire à son sujet est ceci : « C'est un magicien qui vous apporte une parole magique séparant l'homme de son père, de son frère, de sa femme et de son clan - Fuyez-le donc ! »
A propos d'Al-Walid Ibn Al-Moughira, Allah révéla les versets suivants :
{ Laisse-Moi avec celui que J'ai créé seul, et à qui J'ai donné des biens étendus, et des enfants qui lui tiennent toujours compagnie, pour qui aussi J'ai aplani toutes difficultés. Cependant, il convoite [de Moi] que Je lui donne davantage.
Pas du tout ! Car il reniait nos versets (le Coran) avec entêtement. Je vais le contraindre à gravir une pente.
Il a réfléchi. Et il a décidé. Qu'il périsse ! Comme il a décidé ! Encore une fois, qu'il périsse; comme il a décidé !
Ensuite, il a regardé. Et il s'est renfrogné et a durci son visage. Ensuite il a tourné le dos et s'est enflé d'orgueil.
Puis il a dit : “Ceci (le Coran) n'est que magie apprise, ce n'est là que la parole d'un humain” }
[ Sourate 74 : versets 11 à 25 ]
Après que le conseil fût d'accord sur cette décision, les membres se placèrent le long des chemins qu'empruntaient les gens pour se rendre au pèlerinage. Toutes les fois que quelqu'un passait, ils le mettaient en garde contre Mohammed . Ainsi, les arabes s'en retournèrent après le pèlerinage, imprégnés de l'affaire du Messager d'Allah que l'on citait désormais dans toute l'Arabie.
A la fin du pèlerinage, les Qouraichites réfléchirent sur les moyens de supprimer l'appel à l’Islam en l'étouffant au berceau. Dans cette perspective ils recoururent à la moquerie, le dénigrement, le persiflage, le démenti et la ridiculisation, l'objectif étant de décourager et de démoraliser les musulmans. Les accusations burlesques et de grossières injures fusèrent à l'égard du Messager d'Allah que l'on appelait aussi le fou. On le taxait de magicien et de menteur, on l'accueillait avec des regards perçants expressifs d'une soif de vengeance, de sentiments de dépit et de rage.
Les Qouraichites dénaturaient les enseignements du Prophète et diffusaient de fausses informations sur son identité et sa personnalité, de telle manière à ce que les gens n'aient pas le temps de méditer son appel. Ils traitaient le Coran de mensonge, insinuant qu’il était une parole inventée par Mohammed ou une autre personne.
A ce sujet, Allah dit :
{ Les mécréants disent : “Tout ceci n'est qu'un mensonge qu'il (Mohammed) a inventé, et où d'autres gens l'ont aidé”. Or, ils commettent là une injustice et un mensonge. Et ils disent : “Ce sont des contes d'anciens qu'il se fait écrire !
On les lui dicte matin et soir ! ” Dis : “L'a fait descendre Celui qui connaît les secrets dans les cieux et la terre.
Et IL est Pardonneur et Miséricordieux”. Et ils disent : “Qu'est-ce donc que ce Messager qui mange de la nourriture
et circule dans les marchés ? Que n'a-t-on fait descendre vers lui un Ange qui eût été avertisseur en sa compagnie ?
Ou que ne lui a-t-on lancé un trésor ? Ou que n'a-t-il un jardin à lui, dont il pourrait manger (les fruits) ? ”
Les injustes disent : “Vous ne suivez qu'un homme ensorcelé”. Vois à quoi ils te comparent ! Ils se sont égarés.
Ils ne pourront trouver aucun chemin }
Voilà qu'Allah nous guide et nous compte parmi ses élus.
Wassalam
Maintiens le lien avec celui qui te fuit, sois bon avec celui qui t'a causé du tort, et dis la vérité même si elle est à ton détriment
L'opprobre n'est pas attaché à la personne insultée mais à celui qui se nourrit d'injures.
FRANCE= Force de Rapatriement des Africains Non Connus par l'Europe