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[pdg]

chers frères et soeurs en islam, n'oubliez pas que dimanche et lundi sera jour de tasouha et d'achoura, et le saint prophète(ASWS) nous recommande de le jeûner et pour une récompense d'absolution des péchés d'une année

[hadamarémé]

chers frères et soeurs en islam, n'oubliez pas que dimanche et lundi sera jour de tasouha et d'achoura, et le saint prophète(ASWS) nous recommande de le jeûner et pour une récompense d'absolution des péchés d'une année

Salam! neveu barakallahou fikoum je viens d'en faire autant dans l'autre sujet RAPPEL.
wasalam

[hadamarémé]

Salam! Rappel LA RETENUE

Il arrive souvent que des circonstances de force majeure accablent certains gens dans leur santé, leur nourriture ou leur entourage, et que ces circonstances durent et s'aggravent, variant en nature et en ampleur. Toutefois, malgré leur infortune, ces gens ne s'abaissent jamais à apitoyer qui que ce soit sur leur sort, ni ne plient l'échine devant l'adversité. Ils se refusent à afficher leur misère, à tel point que ceux qui ne sont pas au courant de leur adversité ne les croient pas dans le besoin.

Ceux-là, dont le souci constant est de sauvegarder leur dignité et leur fierté, méritent bien les soins des âmes charitables, et leurs concours, pour les sortir de leur infortune et préserver leur dignité.

Textes du Saint Coran:Dieu Tout-Puisant a dit : "Aux besogneux qui ont été réduits à la misère pour s'être consacrés à la cause d'Allah, qui ne peuvent parcourir la terre et que celui qui ignore leur état les croit riches, qui sont reconnaissables à leur aspect, qui ne demandent pas l'aumône avec importunité, Allah sait parfaitement ce que vous leur aurez distribué en bonnes oeuvres" (2 : 273)

De la Sounna

Selon Abou Hourayra le Prophète Mohammed a dit : "La richesse n'est pas dans l'abondance des biens terrestres, la véritable richesse est celle de l'âme".

D'après Hakim ibn Hizam le Prophète dit aussi : "La main haute est meilleure que la main basse ; charité bien ordonnée commence par ceux dont tu as la charge. La meilleure aumône est celle qu'on fait avec largesse. Qui s'abstient par dignité Dieu le pourvoit"

Abou Hourayra rapporte le hadith suivant : "Le pauvre n'est pas celui qui quête une chouchée de pain et une datte ; c'est celui qui ne trouve personne pour l'aider. Il est tellement discret qu'on ne le remarque pas pour lui faire l'aumône ; il ne tend point la main vers les gens"

Commentaire

La dignité, grande qualité morale, est signe de haute condition, de grandeur d'âme et de confiance en Dieu. celui qui s'en pare réussit à :

(a) Se prémunir contre l'humiliation de demander la charité, et la flétrissure du refoulement ;

(b) S'attirer l'estime de Dieu et des hommes, comme l'attestent ces hadiths : "Dieu aime le magnanime digne, et abhorre le précaricateur méprisable, demandeur insistant". "Renonce à convoiter les biens des gens, ils t'aimeront"

(c) éloigner le spectre du souci et du chagrin qui naît de la convoitise et de la cupidité.

La dignité est donc synonyme de sérénité et de paix, comme le souligne le Prophète : "La richesse n'est pas dans l'abondance des biens. La véritable richesse est celle de l'âme";

(d) Pousser à chercher du travail et à gagner honnêtement sa vie, ce qui préserve la dignité humaine et assure le bon fonctionnement de la société.

L'Islam n'a cessé de louer les hommes honnêtes : le Prophète a dit : "Dieu aime son serviteur croyant, indigent, digne, père de famille", et lui a donné la priorité sur les autres nécessiteux.

Il est donc de notre devoir de soutenir ces nécessiteux qui restent dignes dans leur infortune, en les aidant discrétement pour sauvegarder leur dignité et sans le leur rappeler afin de ne pas les blesser. N'oublions pas que Dieu Tout-Puissant nous a maintes fois prévenus : "Ne faites pas l'aumône de la partie la plus vile de vos biens" (2 : 267) "Vous n'atteindrez à la vertu parfaite que lorsque vous aurez fait l'aumône de ce que vous chérissez le plus" (3 : 92)

Bonne méditation
wasalam

[hadamarémé]

Salam quelques rappels L'APPEL A LA QUETE DU SAVOIR


La science est A l'Islam ce que la vie est à l'homme.

La religion islamique n'a trouvé et ne trouvera meilleur réceptacle ni meilleur garant qu'auprès des hommes de science et de culture. L'Islam, de par sa nature même, impose à ses adeptes d'être instruits, puisque les vérités qu'il énonce et sur lesquelles il repose ne sont nullement des rituels hérités, mais des vérités issues d'un Livre Saint, et d'une Sounna éclairée. On ne peut cependant prétendre appréhender ces vérités par une simple lecture des textes sacré ; seule pourrait y accéder une communauté peuplée d'esprits avertis, d'intelligences remarquables et nourrie de grandes valeurs spirituelles.

C'est pour cela que Dieu l'Omniscient a honoré les savants. Le Prophète Mohammed, s'adressant aux musulmans en la personne de Abou Dharr, dit: "O Abou Dharr, sache qu'enseigner un verset du Coran est meilleur que cent prières, et si tu t'en vas enseigner un chapitre de science, que l'on sen serve ou non, cela est meilleur que si tu Priais mille fois".

Répondons donc à l'appel de l'Islam et cherchons le savoir auquel il nous exhorte.

Textes

Du Saint Coran

Dieu Tout-Puisant a dit :

(a) "Voilà les paraboles que Nous proposons aux hommes, mais seuls les esprits sensés les entendent". (29 : 43)

(b) "C'est ainsi que les vrais savants d'entre les serviteurs de Dieu le craignent" (35 : 28)

(c) "Dis, sont-ils égaux, ceux qui ont reçu la science et ceux qui l'ignorent ? Seuls ceux doués d'un esprit sensé sauront y réfléchir". (39 : 9)

(d) "Le Seigneur élèvera les croyants, et ceux qui ont reçu la science à des places honorables. Il est parfaitement au courant de vos actions". (58 : 11)

De la Sounna

D'après Mou'awiya, le Prophète Mohammed a dit : "Quand Dieu veut combler de bienfaits un homme, il l'éclaire en sciences religieuses".

Selon Anas, le Prophète a dit aussi : "Qui s'en est allé rechercher la science est sur la voie de dieu jusqu'à son retour".

D'après Abou Hourayra, le Prophète a dit encore : "Qui a caché un savoir qu'on aurait sollicité auprès de lui, sera bridé d'un mors de feu le jour de la Résurrection'.

Commentaire

L'Islam est la religion du savoir, il exhorte à l'instruction et honore les hommes de science à qui il accorde avec les Prophètes le droit d'intercession le Jour de la Résurrection. C'est à eux que s'appliquent ces paroles du Prophète Mohammed : "Trois catégories de personnes peuvent intercéder auprès de Dieu le Jour de la Résurrection : Les Prophètes, les savants et les martyrs".

A plusieurs reprises, le Très-Haut invite les musulmans à se nourrir de culture et de savoir: "Il serait préférable que les croyants ne partent pas tous en campagne. Que quelques uns restent en retrait pour s'instruire en matière de religion afin d'en avertir leurs compagnons quand ils seront de retour et de leur apprendre à craindre Dieu" (9 : 122). Le Prophète multipliait également les appels dans ce sens : "Si, grâce à toi, un seul homme est remis sur le droit chemin, cette action est meilleure pour toi que toutes les richesses". "Dieu n'a point été adoré de meilleur culte que par l'instruction religieuse ; et la science n'est acquise que par l'instruction". "Qui a suivi un chemin à la recherche d'un savoir, Dieu le mènera sur le chemin du paradis, les anges étendent leurs ailes sur lui en guise de satisfaction de son entreprise".

La raison pour laquelle l'Islam encourage au savoir est que Dieu aime les serviteurs qui l'adorent d'un culte loyal, d'une foi éclairée ; non d'un culte aveugle, celui des ignorants fanatiques, qui nuisent à eux-mêmes en faisant tort à la religion qu'ils croient servir. Le Prophète Mohammed a dit : "Un seul érudit est plus fort dans le combat contre Satan que mille adorateurs réunis".

Il existe quatre types de personnes qui recherchent le savoir :

1. Celui qui s'instruit et tire bénéfice de son savoir, en fait bénéficier d'autres, et l'harmonise avec ses actes.

2. Celui qui s'instruit, titre bénéfice de son savoir, le tait et n'en fait bénéficier personne.

3. Celui qui s'instruit, fait bénéficier d'autres de son savoir sans aucun profit pour lui-même.

4. Celui qui s'instruit, ne tire nullement bénéfice de son instruction, et n'en fait profiter personne.

Le meilleur de ceux-là est le premier, et le moins bon est le dernier. Faisons donc du savoir une passion, et demandons à Dieu de nous éclairer, afin d'être des gens de science actifs et écoutés.

Bonne méditation
Wasalam

[msin]

salam aleykoum
tonton, ALLAH ganna ambaradji, na ndjidi touwaxou.
bonne lecture a tout le monde

[hadamarémé]

salam aleykoum
tonton, ALLAH ganna ambaradji, na ndjidi touwaxou.
bonne lecture a tout le monde

Salam! lenmé amina ossu kofumanto nda

RAPPEL: LA CONFRATERNITE ISLAMIQUE


Le musulman, de par sa foi, n'aime et ne déteste que pour Dieu Tout-Puissant. Nous ne saurons trouver d'ailleurs en l'Islam un motif de séparation ou de recherche de l'isolement. Au contraire, tout dans ses principes n'est qu'appel à l'union, en vue d'instituer une société d'amour, d'entraide et de paix. L'Islam prêche la confraternité qui est à la base de toute relation humaine. Les incidents inévitables qu'engendrent parfois la course au gain et les divergences d'opinion relatives à des notions comme la justice, le bien..., ne sauraient en aucun cas faire oublier la raison de la Création des hommes et de leur existence sur terre.

Ainsi, il est du devoir de tous les musulmans et de tous ceux à qui incombe la mission de prêcher l'Islam, de considérer à sa juste valeur la grandeur de leur foi, qui fait de la fraternité un principe et une voie de la paix.

Textes

Du Saint Coran

Dieu Tout-Puisant a dit :

(a) "Les croyants sont frères. Ramenez la paix entre vos frères, et craignez Dieu, si vous cherchez Sa miséricorde". (49 : 10)

(b) "Rappelez-vous les bienfaits dont Dieu vous a comblés : d'ennemis que vous étiez, Il fit de vous des coeurs unis ; ainsi de par Sa grâce vous êtes tous devenus frères". (3 : 103)

(c) "O Hommes, Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle et Nous vous avons organisés en nations et tribus, pour que vous fassiez connaissance les uns avec les autres. Le plus méritant d'entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux. Dieu l'Omniscient est bien informé". (49 : 13)

De la Sounna

Le Prophète Mohammed a dit :

(a) "Le croyant est celui qui cherche la compagnie des autres. Aussi n'y a-t-il guère de bien à attendre de celui qui répugne au commerce d'autrui ou refuse qu'on cherche sa compagnie".

(b) "Evitez le soupçon ; il constitue le pire des propos. Ne vous espionnez pas les uns les autres ; ne vous disputez pas ; ne vous enviez pas ; ne vous haïssez pas ; ne vous fuyez pas les uns des autres ; et soyez, peuple de Dieu, frères comme Dieu vous l'a commandé... Le musulman est frère du musulman, il ne doit ni être injuste envers lui, ni l'abandonner, ni le mépriser. Il suffit pour être dans le mal que l'individu méprise son prochain croyant. "Verser le sang d'un musulman, le dépouiller de ses biens, l'outrager dans son honneur sont des actes strictement interdits".

(c) "Soutiens ton frère, qu'il soit oppresseur ou opprimé". Quelqu'un a dit : "Je le soutiens s'il est opprimé, comment le ferai-je s'il est oppresseur ?" Le Prophète répondit: "tu l'empêcheras d'opprimer les autres ; en cela tu le soutiens".

Commentaire

Les charges de l'homme sur terre sont énormes, et les difficultés innombrables. Or l'homme, seul, ne peut résister longtemps à l'adversité et ne peut se passer de ses semblables. Il a été dit : "L'individu est petit par soi-même, grand par ses semblables."

Cette confraternité est l'âme de la foi et des sentiments qui animent le musulman qui ne vit que par ses frères et pour eux, comme le proclame le Tout-Puissant: "O Hommes, Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle..." Le prophète affirme dans ce même ordre d'idées : "Vous êtes tous issus d'Adam, et Adam a été créé de terre."

Nourri de ce principe, l'Islam n'a pas cessé de combattre toute forme de tyrannie et d'égoïsme, non par la violence, mais par des sentiments de fraternité noble, enseignant au musulman que la vie ne saurait appartenir à un individu seul, et qu'il n'est que par la communauté.

La confraternité musulmane transparaît dans le rejet de tout ce qui peut nuire au musulman. Le Prophète Mohammed l'a souligné ainsi : "L'exemple des musulmans dans leur amour, leur cordialité et leur humanité, est semblable d'un corps ; quand l'un de ses membres souffre, tous les autres membres sont atteints de fièvre." Le musulman, mû par ces sentiments, sera sans cesse à l'écoute de son prochain, allégeant ses peines et partageant ses souffrances.

Elle transparaît aussi dans l'amour et la recherche du bonheur de tous les musulmans, dans l'action inlassable pour la réalisation du bien. La confraternité exige donc de tout musulman d'être solidaire de son prochain chaque fois qu'un malheur s'abat sur un membre de la communauté. Le Prophète a dit : "Qui a soutenu un opprimé jusqu'à ce que justice lui soit rendue, Dieu affermira ses pieds sur le chemin, le jour où les pieds trébucheront".

C'est ainsi qu'on vécu nos glorieux ancêtres, dans la confraternité élevée au rang de piété et dans la paix. La nation islamique ne retrouvera cette sérénité et cette gloire passée qu'en retrouvant cette confraternité, cet amour du prochain et cette solidarité que l'islam a si bien inculqués à nos ancêtres.
Bonne méditation
Wasalam

[hadamarémé]

Salam! RAPPEL EVITER LES SITUATIONS SUSPECTES


Les préeeptes de l'Islam reposent sur l'obligation de faire le bien et l'interdiction du mal, afin de délivrer les croyants de leurs mauvaises passions et de les faire vivre en conformité avec la loi.

Agissant dans ces limites, le croyant aura une parfaite connaissance de ce qui est permis et de ce qui est prohibé. Mais il arrive parfois qu'il soit en présence de faits ou d'événements dont il ne peut distinguer la nature licite ou illicite ; c'est le cas même des faits suspects. Le croyant se doit alors d'éviter ce genre de situations, de peur d'outrepasser les limites du permis. C'est à cette fin que l'Islam a adopté vis-à-vis des situations douteuses une position claire, qui, si elle est respectée, permet de préserver la dignité de l'individu, de sauvegarder l'inviolabilité de sa religion et son honneur, dans ce monde et dans la vie future.

Textes du Saint Coran Dieu Tout-Puisant a dit : (a) "..A ceux qui suivent l'envoyé, le Prophète illettré, dont la venue est annoncée dans la Torah et l'Envagile, qui leur recommande de faire le bien et leur interdit le mal, qui leur permet l'usage des aliments excellents et licites et leur défend ceux qui sont impurs, qui les délivre de leurs fardeaux et les soulage de leurs chaînes" (7 : 157).

(b) "Epargne-moi la honte, le jour où les hommes seront ressuscités ; le jour où richesses et enfants ne seront d'aucune utilité, sauf pour ceux qui se présenteront devant Dieu avec un cœur pur." (26 : 87-89).

De la Sounna

Abou Abdallah ibn Bachir a dit : "J'ai entendu le Prophète dire : "Ce qui est licite est évident, ce qui est illicite l'est aussi ; entre les deux, il y a des situations douteuses que beaucoup de gens ignorent. Quiconque sait éviter ces situations douteuses sauvegarde sa foi et son honneur ; celui qui y succombe se retrouve dans l'illicite comme un berger près d'une propriété interdite, risquant d'y faire paître son troupeau. Tout seigneur possède un avoir défendu et protégé, celui de Dieu est ce qu'il a prohibé...".

Le Prophète Mohammed a dit aussi : "Il m'arrive de rentrer chez moi et de trouver une datte sur ma couche. Sur le point de la manger, je crains qu'elle ne soit destinée à l'aumône, c'est alors que je la dépose.".

Abou Mohammed Al-Housayn ibn Ali ibn Abi Talib dit : "J'ai retenu du Prophète ce conseil : "laisse ce dont tu doutes pour ce dont tu ne doutes pas".

Commentaire

Les actions de l'homme relèvent de trois registres : le licite. l'illicite et le douteux. Mais beaucoup de gens ne savent pas où classer ce dernier en l'absence de preuves tangibles permettant de le placer dans le premier ou le second registre. Seuls ceux que Dieu a éclairés de Sa science le peuvent avec bonheur. Pour que le croyant ne soit pas induit en erreur par ignorance. Dieu lui a commandé d'éviter tout ce qui prête à suspicion, d'où le Hadith : "laisse ce dont tu doutes pour ce dont tu ne doutes pas". Agissant ainsi, le croyant ne peut qu'être récompenser en retour : si le cas douteux relève de l'illicite, il aura ainsi évité un péché, et s'il relève du licite, son intention aura été des plus louables. L'exemple du Prophète est à cet égard édifiant, puisqu'il a reposé la datte de peur qu'elle ne soit destinée à l'aumône, et se justifie encore davantage avec la comparaison qu'il établit entre le cas de doute et la propriété inviolable des seigneurs.

Le musulman doit être son propre censeur, gardant constamment sa conscience en éveil, faisant de l'exemple du Prophète un modèle de conduite, pour épargner à sa communauté de nombreux dangers dont la cause est souvent une situation douteuse.

Bonne méditation
Wasalam

[hadamarémé]

Salam Le bienfait de la Science et de ses gens, face aux contradicteurs ignorants
Al-Imâm Ibn Qayyîm al-Djawziyyah
De nombreux Imâms ont clairement déclaré que la meilleur des actions après les devoirs obligatoires est la recherche de la science. Ach-Châfi’î a dit : « Il n’y a rien après les devoirs obligatoires qui soit meilleur que la recherche de la science. » C’est ce que ses compagnons ont raconté comme étant son opinion. Cela a aussi été déclaré par Sufyân al-Thawrî, et les Hanafîtes ont rapporté ceci de Abû Hanîfah.

Trois opinions ont été rapportées de l’Imâm Ahmed [Ibn Hanbal] :

La première est : Ce qu’il y a de meilleur [après les devoirs obligatoires] c’est la science. Il est rapporté qu’il lui a été demandé : « Quel est la chose la plus aimée pour vous ? S’installer la nuit à copier [des textes] ou bien offrir des prières surérogatoires ? Il dit : Vos copies [des textes] et l’apprentissage des sujets de votre religion, c’est ce qui est le plus aimé pour moi ». Al-Khallâl a cité beaucoup de textes de lui dans « Kitâb al-’Ilm » sur le bienfait de la science, à titre d’exemple il dit : « La science pour les gens constitue un plus grand besoin pour eux, que la nourriture et la boisson. »

La seconde est : Ce qu’il y a de meilleur en action après les devoirs obligatoires est la prière surérogatoire, et il a cité comme preuve de ses dires : « Sachez que la meilleure de vos actions est la prière » [1] et le hadîth d’Abû Dharr, quand il lui a demandé [au Prophète] au sujet de la prière, il dit : « Il est le meilleur de ce qui a été prescrit. » [2] Et il cita encore, lorsque le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) fut interrogé sur celui qui serait près de lui au Paradis [et qui est celui] qui fait beaucoup de prostration [Soudjoûd] [3], et cela signifie la prière. Et il en est de même de ses dires dans un hadîth réputé : « Faites beaucoup de prosternation, car il n’y a pas une prosternation que vous fassiez pour Allâh sans qu’Allâh vous élève d’un degré de cette façon et vous enlève de cette manière un péché. » [4] Et il y a beaucoup d’autres ahâdîth qui parlent des vertus de la prière.

La troisième opinion est : Celle-ci [la prière] est [équivalent] au Djihâd, et il [l’Imâm Ahmad] dit : « Je ne peux penser à quoique ce soit qui soit égal au Djihâd. » [5] Et il n’y a aucun doute que la plupart des ahâdîth parlent de la prière et du Djihâd.

Quant à Mâlik : Ibn al-Qâssim a dit : J’ai entendu Mâlik dire : « Certaines personnes ont perpétué l’adoration et ont ignoré la science, alors ils sont sortis [en rébellion armée] contre la Ummah [Communauté] de Muhammad. S’ils avaient recherché la science, ils se seraient éloignés de cela. » Mâlik a dit : « Abû Mûsa al-Ash’ârî a écrit à ’Umar Ibn al-Khattâb : Il y a des gens avec nous qui lisent le Qor’ân en un nombre comme cela et cela. ’Umar lui répondit en lui disant de leur attribuer un salaire de « bayt al-Mâl » [trésorerie de l’état islamique]. L’année suivante, il lui écrivit de nouveau afin de lui dire que beaucoup de gens, plus qu’avant encore, lisent le Qor’ân. ’Umar lui répondit en lui disant d’effacer leurs noms du registre : « J’ai peur que les gens soit hâtifs dans la lecture du Qor’ân sans comprendre correctement la religion, alors ils déformeront ses significations. »

Suite inchallah

[hadamarémé]

Salam! Suite... [6]
Les deux meilleurs [bienfaits] déjà acquis par les esprits et obtenus par les cœurs, et avec lesquels l’adorateur reçoit la dignité dans ce bas-monde et l’au-delà : c’est la science [’Ilm] et la foi [Imân]. C’est pourquoi les rassemblant l’un et l’autre, Allâh - Subhânahu - dit :

« Tandis que ceux à qui le savoir et la foi furent donnés diront : Vous avez demeuré d’après le Décret d’Allâh, jusqu’au Jour de la Résurrection »

[7] Et Il dit : « Allâh élèvera en degrés ceux d’entre vous qui auront cru et ceux qui auront reçu le savoir »

[8] Ceux-ci [les croyants] sont l’élite et l’essence [pure] de l’existence, ceux dignes d’obtenir les degrés supérieurs. Mais la plupart des gens fautifs quant à l’appellation véritable de la science et de la foi, auxquels se rapportent la vraie béatitude et de la vraie dignité de sorte que toute secte [groupe] croit que ce qu’elle a de savoir et de foi, propre à elle, sauve du feu et que toute autre science n’élève à aucun degré [de mérite]. C’est la raison pour laquelle, les gens [de ces sectes], ont mis leurs propres esprits [âmes] en déroute loin du chemin de la science [Science] et de la foi [Imân] que le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) avait apportés et auxquels il a appelé sa communauté [Ummah]. De même, il [le Prophète] et ses Compagnons [Sahâbah] venus après lui, suivaient cette voie [Manhâj] ainsi que ses traditions [Athar].

Et certes toute secte [groupe/partie] a cru le fait que la science soit la sienne, le prenant ainsi comme motif de sa joie tel que cité dans le verset :

« Mais ils se sont divisés en sectes, chaque secte exultant de ce qu’elle détenait. »

[9] Mais ce qu’ils ont [de science] n’est que paroles, opinions [personnelles] et mensonges. Et la science [véritable] vient avant la parole [Kallâm] comme l’a dit Hamâd Ibn Zayd [10] : J’ai demandé à Ayyoûb [11] : La science est-elle plus utilisée avant qu’aujourd’hui ? - Il me répondit : « Aujourd’hui la parole est ce qui domine, alors qu’avant c’est la science qui prenait le devant [sur la parole] »

C’est ainsi que se fait la différence entre la science [al-’Ilm] et la parole [al-Kallâm]. Les ouvrages récents sont nombreux, les discussions, polémiques et facultés d’esprit [au débat] sont nombreuses, mais la science est cependant la plus absente d’entre eux. Et c’est pour cela que le Messager (sallallahu ’alayhi wa sallam) est venu avec ce qu’Allâh - Subhânahu - lui a dit :


« A ceux qui te contredisent à son propos, maintenant que tu en es bien, informé »
[12] Et Il dit : « Mais si tu suis leurs passions après ce que tu as reçu de science »

[13] Et Il dit dans le Qor’ân : « Il l’a fait descendre en toute connaissance »

[14] Et cela pour dire [que dans le Qor’ân] Il [Allâh] a fait descendre Son savoir [Ilm].

Un jour mon SHeikh [Ibn Taymiyyah] me dit une fois en décrivant ces gens concernés [aux cœurs vide de science et de foi] : « Ils ont erré [à passer leur temps] chez les maîtres des doctrines [al-Madhâhib] pour ne gagner que les plus basses des choses. Il te suffit pour preuve sur cela, le fait que tu puisses les voir en contradictions, en désaccord total les uns envers les autres, ce qui ne provient pas d’Allâh, et Allâh - Ta’âla - dit :


« Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S’il provenait d’un autre qu’Allâh, ils y trouveraient certes maintes contradictions ! »
[15]

à Suivre inchallah
Bonne méditation
Wasalam

[hadamarémé]

Salam! Suite et fin
Cela indique le fait que ce qui provient de la part d’Allâh - Subhânahu - n’a pas de contradiction. De même, tout désaccord et contradiction ne proviennent pas de Lui. Comment est-ce que les opinions [personnelles], les choix et les pensées peuvent être une religion qui fait commettre le faux et juger avec Allâh et Son Messager ? « Subhânak ! » [Gloire à Toi - Allâh] - Que c’est un énorme mensonge !

C’est ainsi que la science par laquelle les Compagnons se rappelaient réciproquement, était une science autre que celle de ceux qui sont des contradicteurs menteurs [Mukhtalifîn Kharâssîn]. Tout comme le raconte al-Hâkim dans « al-Tardjamat » [biographie] de Abû ’Abdullâh al-Bukhârî qui dit : « Les compagnons du Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) avaient l’habitude pendant leur réunions, de se rappeler réciproquement le Livre [Qor’ân] de leur Seigneur et la Sounnah de leur Prophète, sans aucunement se référer entre eux à des opinions personnelles et raisonnements analogiques. » Et certes sont excellents les dires qui disent :

La science [al-’Ilm] : C’est ce qu’Allâh a dit, Son Messager a dit, les Compagnons ont dit et non pas des dissimulations.


La science [al-’Ilm] n’est ni un désaccord insensé semé entre le Messager et entre les opinions des juristes.


Ni les abjurations des Attributs divins afin de ne pas faire de comparaisons et d’interprétations. [16]
Notes
[1] Hadîth Hassan - bon - Inshâ-Allâh

[2] Hadîth faible - dha’îf

[3] Rapporté par Muslim

[4] Rapporté par Muslim

[5] Rapporté par al-Bukhârî

[6] Kitâb « Miftah Dar as-Sa’âda » de Ibn al-Qayyîm, 1/220

[7] Coran, 30/56

[8] Coran, 58/11

[9] Coran, 23/53

[10] Hammâd Ibn Zayd Ibn Ibrâhîm , l’un des plus grand SHeikh de son temps en Irak. Parmi les meilleurs rapporteur de hadîth de son temps. Il est mort en l’an 179 H - (795 apr. J.C)

[11] Ayyoûb Ibn Abî Tamima Kassayn al-Sekhtyanî al-Basrî Abî Bakr - Le Maître des Savants de son temps

[12] Coran, 3/61

[13] Coran, 2/120

[14] Coran, 4/166

[15] Coran, 4/82

[16] Kitâb « al-Fawâ-îd » de Ibn al-Qayyîm, p.131-133