par hadamarémé » Dim Aoû 17, 2008 1:43 pm
Celui qui participe dans le système démocratique est un polythéiste
Ces dernières années a fait son apparition un système polythéiste qui s'oppose au monothéisme. Ce système s’appelle : « la démocratie ». Dès lors, il est indispensable d’expliquer en quoi consiste ce système, pourquoi il est l'opposé de l’Islam et pourquoi il annule l'Islam de celui qui y prend part, et ceci même s’il est ignorant. En effet, celui qui ne sait pas ce qu’est la démocratie – est excusé par l’ignorance. Par contre, celui qui prend part dans ce système – il n’a aucune excuse acceptable et valable, sauf la contrainte.
Allah dit : « Quiconque mécroit au tâghoût tandis qu’il croit en Allah, saisit l’anse la plus solide qui ne peut se briser… » (Sourate 2 / verset 256)
L’anse la plus solide qui ne peut se briser, c’est le monothéisme, donc celui qui ne mécroit pas au tâghoût - ne saisit pas l'anse la plus solide.
Allah dit : « Nous avons envoyé à chaque communauté un Messager pour leur dire : « Adorez Allah et écartez-vous du tâghoût » (Sourate 16 / verset 36)
Celui qui ne s’écarte pas du tâghoût, contredit le Message de tous les Messagers d’Allah.
Allah dit : « N’as-tu pas vu ceux qui prétendent croire en ce qui t’a été révélé et ce qui fut révélé avant toi, ils veulent prendre pour juge le tâghoût alors que c’est en lui qu’on leur a ordonné de ne pas croire ! Mais Satan veut les égarer loin dans l’égarement » (Sourate 4 / verset 60)
Cheikh ‘ibn Kathir, rahimahoullah, dit dans l’interprétation de ce verset qu’il blâme quiconque se détourne du Coran et de la Sounnah, et demande le jugement à d’autres choses fausses, et c’est ça le tâghoût dont il s’agît ici »
Le Prophète Mouhammad, sallallahou ‘alayhi wa sallam, a dit : « Quiconque dit qu’il n’y a de vrai divinité qu’Allah, et désavoue tout ce qui est adoré en dehors d’Allah, son sang et ses biens sont sacrés et son compte appartient à d’Allah » (Hadith rapporté par Mouslim, rahimahoullah)
Mouhammad ‘ibn Abd al-Wahhab, rahimahoullah, dit au sujet de ce hadith :
« Ce hadith est l’un des plus important exposé de la signification de « la ilaha illAllah », car il n’a pas considéré que le simple fait de prononcer cette phrase protège le sang et les biens, ni même le fait de connaître sa signification, ni même de l’approuver, ni même le fait de n’adorer qu’Allah sans Lui attribuer d’associés - tout cela ne protège la vie et les biens, que s’il y est ajouté le désaveu de tout ce qui est adoré en dehors d’Allah. S’il doute de cela ou s’en abstient, alors son sang et ses biens ne sont pas sacrés » (explication : le Prophète Mouhammad, sallallahou 'alayhi wa sallam, a rendu licites les vies et les biens des mécréants à partir du moment que les musulmans ont eu la force, un Etat Islamique et qu'ils combattaient les mécréants)
(Source Kitab at-Tawid, chapitre 5, page 26)
Cheikh ‘Ibn al-Qayyim, rahimahoullah, a dit:
« Le tâghoût est tout objet de culte, modèle suivi ou obéi (explication : il s'agît de l'obéissance dans la mécréance) par lequel l’homme dépasse ses limites. Le tâghoût de chaque peuple est donc celui à qui ils demandent jugement, au lieu d’Allah et de Son Messager, sallallahu ‘alayhi wa sallam, ou ce qu’ils adorent d’autre qu’Allah, ou à qui ils obéissent sans que cela ne soit d’après une preuve venant d’Allah, ou à qui ils obéissent sans savoir s’ils obéissent en cela à Allah, tout ceci sont les tawâghît de ce monde. Si tu les remarques, et que tu remarques la situation des gens envers eux, tu constateras que beaucoup d’entre eux se sont détourné de l’adoration d’Allah pour aller adorer le tâghoût, ou de l’obéissance d’Allah et du suivi du Messager, sallallahou ’alayhi wa sallam, pour obéir au tâghoût et le suivre »
Cheikh Abdoullah ‘ibn Abd ar-Rahman, rahimahoullah, après avoir cité quelques paroles des compagnons, des salafs et des savants du Tawhid – dit:
“Le tâghoût comprend tout ce qui est adoré en dehors d’Allah, tout chef égaré qui appelle au mensonge et l’embellit. De même, toute personne que les gens ont élus pour qu’elle juge entre eux avec des lois de la djahiliyyah (ignorance), contraires au jugement d’Allah et de Son Prophète...”
(Fatawas des savants (Oumma) de Nadjd, 1/325)
Cheikh al-Islam, ‘ibn Taymiyyah, rahimahoullah, a dit:
« Celui qui gouverne sans se référer au Livre Saint (Coran) est un tâghoût »
(Source : Madjmu' al-Fatawa, 28/201)
La démocratie signifie : Le pouvoir de légiférer appartient au peuple, la souveraineté appartient au peuple.
L’islam signifie : Le pouvoir de légiférer appartient à Allah, la souveraineté n’appartient qu’à Allah, et la Loi n’est que Celle d’Allah.
Allah dit : « Le jugement n’appartient qu’à Allah, Il a ordonné que vous n’adoriez que Lui »
(Sourate 12 / verset 40)
Allah dit : « Il (Allah) n’associe personne à Son jugement »
(Sourate 18 / verset 26)
Cheikh ‘ibn Taymiyya, rahimahoullah, a dit :
« Allah a dit : « Auraient-ils des associés qui leurs ont légiféré des règles à suivre qu’Allah n’a jamais voulu? » Alors, quiconque rend obligatoire avec sa parole ou son acte, quelque chose qu’Allah n’a pas légiféré – il a légiféré ce qu’Allah n’a pas voulu. Et celui qui le suit dedans, il l’a pris pour un associé à Allah, qui lui a légiféré ce qu’Allah n’a pas permis »
(Source : Iqtida’ as-Siratil-Moustaqîm, page 267)
De ce fait, la démocratie est l’un des plus grands tâghoût sur la terre. En effet, ce système s'est octroyé un droit qui n'appartient qu'à Allah, la Législation. Toute loi issue de ce système, même si elle n’est pas en contradiction avec la Loi d’Allah - est un tâghoût. En effet, on nous impose obéissance à cette loi qui n'est pas Celle d'Allah, qui ne provient pas de Son Unicité dans la Législation, mais c’est la loi du chaytân, de la démocratie, et provient de ce système qui s’est associé à Allah - il est donc obligatoire de la désavouer et la détester pour être musulman - celui qui ne la désavoue ou ne la déteste pas n’est pas musulman, car il n’a pas mécru au tâghoût.
Certaines personnes éprouvent de la satisfaction lorsqu'une loi en accord avec le Coran a été légiférée, ainsi ils éprouvent de la satisfaction envers le polythéisme - et ceci est une mécréance qui annule l'Islam. Que cette loi soit en accord avec la Chari'ah ou pas - elle n'est pas issue du Livre d'Allah - la source de cette loi est ce système démocratique qui dispute l'Unicité d'Allah dans la Législation!
Donc, celui qui prend part dans les éléctions législatives afin d’autoriser ou interdire le port du voile – il a pris part dans le polythéisme et ne s’est pas désavoué du tâghoût.
Cheikh Soulaymân ‘ibn Sahmân, rahimahoullah, a dit dans ad-Dourar as-Saniyyah, 10/509-510 :
« Si les nomades et les gens de la ville venaient à s’entretuer jusqu'à leur destruction, cela leur serait largement moins grave que s’ils venaient à désigner un tâghoût sur terre afin qu’il juge dans leurs divergences avec autre chose que la Loi de l’Islam qu’Allah a révélée à Son Messager »
L’unique fait de participer à la démocratie est une satisfaction de la loi du tâghoût, car la démocratie n’est autre que la loi du tâghoût, donc celui qui participe aux élections est satisfait de la démocratie, alors que dire de celui qui participe aux élections présidentielles ? En effet, cette personne pour qui il vote, s’est autoproclamé législateur, alors comment un musulman peut-il voter pour lui et ainsi lui donner son accord pour qu’il accède à cela, qu’il légifère, applique la mécréance et y demande obéissance ?
Si, à l’époque du Prophète, sallallahou ‘alayhi wa sallam, les mécréants s’étaient réunis et avaient dit : « Nous allons faire des élections pour choisir un nombre de gens qui deviendront les supporteurs des idoles », et avaient demandé à tous les habitants de la Mecque de voter, est ce que celui qui aurait donné son vote aurait été mécréant ou pas ? Et si un des musulmans avait dit : « Je veux donner mon vote à ces supporteurs de faux dieux pour diminuer l’oppression des mécréants », est-ce qu'il serait mécréant ou non ? Serait-il excusé pour un tel prétexte ?
Voter pour un mécréant n’est autre qu’être d’accord de s’allier avec le mécréant, car lorsque quelqu’un vote pour lui, c’est pour qu’il le gouverne afin de diminuer la peine des musulmans. Le moyens utilisé est « qu’il gouverne » et le fait d’être d’accord qu’un homme gouverne par autre que la Loi d’Allah, et ainsi manifester cet accord avec l’acte, en votant pour lui, est une mécréance majeure qui expulse de la Religion. Il veut donc atteindre un objectif au moyen de la mécréance, à savoir ici : « l'aide, l’alliance et le soutien d’un mécréant pour qu’il gouverne avec la mécréance, demande aux gens obéissance à cette mécréance et qu'il punit celui qui désobéit à cette mécréance, même si il y désobéit en obéissant à Allah ! Et le simple fait de participer à ces élections est déjà en soit une mécréance, et celui qui le fait est satisfait de pratiquer la démocratie, or la démocratie est un tâghoût qu’Allah a ordonné de désavouer.
Lorsqu’on prête serment d’allégeance à un gouverneur musulman, cela montre qu’on est satisfait de lui et qu’on le considère musulman, alors de la même manière voter pour un mécréant n’est autre que lui faire allégeance et d’être satisfait de lui, et lui accorder le gouvernement.
Et le problème n’a aucun rapport avec le fait de savoir s’il va oui ou non accéder au pouvoir lorsque quelqu’un vote pour lui ou non, car il se peut très bien qu’il ne soit pas élu. Le réel problème, c’est que celui qui vote accepte d’accorder à un mécréant de gouverner, comment peut-il accepter cela alors qu’il sait qu’il est mécréant et qu’il va appliquer la loi du chaytân ? Comment peut-il accepter cela alors qui'il sait qu'il est à la tête de ce système polythéiste démocrate et son garant ?
Quant à celui qui prétend ne pas être satisfait de celui pour qui il vote, mais fait cela pour choisir le moindre mal - il est possible que le faite de voter pour lui puisse avoir des conséquences avantageuses, mais uniquement après avoir commis la mécréance pour y parvenir… et en Islam, la fin ne justifie pas les moyens, et ici le moyen est la mécréance, dès lors, le mal le moins pire sera ici la mécréance, or il n’est pas permis de tomber dans la mécréance sans y être contraint. Donc, lorsque le moindre mal est la mécréance, alors le pire mal n’est autre qu’une mécréance encore pire.
Si vraiment il déteste que ce tâghoût gouverne, pourquoi vote-t-il pour lui et lui donne-t-il le gouvernement ? S’il se désavoue de lui, pourquoi lui donne-t-il son soutien en votant pour lui ? Ceci contredit complètement le désaveu du tâghoût ! C’est même la plus grande manière de s’allier à lui ! Il tombe donc dans la mécréance en pensant qu’il pourra par là réaliser certains avantages.
Si, dans un pays musulmans, nous ne faisions pas allégeance au gouverneur cela prouverait que nous ne croyons pas en la validité de son gouvernement et de ce gouverneur, et si nous lui faisons allégeance cela prouvera que nous croyons en la validité de son gouvernement. Or, voter pour un tâghoût n’est autre qu’avoir foi en lui et en son gouvernement qui s'est associé à Allah, et il ne fait aucun doute que c’est une sorte d’allégeance et une adoration du tâghoût.
Donc, quand quelqu'un prétend détester celui pour qui il vote et qu’il le désavoue, cela n’est pas pris en considération à partir du moment où il lui montre son soutien.
Il n’y a aucune excuse d’erreur d’appréciation, d'interprétation ou d’ignorance dans cela, car cela annule totalement le fondement de la religion. S’il détestait vraiment ce tâghoût pour qui il vote, et s’il le désavouait vraiment, il ne se serait jamais permis de lui accorder son vote.
Quant à ceux qui prétendent ne pas être satisfait de ceux pour qui ils votent, qu’ils n’ont aucune satisfaction de cela dans leur cœur... – ils doivent savoir que la satisfaction peut se faire par le cœur, la parole ou l’acte. De même, une personne sort de l’Islam, par le cœur, la parole ou l’acte.
Cheikh ‘ibn Taymiyya, rahimahoullah, a dit :
Allah dit : « Quiconque mécroit en Allah après avoir eu la foi, sauf celui qui y est contraint et que son cœur est serein sur la foi, mais celui qui ouvre ouvertement son cœur à la mécréance à sur lui la colère d’Allah et un grand châtiment, car ils ont préféré la vie mondaine à l’au-delà et qu’Allah ne guide pas les gens mécréant »
« Celui qui fait de la mécréance sans y être contraint a donc ouvert son cœur à la mécréance, sinon le début de ce verset serait en contradiction avec la fin. Si ce verset voulait dire que le mécréant n’est que celui qui dans son cœur accepte la mécréance, alors il n’y aurait pas que le contraint qui serait excusé, mais même celui qui n’est pas contraint tant qu’il n’accepte pas la mécréance dans son cœur. Donc, lorsqu’il prononce la mécréance volontairement, il a ouvert son cœur à la mécréance et cela est une mécréance »
(Source : Madjmou’ al-Fatawa, 7/220)
Grand savant et cheikh de la région de Nadjd, Hamad ‘ibn ‘Attiq, rahimahoullah, répondant à ceux qui affirment que lorsqu’un homme commet une mécréance extérieure (par la parole ou l’acte) ne devient pas mécréant tant qu’il en est pas satisfait avec son cœur – dit : « Le Livre d’Allah et la Sounna de Son Prophète, sallallahu ‘alaihi wa sallam, et le concensus de la Oumma se sont mis d’accord dans le fait que quiconque dit de la mécréance ou la fait (commet avec l’acte) –devient mécréant et que pour cela n’est pas conditionnée l’ouverture de la poitrine (âme, cœur) à la mécréance. De cela (cette règle) est excepté seulement celui qui a été contraint. Et en ce qui concerne celui qui a ouvert sa poitrine (âme, cœur) à la mécréance, c’est-à-dire les a ouvert et élargi et était satisfait avec elle (la mécréance) – celui-là est un mécréant, ennemi d’Allah et ennemi de Son Prophète, même si il ne l’a pas prononcé avec la langue (la mécréance) ou commis avec les membres de son corps (la mécréance). Ceci est ce qui est connu avec les preuves du Livre et de la Sounna, et du concensus de la Oumma »
(Source : Ad-Difa’ ‘an Ahlis-Sounna wal-Ittiba’, pages 22-23. Edition : Dar al-Qur’anil-Kerim)
Pour conclure, la démocratie est la religion du chaytân et quiconque y prend part, en votant, sans y être contraint (menace de mort, torture ou amputation) – est un polythéiste ou un adorateur du tâghoût. L'Islam ne peut être valable sans le désaveu de cette religion qui dispute l'Unicité d'Allah dans la Législations - et le désaveu de ceux qui y participent.
Bonne méditation
wasalam
Maintiens le lien avec celui qui te fuit, sois bon avec celui qui t'a causé du tort, et dis la vérité même si elle est à ton détriment
L'opprobre n'est pas attaché à la personne insultée mais à celui qui se nourrit d'injures.
FRANCE= Force de Rapatriement des Africains Non Connus par l'Europe