Méditation sur ces quelques Rappels et Conseils!!!

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Messagepar Modou Mbacke » Mar Fév 05, 2008 2:34 am

Khadija a écrit:
Nouha Cissé a écrit:merciiiiiiii mame diaara. mé comment on fait pour poster les videos dans le forum ?

Nouha regarde mon dernier post en haut ya une explication

... et renplacer http://fr.youtube.com/watch?v=t6O18b7B_gU par http://www.youtube.com/watch?v=t6O18b7B_gU sinon pas moins marcher :twisted:
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Messagepar Khadija » Dim Fév 10, 2008 12:35 am

Me Plaindre... plus jamais

J'ai vu aujourd'hui dans un autobus, une très jolie jeune fille, avec une
chevelure blonde, je l'ai trouvée chanceuse, elle semblait si gaie, j'ai
regrettée de n'être pas si jolie, quand soudainement elle s'est levée pour
descendre, je l'ai vue boiter tout au long de l'allée s'appuyant sur une
béquille, elle n'avait qu'une jambe, en passant, elle m'a souri. Mon Dieu
excusez-moi de me plaindre, j'ai deux jambes, le monde est à moi.

Je suis entrée dans une boutique pour acheter des bonbons, le garçon qui m'a servi était très gentil, j'ai conversée avec lui, que je sois en retard
n'était pas important. Quand je l'ai quitté, il m'a dit:" je vous remercie
madame vous avez été des plus gentille, ça fait du bien de parler à des gens
comme vous, vous voyez, je suis aveugle".

Mon Dieu, excusez-moi de me plaindre, j'ai deux yeux, le monde est à moi.
Plus tard, marchant dans la rue, j'ai vue une jeune fille avec des yeux
bleus, elle regardait les autres jouer, il semble qu'elle ne savait pas quoi
faire, je lui ai demandé, pourquoi ne jouez-vous pas avec les autres? comme
elle ne me répondait pas, j'ai compris qu'elle était sourde. Oh
Dieu, pardonnez-moi si je me plains, j'ai deux oreilles, le monde est à moi,
j'ai deux jambes pour m'amener où je veux, j'ai deux yeux pour voir les
coucher de soleil, j'ai deux oreilles pour entendre le chant des oiseaux.
Mon Dieu, pardonnez-moi si je me plains, vous êtes là et le monde est à moi.

J'en rajoute qu'il ya mille et une raison pour remercier Dieu
Cette video nous en dit plus


[youtube]http://youtube.com/watch?v=kwgr1rm0QkY[/youtube]
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Messagepar hadamarémé » Dim Fév 10, 2008 1:48 pm

Khadija a écrit:Me Plaindre... plus jamais

J'ai vu aujourd'hui dans un autobus, une très jolie jeune fille, avec une
chevelure blonde, je l'ai trouvée chanceuse, elle semblait si gaie, j'ai
regrettée de n'être pas si jolie, quand soudainement elle s'est levée pour
descendre, je l'ai vue boiter tout au long de l'allée s'appuyant sur une
béquille, elle n'avait qu'une jambe, en passant, elle m'a souri. Mon Dieu
excusez-moi de me plaindre, j'ai deux jambes, le monde est à moi.

Je suis entrée dans une boutique pour acheter des bonbons, le garçon qui m'a servi était très gentil, j'ai conversée avec lui, que je sois en retard
n'était pas important. Quand je l'ai quitté, il m'a dit:" je vous remercie
madame vous avez été des plus gentille, ça fait du bien de parler à des gens
comme vous, vous voyez, je suis aveugle".

Mon Dieu, excusez-moi de me plaindre, j'ai deux yeux, le monde est à moi.
Plus tard, marchant dans la rue, j'ai vue une jeune fille avec des yeux
bleus, elle regardait les autres jouer, il semble qu'elle ne savait pas quoi
faire, je lui ai demandé, pourquoi ne jouez-vous pas avec les autres? comme
elle ne me répondait pas, j'ai compris qu'elle était sourde. Oh
Dieu, pardonnez-moi si je me plains, j'ai deux oreilles, le monde est à moi,
j'ai deux jambes pour m'amener où je veux, j'ai deux yeux pour voir les
coucher de soleil, j'ai deux oreilles pour entendre le chant des oiseaux.
Mon Dieu, pardonnez-moi si je me plains, vous êtes là et le monde est à moi.

J'en rajoute qu'il ya mille et une raison pour remercier Dieu
Cette video nous en dit plus


[youtube]http://youtube.com/watch?v=kwgr1rm0QkY[/youtube]


Salam Mach'Allah barakallahu fik, c'est émouvant.
L'épreuve est dure, mais inch'Allah l'ouverture est si proche car tel est la "sounnah" d'Allah. Q'IL nous accorde de la patience et de l'endurance.
Maintiens le lien avec celui qui te fuit, sois bon avec celui qui t'a causé du tort, et dis la vérité même si elle est à ton détriment

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Messagepar Modou Mbacke » Dim Fév 10, 2008 4:58 pm

Khadija a écrit:Me Plaindre... plus jamais

tout ça là ma khadja c est pas Allah déh. thi nioune rek. les guerres ? c est nous mêmes. les guerres amènent les famines. Les bombes ? c est nous même. c'est pas allah. même le climat qui se detraque, c est à cause de nous même.
le temps de la plainte est depassé. il faudra agir. chauqe personne à son niveau. nous sommes responsable de nos maux. pour bcp en tout cas.
on va peut etre me flinguer encore mais sa ma fout. :modoumbacke:
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Messagepar hadamarémé » Jeu Fév 14, 2008 6:58 pm

Salam Salam Les sources primaires de l’islam

Autant le Coran et la Sunnah sont tous deux des sources divines de guidance et de législation, autant il n’ont pas le même statut et il y a entre eux des différences fondamentales :

Le Coran est établi de manière catégorique, car il a été transmis par un tawâtur [1] certain, d’une génération à la suivante, tandis qu’une faible partie de la sunnah a été transmise par tawâtur et la plupart est établie par voie de âhâd. [2]
Le Coran est entièrement établi par voie de révélation explicite (wahyun jaliyy) par l’intermédiaire du préposé de la révélation, Jibrîl - paix sur lui, sur le coeur du Prophète - que les salutations et les bénédictions d’Allâh soit sur lui, comme le Coran lui-même l’a exprimé : "et l’Esprit fidèle est descendu avec lui * sur ton cœur, pour que tu sois du nombre des avertisseurs", tandis que la sunnah est etablie par inspiration et songes véridiques (ar-ru’yâ as-sâdiqah) ce qui n’est pas une révélation explicite. Une autre partie est établie par son jugement personnel (ijtihâd) qu’Allâh agrée - c’est ce que l’on appelle la révélation implicite - car Allâh n’agrée pas une erreur pour éviter qu’on l’y imite.
Le verbe et le sens du Coran proviennent d’Allâh - Exalté soit-Il - alors que la sunnah, plus précisément la sunnah verbale, est énoncée avec les mots du Prophète - paix et bénédictions sur lui. C’est pourquoi il n’est pas admissible de citer le Coran par le sens, contrairement au hadîth ou à la sunnah.
Le Coran est préservé dans sa globalité et dans son détail avec ses mots et ses sens, conformément à la promesse explicite d’Allâh - Glorifié soit-Il : "En vérité c’est Nous qui avons révélé le Coran, et c’est Nous qui en sommes gardien". Alors que la sunnah est préservée par voie de conséquence de la préservation du Coran par Allâh, en tant qu’illustration et explication, car la préservation de l’objet explicité exige la préservation de l’explication. Notons également que la préservation de la sunnah est une préservation globale et non dans le détail.
Le Coran se distingue par son inimitabilité, il est le plus grand miracle de Muhammad - paix et bénédictions sur lui, ce qui n’est pas le cas du hadîth bien qu’il soit au sommum de l’éloquence humaine.
La Sunnah authentique ne contredit pas le Coran
Nous disions donc que la sunnah explicite le Coran ou le confirme d’une part, et, d’autre part, elle légifère d’autres commandements indépendamment dans le cadre des finalités définies par le Coran et ses objectifs globaux sans s’opposer à lui. Il n’y a pas une sunnah authentique et explicite qui contredise le Coran. Sinon, il y a des textes authentiques non explicites et des textes explicites non authentiques. Ce qui n’est pas authentique n’a aucune valeur et ce qui est authentique sans être explicite doit être interprété conformément au Coran car le Coran est l’origine et la branche ne contredit pas son origine.

Il convient à ce stade de citer ce que le savant accompli Ibn Al-Qayyim a mentionné dans I`lâm Al-Muwaqqi`în concernant la relation qui lie la sunnah et le Coran. Il dit : "Le rapport entre la sunnah et le Coran est de trois sortes :

Qu’elle concorde avec lui en tous points, les deux font figure d’un seul et même commandement tels des arguments qui se corroborent et s’appuient mutuellement.
Qu’elle est une illustration et une exégèse du Coran
Qu’elle institue une obligation que le Coran n’a pas instituée ou qu’elle interdise une chose non interdite dans le Coran. Elle ne sort pas de ces trois catégories et ne s’oppose en rien au Coran.
Tout ce qu’elle comporte de plus par rapport au Coran est une legislation de la part du Prophète - paix et bénédiction sur lui - à laquelle nous devons nous conformer sans exception et dont la désobéissance est illicite. Il ne s’agit pas là de lui donner un rang plus élevé que le Coran mais tout simplement l’obéissance au commandement d’Allâh d’obéir à Son Messager. S’il n’était pas obligatoire d’obéir au Messager dans ce domaine, l’ordre de lui obéir n’aurait aucun sens et l’obéissance qui lui est due spécifiquement serait caduque. Or, si l’on ne devait lui obéir que dans ce qui est mentionné dans le Coran et non pas dans ce qu’il a ordonné en supplément, il ne lui serait pas attribué une obéissance spécifique qui lui serait due. Mais Allâh -Exalté soit-Il - dit : "Celui qui obéit au Messager a obéi à Allâh".

La Sunnah se réfère au Coran
Tel est le statut de la sunnah par rapport au Livre : le statut de l’illustration par rapport à l’illustré. Le Coran est l’origine et la sunnah l’explique et le clarifie. Tout ce qui se trouve dans la sunnah se rattache au Livre d’une façon ou d’une autre et c’est ce que l’Imâm Ash-Shâtibî a montré dans Al-Muwâfaqât (Les Concordances) et pour quoi il a fourni des preuves et qu’il a illustré avec des exemples.

Ainsi l’interdiction d’épouser en même temps une femme et sa tante paternelle ou maternelle procède d’une analogie avec le commandement du Coran interdisant d’épouser deux soeurs en même temps pour la même raison précisée dans le hadîth : "Si vous faîtes cela, vous rompriez vos liens de parenté." De même, donner à la grand-mère (maternelle) la part d’héritage dévolue à la mère en cas de décès de cette dernière procède d’une analogie avec la mère, car elle est une mère en quelque sorte. De même, l’interdiction de manger les animaux carnivores est une application de la parole du Très Haut : "Et Il vous interdit les impuretés" comme l’a indiqué l’Imâm Ash-Shâfi`î - qu’Allâh l’agrée. L’interdiction de manger et boire dans des récipients en or ou argent et assimilés est une application de ce qui abonde dans le Coran comme critique forte contre le faste et les gens fastueux et le fait de considérer que le faste est l’une des raisons de la corruption et de la décadence d’une nation au point de la détruire. De même, l’interdiction des têtes-à-têtes avec une femme étrangère [3] est une application du commandement coranique : "N’approchez point la fornication car elle est une turpitude et une voie néfaste" car l’interdiction par la formule "N’approchez point" est une interdiction des prémices de la fornication telles que le tête-à-tête.

De la même façon, le Prophète - paix et bénédictions sur lui - a maudi avec celui qui boit le vin, neuf autres personnes et ceci rentre dans le cadre de la parole du Très Haut au sujet du vin "une impureté et oeuvre de diable, écartez-vous en donc". Le fait de s’écarter d’une chose est plus fort que de l’abandonner et il englobe la pression du vin, son transport, sa vente et tout ce qui s’y apparente.

Ibn Jarjân dit : "Tout ce que le Prophète - paix et bénédictions sur lui - a dit se retrouve dans le Coran et y trouve son origine qu’elle soit proche ou lointaine, qu’elle soit comprise par certains, ou qu’elle échappe à d’autres car le Très Haut a dit : Nous n’avons rien omis dans le Livre"

En définitive, il n’y a rien dans la sunnah qui sort du cadre du Coran et encore moins qui le contredit ou s’oppose à lui. Néanmoins, elle détaille ce qu’il a globalisé, spécifie ce qu’il a généralisé et restreint la portée de ses énoncés généraux.

Louanges à Allâh au début et à la fin de toute chose
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Messagepar Nouha Cissé » Ven Fév 15, 2008 12:41 am

je te remercie pour les rappels
Cissé Haressi
Quand la mémoire va chercher du bois mort, elle ramène le fagot qui lui plaît.
Les racistes sont des gens qui se trompent de colère. (Citations de Senghor)
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Messagepar hadamarémé » Ven Fév 15, 2008 2:23 pm

Salam merci à toi aussi Cissé mandémory pour la pertinence de tes posts.

KOUMEIL IBN ZIAD ANNAKHA'I RAPPORTE:
"L'Imam ME PRIT PAR LA MAIN, ME CONDUISIT AU CIMETIÉRE PUIS EN PLEIN DÉSERT, IL ASPIRA LONGUEMENT ET DIT:

"O Koumeïl Ibn Ziad! Ces cœurs sont des réceptacles et les meilleurs d'entre eux sont les plus réceptifs, retiens ce que je vais te dire:

Les hommes sont de trois genres, un savant inspiré de Dieu, un autre qui apprend pour pouvoir être sauvé et une masse qui ignore et suit quiconque lui souffle dans une trompette; elle plie au gré des vents, elle ne s'éclaire pas à la lumière de la science Elle ne se réfugie pas auprès de quelque chose de sûr.

O Koumeïl! La science est préférable à la richesse. Le savoir augmente quand on s'en sert alors que l'argent diminue quand on l'utilise. Les bienfaits de la richesse s'évanouissent dès qu'on perd sa fortune.

O Koumeil! La connaissance est une religion que l'on pratique. Par le savoir, on obtient l'obéissance dans la vie et on laisse un bon souvenir après la mort. La science dirige alors que l'argent est dirigé.

O Koumeïl! Les thésaurisateurs sont des cadavres vivants alors que les savants se maintiennent aussi longtemps que durera le monde. Leurs corps peuvent disparaître mais leurs exemples restent dans les cœurs.

I1 y a là une science immense (et il désigna du doigt sa poitrine). Ah, si j'avais trouvé celui qui la porterait! Oui, je n'ai trouvé que ceux qui veulent la connaître sans être dignes de la porter. Ils utilisent l'outil de la religion pour les affaires de ce monde. Ou d'autres qui exploitent les bienfaits accordés par le Seigneur à ses serviteurs et les preuves qu'I1 a données aux fidèles, ou qui suivent ceux qui détiennent la vérité, mais sans aucune perspicacité, le doute s'emparant de leurs cœurs à la première ambiguïté.

Fi de celui - ci, et de celui-là! I1 y en a même d'autres assoiffés de plaisirs, se laissant aller à la jouissance ou bien ne désirant qu'amasser et conserver 1es richesses; ces derniers ne sont point les gardiens de la religion. Tout au plus l'on pourrait les comparer aux broutards. Ainsi meurt une science par la mort de celui qui la porte.

Par Dieu Oui! La terre ne sera pas privée d'hommes défendant la cause de Dieu publiquement et solennellement, ou bien fébrilement et secrètement afin que ne disparaissent pas les preuves et manifestations de Dieu! Combien sont-ils ceux-là et où sont-ils ceux-ci? Ils sont, certes, d'un nombre restreint mais grande sera leur valeur auprès de Dieu. Par eux, il manifeste ses preuves et arguments jusqu'à ce qu'ils les confient à leurs égaux et les sèment dans le cœur de leurs semblables.

La science les a poussés à plus de perspicacité, ils ont acquis la certitude, ont trouvé facile la voie qui paraissait dure aux jouisseurs et se sont agréablement accoutumés à ce que les ignorants jugeaient déplaisant. Ils ont traversé cette vie, leurs cœurs attachés aux sphères divines. Ils sont les vicaires de Dieu sur la terre et les propagateurs de sa religion. Ah! Comme je brûle de les voir! [Puis l'Imam dit:] "Et maintenant, tu peux disposer, Kumeïl."
Maintiens le lien avec celui qui te fuit, sois bon avec celui qui t'a causé du tort, et dis la vérité même si elle est à ton détriment

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Messagepar doudou » Ven Fév 15, 2008 5:25 pm

Bro et si tu essayes de nous faire un topo sur la réparation de la prière ?
Merci d'avance. :D
Soro xooro diηa, Soke xooro koñore.
Soro xooro diηa, Selihe xooro manjare.
Soro xooro diηa, Yeliηe, xooro kardige.
Soro xooro diηa, Tumujo xooro boloone
Baañanke diηa, Taabonke diηa,
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Messagepar hadamarémé » Ven Fév 15, 2008 7:49 pm

doudou a écrit:Bro et si tu essayes de nous faire un topo sur la réparation de la prière ?
Merci d'avance. :D


Salam bro tu dis vrai, car le premier oeuvre que l'on regardera le jour du jugement dernier est la prière, mais je pense qu'il était plus judicieux de rouvrir le post question/réponse et chacun(e) répondra pour ce qu'il en sait de tel ou tel question et à défaut de cela, nous les suggerons aux grands érudits de l'islam inchallah.
Mais en attendant voici une compilation du Shaykh al Akhdari

Correction des fautes dans la salat

CHAPITRE DES OUBLIS AU COURS DE LA PRIERE

Les prosternations en réparation d'oubli sont des pratiques d'ordre traditionnel renforcées.

Toute erreur commise dans la prière devra être réparée par deux prosternations :

- avant le salut final, quand les deux Tachahodes sont terminés, puis par un nouveau Tachahode, s’il s’agit d’une omission

- après le salut final, s’il s’agit d’un rajout.

Après chacune d'elles, le fidèle aura à prononcer un autre salut.

Celui qui commet une erreur par omission et par ajout devra faire une prosternation avant le salut final.

Celui qui oublie la prosternation qui précède le salut final, la fera s'il s’en souvient peu après. S'il ne s’en souvient que longtemps plus tard, ou après la sortie de la mosquée, la prosternation ne sera plus valable. Dans le cas où l'oubli porterait sur trois SOUNNAH (prescription d'ordre traditionnel) ou davantage, la prière ne le serait pas non plus ; mais si tel n’est pas le cas, elle reste valable.

Celui qui oublie de faire la prosternation après le salut final devra la faire même un an après.

Pour celui qui omet une obligation d'institution divine, la prosternation réparatrice n'est pas valable.

Celui qui oublie des actes méritoires (Fadaël) n'a pas à faire de prosternation.



On ne doit faire la prosternation avant le salut final, que si l'oubli porte sur deux SOUNNAH (prescription d'ordre traditionnel) ou davantage. Mais pour une seule SOUNNAH il n'y a pas à faire de prosternation, à moins que ce ne soit la récitation à basse voix ou à haute voix qui ait été oubliée.

Celui qui a baissé la voix dans la récitation de la prière au lieu de l'élever, doit se prosterner avant le salut final.

Celui qui élève la voix dans la prière à voix basse, doit se prosterner après le salut final.

Celui qui, par oubli, aura parlé (durant la prière) fera une prosternation après le salut final.

Celui qui fait le salut final après deux inclinaisons — RAKÂAS – doit se prosterner après le salut final.

Une prière redoublée — par erreur — n'est pas valable.

Celui qui doute avoir correctement achevé sa prière, devra refaire ce sur quoi porte le doute.

Le doute d'omission vaut la certitude, c'est ainsi que le fidèle qui pense avoir oublié une inclination -- RAKÂA — ou une prosternation doit l'accomplir et ajouter une prosternation au salut final.

S'il doute avoir accompli le salut final, il doit le faire s'il s'en aperçoit immédiatement, mais n'est pas tenu d'y ajouter une prosternation ; s'il s'en aperçoit longtemps après, sa prière n'est pas valable.

Le fidèle sujet au doute ne doit pas en tenir compte, et n'a pas à réparer ce qu'il croit avoir omis, mais doit une prosternation après le salut final, que son inquiétude porte sur des omissions ou sur des ajouts.

Celui qui élève la voix au cours du (COUNOUT) n'a pas à se prosterner, mais s'il l'a intentionnellement fait, il encourt le blâme.


Qui aura ajouté une Sourate pendant les deux dernières RAKÂAS n'a pas à se prosterner après.

Celui qui entend prononcer le nom de Mohammed — que le bénédiction et le salut soient sur lui — et prononce lui-même cette formule, n'est tenu à rien, qu'il l'ait fait instinctivement au intentionnellement, en position debout ou assise.

Celui qui récite deux Sourates ou davantage au cours d'une seule RAKÂA, ou qui, pendant la récitation d'une Sourate passe à une autre, ou fait une Rakaâ avant d'avoir terminé une Sourate, ne doit rien pour cela.


On ne doit rien pour un signe de tête ou de main, fait au cours de la prière.

Celui qui, par erreur, a répété la Fatiha, doit une prosternation après le salut final, mais s'il l'a fait intentionnellement, sa prière n'est pas valable.

Celui qui se souvient avoir oublié une Sourate après s'être incliné pour le Roukoûe n'est pas tenu à une nouvelle récitation.

Le fidèle qui se souvient avoir remplacé la récitation à voix basse par une récitation à voix haute, ou inversement, avant le Roukoûe, doit rectifier son erreur en récitant à nouveau comme il se doit.

Si l'omission porte sur une seule Sourate il doit la réciter et n'a pas à se prosterner. Si l'oubli a porté sur la récitation de la Fatiha, il doit la faire et se prosterner après le salut final. Néanmoins s'il a oublié de réciter à haute voix au moment de l'inclination (Roukoûe) il se prosternera avant le salut final ; si l'oubli a porté sur la récitation à voix basse il doit une prosternation après la salut final, qu'il ait oublié la Fatiha ou une autre Sourate.


Celui qui rit au cours de la prière l'annule, que ce soit par oubli ou de façon délibérée, car ne rit au cours de la prière que l'homme négligent, ou le plaisantin.

Le croyant qui se lève pour prier doit détourner son coeur de toute chose hormis Dieu — gloire à lui — bannir de sa pensée le monde, et ce qu'il contient afin d'avoir présentes en son âme : la Majesté Divine et sa Grandeur ; son coeur doit tressaillir et son âme s'imprégner de la crainte de Dieu, Très-haut. Cette prière est celle des pieux croyants.

Le simple sourire est sans importance.

Les pleurs du fervent fidèle sont pardonnables.

Celui qui prête un peu l’oreille aux propos d'un causeur ne doit rien.

Celui qui, après les deux Rakâas et avant de s'asseoir (Joulouss), s’apprête à se relever mais se rappelle qu'il doit rester assis, le fera et ne se prosternera pas, à condition que ses mains et ses genoux n'aient pas quitté le sol. Dans le cas contraire, il doit continuer sa prière et se prosterner avant le salut final. S'il se rassoit après s'être relevé, par oubli ou intentionnellement, sa prière est valable moyennant une prosternation après le salut final.

Celui qui, par oubli, renifle pendant la prière, devra une prosternation après le salut final ; mais si l'acte est intentionnel la prière n'est pas valable.

Si le fidèle éternue pendant la prière, il n'a pas à se préoccuper du Hamde —Al-HamdouLillahi — ni à répondre au souhait qu'on lui fait. De même il n'a pas à prononcer de formule si son voisin éternue. Prononcer la louange à Dieu — Al-HamdouLillahi — est permis au cours de la prière.

S'il bâille, il doit porter la main sur sa bouche, et terminer le bâillement sans réciter tout en bayant.


Celui qui pense se trouver en état de souillure mineure ou d'impureté légale, mais se convainc de sa pureté, ne doit rien.

Se tourner par inadvertance, au cours de la prière, ne demande pas réparation ; mais si c'est fait intentionnellement c'est blâmable. Si le mouvement conduit le fidèle à tourner le dos à la Kibla — AL-Kaâba — la prière est rompu et doit être recommencée.

Celui qui vient à la prière vêtu de soie, paré de bijoux d'or, ou qui, pendant la prière, commet un larcin ou regarde une chose défendue, est un rebelle à la loi divine, mais sa prière est valable.

Celui qui, au cours de la récitation de la prière se trompe d'un mot, doit se prosterner après le salut final. Si le mot employé est un mot du Coran, il ne doit pas de prosternation, sauf s'il modifie la phrase ou son sens.


La somnolence pendant la prière ne demande pas de réparation, mais le sommeil profond oblige à recommencer la prière ainsi que les ablutions.


Les gémissements d'un fidèle malade sont pardonnables et il en va de même pour la toux. Toutefois, tousser pour attirer l'attention est désapprouvé, bien que la prière reste valable.

Le fidèle appelé qui répond : « Soubhanallah » est à blâmer, mais sa prière est valable.


Celui qui, récitant la prière, s'arrête par défaut de mémoire, et auquel personne ne peut souffler, doit délaisser ce verset et passer à la suite ; s'il ne le peut, il doit s'incliner. S’il trouve un Coran à sa portée, il ne pourra y lire que la Fâtiha, qu’il devra nécessairement achever en la lisant dans le Coran ou autre.


Si un seul verset manque à sa récitation, il devra faire une prosternation avant le salut, mais s’il en manque davantage la prière n'est pas valable.

Souffler à quelqu'un d'autre qu'à l'Imam annule la prière et le fidèle ne peut souffler à son Imam que si ce dernier l'attend, ou si sa récitation modifie le sens du texte Coranique.

Celui qui, pendant la prière, a des pensées étrangères, voit diminuer sa récompense en faveurs divines, mais sa prière est valable.

Repousser de la main, en priant, une personne qui passe, toucher le sol par un côté du front, ou bien par un ou deux ou pans de son turban ne demande pas de réparation, de même pour le vomissement involontaire ou les régurgitations liquides.

Quant à celui qui prie sous la direction d'un Imam, la responsabilité de ses oublis incombe à ce dernier, à moins qu il ne s'agisse de l'omission d'une obligation d'ordre divin.


Si celui qui prie sous la direction d'un Imam oublie une inclination (Roukoûe), est pris de somnolence ou est bousculé pendant cette dernière, alors qu'il n'est pas dans la première Rakâa, s'il pense rattraper l'Imam avant que ce dernier se relève de la deuxième prosternation, il doit faire son inclination et le rattraper ; s'il ne pense pas pouvoir le rejoindre, il abandonnera l'inclination et suivra l'Imam, mais fera en compensation une inclination — Rakâa — après le salut de son Imam.


S'il oublie une prosternation, ou s'il est bousculé en la faisant, ou s'il a été pris de somnolence jusqu'à l'instant où l'Imam se relève pour une autre inclination, il doit se prosterner s'il pense rejoindre l'Imam avant que ce dernier s'incline; sinon il doit le suivre et accomplira une autre inclination ; l'ayant faite il n'a pas à se prosterner, sauf s'il a des doutes sur l'inclination ou la prosternation.

Celui qui, pendant la prière, voit un scorpion ou un serpent se diriger vers lui et le tue, ne doit rien, sauf s'il a mis longtemps pour le faire, ou s'il s'est détourné de la KIBLA. Il doit alors arrêter sa prière et la recommencer.


Celui qui ne sait plus s'il en est au Ouître — Rakâa surérogatoire unique — ou à la deuxième inclination du Chaf' — couple des Rakâas surérogatoires — considérera en être à cette dernière, se prosternera après le salut final et fera ensuite le Ouître.


Parler par inadvertance entre le Chaf' et le Ouître ne demande pas réparation ; le faire intentionnellement est blâmable, mais n'en demande pas non plus.


Celui qui a été devancé par l'Imam de moins d'une Rakâa ne doit faire aucune prosternation, et s'il la fait, sa prière n'est pas valable. Si son retard est d'une Rakâa complète ou davantage, il se joindra à l'Imam pour la prosternation expiatoire qui précède le salut final et différera jusqu'à la fin de sa prière la prosternation expiatoire qui succède au salut final, ce n’est que là qu'il se prosternera.

Si le fidèle devancé par son Imam se rend compte qu'il a fait une omission après le salut de l'Imam, il est mis au rang de celui qui fait seul sa prière.

Si le fidèle devancé par son Imam, se doit d'un devoir (surérogatoire du côté de son Imam, mais obligatoire de son côté à lui) le devoir obligatoire lui sera suffisant.

Celui qui oublie l'inclination et s'en souvient pendant la prosternation, se remet debout, lit quelques versets, recommence l'inclination — Roukoûe — et continue sa prière, et se prosternera après le salut final.


Celui qui oublie une seule prosternation et s'en souvient après s'être relevé, revient immédiatement à la position assise pour refaire cette prosternation ; mais s'il s'en souvient en étant assis, il la fera tout de suite.


Si le fidèle se souvient de la prosternation après avoir levé sa tête de l'inclination précédente, il continue alors sa prière sans revenir à la prosternation passée, et supprime la prosternation de l'oubli, en augmentant une autre inclination qui lui remplace, et se prosternera avant le salut final; et de même si cette inclination est l'une des deux premières inclinations, et le fidèle s'en souvient après avoir commencé la troisième, ou après le salut final, ou si cette inclination n'est pas l'une des deux premières et s'en souvient avant avoir commencé la troisième ( puisqu'il a déjà fait la récitation, l'inclination et la prosternation ).






Celui qui fait le salut final avec des doutes sur sa prière, alors elle ne sera pas valable.

L'oubli dans la prière de réparation — prière à refaire — a le même statut que dans la prière obligatoire ; et l'oubli dans la prière surérogatoire est comme dans la prière obliga­toire, sauf dans six cas :

la Fatiha, la Sourate, la récitation à voix basse, la réci­tation à haute voix, l'augmentation d'une Rakâa, et l'oubli de quelques obligations divines.

Celui qui oublie la Fatiha dans la prière surérogatoire et s'en souvient après l'inclination, continue sa prière et se pros­terne avant le salut final, contrairement à ce qui se fait dans la prière d'obligation divine, où on ne tiens pas compte de cette Rakâa et on en ajoute une autre en se prosternant après comme dans le cas de celui qui oublie la prosternation.

Celui qui oublie la Sourate ou la lecture à haute voix ou à basse voix dans la prière surérogatoire, et s'en souvient après l'inclination, continue sa prière et ne doit pas de prosternation, contrairement à ce qui se fait dans la prière d'obligation divine.



Celui qui se lève pour une troisième inclination dans la prière surérogatoire, et se rappelle être en faute avant de s'in­cliner, doit revenir à la prosternation après le salut final. S'il se rappelle avoir fait un ajout après la troisième inclinaison, il doit continuer sa prière et faire une quatrième Rakâa et se prosterner après le salut final, contrairement à ce qui se fait dans la prière d'obligation divine, car dans celle-ci il doit revenir à sa prière et se prosterner après le salut final.

Celui qui oublie un élément constitutif dans la prière suré­rogatoire, comme l'inclination ou la prosternation, et ne s'en souvient qu'après le salut final et longtemps après, n'a pas à refaire sa prière ; contrairement à la prière d'obligation divine qu'il devra obligatoirement accomplir et réparer.

Celui qui interrompt — de manière délibérée – la prière surérogatoire, ou en oublie une inclination ou une prosterna­tion intentionnellement doit toujours la refaire.

Celui qui soupire au cours de sa prière ne doit rien, sauf s'il prononce — distinctement — une lettre de l'alphabet

Si l'Imam commet une omission ou un ajout, le fidèle guidé doit attirer son attention en disant : Soubhanallah —gloire à Dieu —

S'il prononce le salut final, fais une autre inclination en remplacement de celle que tu as annulée. Pour réparer la prière tu te prosterneras avant le salut final.

Si vous êtes en groupe dans la prière, il est préfé­rable de charger l'un de vous de terminer votre prière.



Si l'Imam ajoute une troisième prosternation dis-lui : Soubhanallah ! Et ne te prosterne pas avec lui.



Si ton Imam se lève après deux inclinations dis-lui: Soub­hanallah ; s'il a quitté le sol (pour se relever) suis-le. Si l'Imam s'assoit dans la première Rakaâ ou dans la troisième inclination, lève-toi et ne t'assois pas avec lui ; s'il fait une seule prosternation et oublie la seconde dis-lui : Soubhanallah, et ne te lève pas avec lui, sauf si tu crois qu'il a l'intention de faire une (seconde) inclination, auquel cas tu dois le suivre et ne t'assois pas avec lui après, ni dans la seconde, ni dans la quatrième inclination. S'il prononce le salut final, fais une autre inclination en remplacement de celle que tu as annulée. Pour réparer la prière tu te prosterneras avant le salut final. Si vous êtes en groupe dans la prière, il est préfé­rable de charger l'un de vous de terminer votre prière.



Si l'Imam se lève pour une cinquième inclination, celui qui est certain de sa validité ou en doute, doit le suivre; celui qui est certain qu'elle est de trop, doit s'asseoir. Si le fidèle du premier cas s'assoit et celui du second cas se lève, leur prière n'est pas valable.

Si l'Imam prononce le salut final avant d'avoir terminé sa prière, le fidèle qui prie sous sa direction doit lui dire : Soubhanallah ! S'il ajoute foi à son rappel il devra achever sa prière et se prosterner après le salut final. Si l'Imam a des dou­tes sur le rappel (qui lui a été adressé par le fidèle) il devra s'informer auprès des deux fidèles dignes de foi, et il leur est permis, dans ce cas, de parler ; s'il est convaincu de ne pas s'être trompé il devra agir comme il le croit, et ne pas tenir compte des dires des deux fidèles, mais, s'ils sont plus nombreux il devra s'en rapporter à eux.


Fin du Mukhtaçar fi Ibadat
du Shaykh al Akhdari
Maintiens le lien avec celui qui te fuit, sois bon avec celui qui t'a causé du tort, et dis la vérité même si elle est à ton détriment

L'opprobre n'est pas attaché à la personne insultée mais à celui qui se nourrit d'injures.

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Messagepar hadamarémé » Ven Fév 22, 2008 8:00 pm

Salam Ordonner le bien même si le conseiller se met en colère


Q : Quand nous tentons d’empêcher les gens de colporter des propos (Namîma) et de médire, les personnes auxquelles nous ordonnons le bien et interdisons le mal se mettent à nous insulter et se mettent en colère contre nous. Récoltons-nous des péchés si nous les mettons en colère, surtout s’il s’agit de l’un de nos parents ? Devons-nous les empêcher, ou bien doit-on plutôt délaisser ce qui ne nous regarde pas malgré son importance ? Informez-nous, qu’Allah vous accorde la récompense.


R : Parmi les plus importants devoirs [du musulman] se trouve la recommandation du bien et l’interdiction du mal, comme l’a dit Allah, exalté soit-Il :


« Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable. »1




Allah, exalté soit-Il, a donc clarifié dans ce verset que, parmi les caractéristiques obligatoires des croyants et des croyantes, on compte la recommandation du bien et l’interdiction du mal. Allah, élevé soit-Il, dit :


« Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes : vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. »2




Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit aussi :




« Si l’un de vous voit un mal, qu’il le change avec sa main. S’il ne le peut pas, qu’il le change avec sa langue. S’il ne le peut pas, qu’il le fasse avec son cœur… et ceci est le plus bas degré de la foi. »3




Les versets et les hadiths concernant l’obligation d’ordonner le bien et d’interdire le mal, et ceux concernant le blâme de celui qui délaisse cette obligation sont nombreux. Votre devoir, qui est celui de tout croyant et croyante, est donc d’ordonner le bien et d’interdire le mal, même si cela engendre la colère des personnes concernées, ou qu’elles vous insultent. Il faut s’armer de patience, en prenant exemple sur les messagers, sur eux la bénédiction et la paix, et sur ceux qui les ont suivis de la meilleure manière. Comme l’a dit Allah – honoré et élevé soit-Il – s’adressant à Son Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :


« Endure (Muhammad) donc, comme ont enduré les messager doués de fermeté. »4


Et Allah, élevé soit-Il, dit aussi :



« Et soyez endurants, car Allah est avec les endurants. »5




Il dit encore, en citant Luqmân le sage parlant à son fils :



« Ô mon enfant, accomplis la prière, commande le convenable, interdis le blâmable et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise ! » 6


Il n’y aucun doute que la droiture et la rectitude de la société s’obtient d’abord grâce à Allah, exalté soit-Il, puis grâce à la recommandation du bien et l’interdiction du mal. Et sa corruption, son déchirement, et le risque de tomber sous le coup du châtiment général a pour cause principale le délaissement de la recommandation du bien et de l’interdiction du mal, comme cela a été authentiquement rapporté du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :




« Si les gens voient un mal sans le changer, il s’en faut de peu qu’Allah les punisse tous de Son châtiment ».7




Allah, exalté soit-Il, a mis en garde Ses serviteurs contre le fait de suivre le même chemin que les mécréants parmi les enfants d’Israël (les juifs) lorsqu’Il dit :


« Ceux des Enfants d’Israël qui n’avaient pas cru ont été maudits par la bouche de David et de Jésus fils de Marie, parce qu’ils désobéissaient et transgressaient. Ils ne s’interdisaient pas les uns aux autres ce qu’ils faisaient de blâmable. Comme est mauvais, certes, ce qu’ils faisaient ! »8


Nous demandons donc à Allah de permettre aux musulmans – gouvernants et gouvernés – de mettre en pratique ce devoir de la meilleure façon, et qu’Il améliore leur condition, et qu’Il les protège tous des causes de Sa Colère et de Sa Vengeance. Il est Audient et Proche.




Cheikh Ben Baz

Fatâwa-l-Mar’a, pages 100 et 101
1 Le Repentir, v. 71.

2 La Famille d’Imrân, v. 110.

3 Rapporté par Muslim dans son Sahîh, chapitre de la foi, n°49.

4 Al- Ahqâf, v. 35.

5 Le Butin, v. 46.

6 Luqmân, v. 17.

7 Rapporté par Abû Dâwûd, chapitre des épopées, n°4338 ; At-Tirmidhî, chapitre de l’explication du Coran, n°3057 et Ibn Mâjah, chapitre des troubles, n°4005, avec une version légèrement différente.

8 La Table Servie, v. 78, 79.
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