Fatwa des Oulémas de La Mecque contre l’utilisation des vers

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Fatwa des Oulémas de La Mecque contre l’utilisation des verstes coraniques comme sonnerie de portable

Messagepar Salimata » Ven Oct 10, 2008 4:16 am

Fatwa des Oulémas de La Mecque contre l’utilisation des verstes coraniques comme sonnerie de portable : Les Sénégalais n’en ont cure

Si l’on regarde la trajectoire des sonneries des téléphones portables, nous pouvons dire qu’une évolution réelle s’y opère. En effet, les sonneries portables étaient, il y a bien longtemps, de simples bips stridents. Servant essentiellement à avertir le propriétaire du portable qu’un appel entrant est en cours. Mais, l’avancée des technologies aidant, de la musique et des versets coraniques servent, aujourd’hui, de sonneries. Une «révolution» qui n’est pas du goût des autorités de La Mecque. Ces dernières ont d’ailleurs sorti une «fatwa» interdisant l’utilisation des versets du Livre Saint à cette fin. Mais les Sénégalais ne s’en soucient que très peu de la décision des puritains wahhabites.

L’évolution des technologies pousse les sonneries des téléphones portables à se sophistiquer. Et du simple bip, celles-ci sont passées à la mélodie à deux (2) tons puis à quatre tons. Ces sonneries étaient jadis de bien mauvaise qualité, mais déjà les prémices d’une véritable musique apparaissaient. Aujourd’hui les téléphones portables sont capables de reproduire des sonneries de haute qualité. Et les versets coraniques ne sont pas en reste. Depuis quelque temps, c’est le règne des psalmodies du Livre Saint ou la voix du muezzin appelant à la prière qui servent de sonneries de portables. Très beau. Seulement ces sonneries ne sont pas pour plaire au Conseil juridique islamique de La Mecque. Réuni la semaine passée, il a interdit l’utilisation de versets du Coran comme sonnerie de téléphone portable, dans une fatwa rendue publique en Arabie saoudite. Le communiqué en question stipule : «Il est interdit d’utiliser des versets du Coran comme sonnerie de téléphone portable car un tel usage nuirait au Coran par une interruption abrupte de versets psalmodiés ou par leur psalmodie dans des lieux inappropriés ». En effet, cette réunion du Conseil, qui dépend de la Ligue islamique mondiale (Lim), était présidée par le grand mufti d’Arabie saoudite, Cheikh Abdelaziz Al-Cheikh, à la tête du Conseil des grands oulémas, la plus haute autorité religieuse dans le royaume qui abrite les Lieux saints de l’Islam : La Mecque et Médine. Ces oulémas, notamment égyptiens, ont fortement condamné l’utilisation du Coran comme sonnerie de téléphone, y voyant une frivolité qui porte atteinte au caractère sacré du Livre Saint de l’Islam.

«Cela montre que nous sommes des Musulmans»

Seulement, pour la plupart des Sénégalais, il n’y a aucun inconvénient quant à l’utilisation de ces sonneries. Bien au contraire, c’est pour le bien de l’Islam. Rencontrés aux Parcelles assainies, à l’unité 22, Babacar Diop estime que ces sonneries dénotent de la réussite de la dernière des religions révélées dans le monde. Seulement avant de décrocher Babacar préconise qu’il faut laisser le verset se terminer. Condamnant cette fatwa, il trouve inadmissible de mettre de la musique sur son portable alors qu’il a la possibilité d’y télécharger un son qui montre la religion à laquelle il appartient. Même son de cloche pour Mansour Ndiaye, qui a téléchargé sur son portable un verset de la sourate «Arahmanou». La trentaine bien entamée, Mansour dit éprouver du plaisir en entendant son portable sonner. «C’est mieux que d’y télécharger des photos obscènes en tant que musulman», grommelle-t-il. Assis devant la porte d’un garage d’automobile, un groupe de quinquagénaire devisent tranquillement. Subitement, une belle musique «sort» d’un téléphone portable et s’invite dans la discussion. La voix d’Oum Kalsoum, «Tala Al Badrou Alayna» s’échappe du téléphone. Tout ceci peut être résumé en une seule phrase : «Dis-moi qui tu es, je te dirai le son de ton portable».

Du «miaulement d’un chat» aux «pleurs d’un bébé»

L’évolution est telle qu’il n’est pas rare de voir de véritables morceaux de musique en guise de sonnerie. Cette mutation est suivie en quelque sorte par une évolution des mentalités. Aujourd’hui, des sonneries portables s’affichent, s’écoutent et s’échangent. Et plus on avance dans la modernité, plus elles transforment nos habitudes. Finies alors les sonneries standard ! Bonjour musique, cris d’animaux, ou de bébé… Cela est devenu aussi un véritable objet d’appartenance pour les jeunes. Avoir la dernière sonnerie montre d’une part que l’on est «sur la vague» mais aussi sur la technologie embarquée avec soi. «Actuellement, il y a une véritable révolution dans les sonneries. C’est fabuleux. A un moment donné, les téléphones portables n’avaient que des sonneries classiques. Aujourd’hui, le portable a transformé notre vie. Leur utilisation transforme aussi fondamentalement nos habitudes», confie Matar Fall, étudiant en deuxième année de Droit à l’Ucad. «Je peux mettre des sonneries différentes en fonction de mon inspiration», confie ce garçon de 17 ans. Quant à sa mère, elle a mis une chanson de Youssou Ndour. La pratique est devenue tellement courante que les vendeurs d’appareils de téléphone portable investissent davantage sur les «appareils qui ont le bluetooth ou infrarouge».

Abdou Aziz Kébé, islamologue, donne son avis : «L’appel du muezzin est assez sacré pour servir de sonnerie»

Islamologue de renom, Abdou Aziz Kébé n’est pas d’avis que l’on mette les versets du Coran dans les sonneries des portables. Il estime que quand on banalise, cela devient profane. Pour lui, ceux qui utilisent les versets du coran à cette fin ne savent pas ce qu’ils font. Or cela ne s’arrête pas n’importe comment. Même pour une sonnerie qui évoque le prophète Mouhamet (Psl), il faut savoir comment l’utiliser. Toutefois, il fait savoir qu’une sonnerie ne peut pas te rappeler ton appartenance à la religion musulmane. Que nenni. Et pour donner un exemple patent, il évoque ceux qui utilisent un verset comme sonnerie alors que ce sont leurs petites amies qui les appellent. «Ils sont là en train de câliner». Pour lui, il faut laisser les choses à son aspect utilitaire. Une sonnerie peut être n’importe quoi sauf un verset du Coran. «Certes, je ne blâme pas ceux qui le font, mais cela n’est pas recommandé», affirme-t-il

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Fatwa des Oulémas de La Mecque contre l’utilisation des verstes coraniques comme sonnerie de portable

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Re: Fatwa des Oulémas de La Mecque contre l’utilisation des verstes coraniques comme sonnerie de portable

Messagepar fofana » Ven Oct 10, 2008 8:29 am

Obligé de suivre une fatwa ?
Ben non évidemment.
Alors...
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Re: Fatwa des Oulémas de La Mecque contre l’utilisation des verstes coraniques comme sonnerie de portable

Messagepar hadamarémé » Ven Oct 10, 2008 12:29 pm

fofana a écrit:Obligé de suivre une fatwa ?
Ben non évidemment.
Alors...


Salam, Ah bon :?: :?: :o
Maintiens le lien avec celui qui te fuit, sois bon avec celui qui t'a causé du tort, et dis la vérité même si elle est à ton détriment

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Re: Fatwa des Oulémas de La Mecque contre l’utilisation des verstes coraniques comme sonnerie de portable

Messagepar fofana » Ven Oct 10, 2008 12:53 pm

hadamarémé a écrit:
fofana a écrit:Obligé de suivre une fatwa ?
Ben non évidemment.
Alors...


Salam, Ah bon :?: :?: :o

:roll: :error non c est un avis personnel. :zarbi:
il y a le coran, puis la sounna, puis les recommandations des quatre khalifes.
et après les avis des oulamas. ce sont des avis. d'ailleurs ils ne sont jamais d'accord entre eux.
alors comment on fait ? je suis ma conscience.
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Re: Fatwa des Oulémas de La Mecque contre l’utilisation des verstes coraniques comme sonnerie de portable

Messagepar fofana » Ven Oct 10, 2008 12:55 pm

personnellement je ne mets pas de versets de coran comme sonnerie.
je trrouve que ça ne va pas. le coran on le lit et on l'écoute.
apres on peut mettrre du taliban sugué :idea:
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Re: Fatwa des Oulémas de La Mecque contre l’utilisation des verstes coraniques comme sonnerie de portable

Messagepar karta » Ven Oct 10, 2008 1:30 pm

fofana a écrit:personnellement je ne mets pas de versets de coran comme sonnerie.
je trrouve que ça ne va pas. le coran on le lit et on l'écoute.
apres on peut mettrre du taliban sugué :idea:

rattrapage :D
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Re: Fatwa des Oulémas de La Mecque contre l’utilisation des verstes coraniques comme sonnerie de portable

Messagepar hadamarémé » Ven Oct 10, 2008 2:11 pm

fofana a écrit:
hadamarémé a écrit:
fofana a écrit:Obligé de suivre une fatwa ?
Ben non évidemment.
Alors...


Salam, Ah bon :?: :?: :o

:roll: :error non c est un avis personnel. :zarbi:
il y a le coran, puis la sounna, puis les recommandations des quatre khalifes.
et après les avis des oulamas. ce sont des avis. d'ailleurs ils ne sont jamais d'accord entre eux.
alors comment on fait ? je suis ma conscience.


Salam frère fofana le terme "fatwa" signifie étymologiquement "clarifier", "expliquer" ou répondre à une question sur la pratique de la religion. Dans la terminologie, c'est une opinion ou une décision, concernant la doctrine ou le droit religieux, émise et rendue publique par une autorité reconnue, souvent un moufti. Les fatwas concernent souvent des cas nouveaux qui n'ont pas été élucidés par le Coran ou la Sounna, qui représentent les deux sources fondamentales de la législation musulmane. La fatwa est conditionnée par le temps et le lieu de sa prononciation : en divulguant une fatwa sur une question particulière, le moufti doit prendre en considération le pays où il se trouve, l'époque dans laquelle il vit et il doit se référer par ordre de priorité : au Coran, à la Sounna, à la pratique des premiers musulmans, aux usages et coutumes pratiqués dans la société et qui sont compatibles avec l'Islam. C'est ce qu'exige les règles de la jurisprudence islamique.En consultant toutes ces sources, le moufti use de son raisonnement et déploie un effort personnel pour déduire des règles, comparer les situations, clarifier des expressions et surtout opter pour une opinion ou adopter une décision, sans entrer en contradiction avec les paroles d'Allah écrites dans le Coran ou avec les sources authentiques de la Tradition. C'est pourquoi, le Moufti doit être avant tout compétent, de par sa connaissance en matière de religion et par sa connaissance du domaine dans lequel se situe la question de la fatwa ; par exemple, il ne peut prononcer une fatwa concernant des questions financières sans faire appel à un spécialiste dans le domaine des finances et de l'économie.

Le Moufti est donc un Moujtahid, c'est à dire qu'il pratique l'Ijtihad. L'ijtihad signifie l'effort personnel, le raisonnement indépendant, la pensée analytique. Il peut inclure l'interprétation des textes fondamentaux pour y extraire des règles, ou la prononciation d'un verdict ou d'une décision sur une question donnée sur laquelle le Coran ou la Sounna ne statue pas clairement. Cela ne consiste pas bien entendu à transformer la Loi et à l'adapter à la convenance des hommes. Il s'agit, par cette démarche intellectuelle, d'apporter une réponse quant à la manière d'appliquer la Loi aux situations actuelles, chaque fois que les nécessités l'exigent.

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Re: Fatwa des Oulémas de La Mecque contre l’utilisation des verstes coraniques comme sonnerie de portable

Messagepar niouma » Dim Oct 12, 2008 2:53 am

hadamarémé a écrit:
fofana a écrit:
hadamarémé a écrit:
fofana a écrit:Obligé de suivre une fatwa ?
Ben non évidemment.
Alors...


Salam, Ah bon :?: :?: :o

:roll: :error non c est un avis personnel. :zarbi:
il y a le coran, puis la sounna, puis les recommandations des quatre khalifes.
et après les avis des oulamas. ce sont des avis. d'ailleurs ils ne sont jamais d'accord entre eux.
alors comment on fait ? je suis ma conscience.


Salam frère fofana le terme "fatwa" signifie étymologiquement "clarifier", "expliquer" ou répondre à une question sur la pratique de la religion. Dans la terminologie, c'est une opinion ou une décision, concernant la doctrine ou le droit religieux, émise et rendue publique par une autorité reconnue, souvent un moufti. Les fatwas concernent souvent des cas nouveaux qui n'ont pas été élucidés par le Coran ou la Sounna, qui représentent les deux sources fondamentales de la législation musulmane. La fatwa est conditionnée par le temps et le lieu de sa prononciation : en divulguant une fatwa sur une question particulière, le moufti doit prendre en considération le pays où il se trouve, l'époque dans laquelle il vit et il doit se référer par ordre de priorité : au Coran, à la Sounna, à la pratique des premiers musulmans, aux usages et coutumes pratiqués dans la société et qui sont compatibles avec l'Islam. C'est ce qu'exige les règles de la jurisprudence islamique.En consultant toutes ces sources, le moufti use de son raisonnement et déploie un effort personnel pour déduire des règles, comparer les situations, clarifier des expressions et surtout opter pour une opinion ou adopter une décision, sans entrer en contradiction avec les paroles d'Allah écrites dans le Coran ou avec les sources authentiques de la Tradition. C'est pourquoi, le Moufti doit être avant tout compétent, de par sa connaissance en matière de religion et par sa connaissance du domaine dans lequel se situe la question de la fatwa ; par exemple, il ne peut prononcer une fatwa concernant des questions financières sans faire appel à un spécialiste dans le domaine des finances et de l'économie.

Le Moufti est donc un Moujtahid, c'est à dire qu'il pratique l'Ijtihad. L'ijtihad signifie l'effort personnel, le raisonnement indépendant, la pensée analytique. Il peut inclure l'interprétation des textes fondamentaux pour y extraire des règles, ou la prononciation d'un verdict ou d'une décision sur une question donnée sur laquelle le Coran ou la Sounna ne statue pas clairement. Cela ne consiste pas bien entendu à transformer la Loi et à l'adapter à la convenance des hommes. Il s'agit, par cette démarche intellectuelle, d'apporter une réponse quant à la manière d'appliquer la Loi aux situations actuelles, chaque fois que les nécessités l'exigent.

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Re: Fatwa des Oulémas de La Mecque contre l’utilisation des verstes coraniques comme sonnerie de portable

Messagepar hadamarémé » Dim Oct 12, 2008 2:50 pm

niouma a écrit:
hadamarémé a écrit:
fofana a écrit:
hadamarémé a écrit:
fofana a écrit:Obligé de suivre une fatwa ?
Ben non évidemment.
Alors...


Salam, Ah bon :?: :?: :o

:roll: :error non c est un avis personnel. :zarbi:
il y a le coran, puis la sounna, puis les recommandations des quatre khalifes.
et après les avis des oulamas. ce sont des avis. d'ailleurs ils ne sont jamais d'accord entre eux.
alors comment on fait ? je suis ma conscience.


Salam frère fofana le terme "fatwa" signifie étymologiquement "clarifier", "expliquer" ou répondre à une question sur la pratique de la religion. Dans la terminologie, c'est une opinion ou une décision, concernant la doctrine ou le droit religieux, émise et rendue publique par une autorité reconnue, souvent un moufti. Les fatwas concernent souvent des cas nouveaux qui n'ont pas été élucidés par le Coran ou la Sounna, qui représentent les deux sources fondamentales de la législation musulmane. La fatwa est conditionnée par le temps et le lieu de sa prononciation : en divulguant une fatwa sur une question particulière, le moufti doit prendre en considération le pays où il se trouve, l'époque dans laquelle il vit et il doit se référer par ordre de priorité : au Coran, à la Sounna, à la pratique des premiers musulmans, aux usages et coutumes pratiqués dans la société et qui sont compatibles avec l'Islam. C'est ce qu'exige les règles de la jurisprudence islamique.En consultant toutes ces sources, le moufti use de son raisonnement et déploie un effort personnel pour déduire des règles, comparer les situations, clarifier des expressions et surtout opter pour une opinion ou adopter une décision, sans entrer en contradiction avec les paroles d'Allah écrites dans le Coran ou avec les sources authentiques de la Tradition. C'est pourquoi, le Moufti doit être avant tout compétent, de par sa connaissance en matière de religion et par sa connaissance du domaine dans lequel se situe la question de la fatwa ; par exemple, il ne peut prononcer une fatwa concernant des questions financières sans faire appel à un spécialiste dans le domaine des finances et de l'économie.

Le Moufti est donc un Moujtahid, c'est à dire qu'il pratique l'Ijtihad. L'ijtihad signifie l'effort personnel, le raisonnement indépendant, la pensée analytique. Il peut inclure l'interprétation des textes fondamentaux pour y extraire des règles, ou la prononciation d'un verdict ou d'une décision sur une question donnée sur laquelle le Coran ou la Sounna ne statue pas clairement. Cela ne consiste pas bien entendu à transformer la Loi et à l'adapter à la convenance des hommes. Il s'agit, par cette démarche intellectuelle, d'apporter une réponse quant à la manière d'appliquer la Loi aux situations actuelles, chaque fois que les nécessités l'exigent.

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ça reste toujours un avis. et un avis, on peut toujours avoir raison ou tort.la preuve, les mouftis ne sont presque jamais d'accord entre eux.


Salam niouma oui ça reste toujours un avis, mais quelle avis :!: :!: :!: :?: quels mouftis ne sont presque jamais d'accord entre eux :?: :?: :?: Tu ne me diras pas que c'est l' "idjma" :?: oubien tu veux me parler des savants soufis :?: :roll: j'attends que tu m'éclaires de tes lumières.
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Re: Fatwa des Oulémas de La Mecque contre l’utilisation des verstes coraniques comme sonnerie de portable

Messagepar khalid » Lun Oct 13, 2008 5:40 pm

hadamarémé a écrit:Salam frère fofana le terme "fatwa" signifie étymologiquement "clarifier", "expliquer" ou répondre à une question sur la pratique de la religion. Dans la terminologie, c'est une opinion ou une décision, concernant la doctrine ou le droit religieux, émise et rendue publique par une autorité reconnue, souvent un moufti. Les fatwas concernent souvent des cas nouveaux qui n'ont pas été élucidés par le Coran ou la Sounna, qui représentent les deux sources fondamentales de la législation musulmane. La fatwa est conditionnée par le temps et le lieu de sa prononciation : en divulguant une fatwa sur une question particulière, le moufti doit prendre en considération le pays où il se trouve, l'époque dans laquelle il vit et il doit se référer par ordre de priorité : au Coran, à la Sounna, à la pratique des premiers musulmans, aux usages et coutumes pratiqués dans la société et qui sont compatibles avec l'Islam. C'est ce qu'exige les règles de la jurisprudence islamique.En consultant toutes ces sources, le moufti use de son raisonnement et déploie un effort personnel pour déduire des règles, comparer les situations, clarifier des expressions et surtout opter pour une opinion ou adopter une décision, sans entrer en contradiction avec les paroles d'Allah écrites dans le Coran ou avec les sources authentiques de la Tradition. C'est pourquoi, le Moufti doit être avant tout compétent, de par sa connaissance en matière de religion et par sa connaissance du domaine dans lequel se situe la question de la fatwa ; par exemple, il ne peut prononcer une fatwa concernant des questions financières sans faire appel à un spécialiste dans le domaine des finances et de l'économie.

Le Moufti est donc un Moujtahid, c'est à dire qu'il pratique l'Ijtihad. L'ijtihad signifie l'effort personnel, le raisonnement indépendant, la pensée analytique. Il peut inclure l'interprétation des textes fondamentaux pour y extraire des règles, ou la prononciation d'un verdict ou d'une décision sur une question donnée sur laquelle le Coran ou la Sounna ne statue pas clairement. Cela ne consiste pas bien entendu à transformer la Loi et à l'adapter à la convenance des hommes. Il s'agit, par cette démarche intellectuelle, d'apporter une réponse quant à la manière d'appliquer la Loi aux situations actuelles, chaque fois que les nécessités l'exigent.

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Ajoutons aussi que l'Islam exhorte les musulmans à respecter les recommandations des personnes pieuses et de ceux qui détiennent le commandements (on peut inclure les oulémas de la mecque), reconnues comme étant savants, compétents, fiables et qui ne vont pas à l'encontre de l'Islam.
L'intelligence de la vie... Ce mélange si particulier de respect des convenances et de largeur d'esprit, cette faculté de comprendre avant de savoir.
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