par biko » Mer Déc 27, 2006 2:15 am
Salam
wallaye ,frère Doudou,le racisme est bel et bien présent en France.
Les Noirs ont souvent été présentés comme des sauvages : les Dahoméens (Béninois aujourd’hui) au Champ de Mars, les Sénégalais Porte Maillot, les enfants pygmées recroquevillés sous une hutte sur la scène des Folies-Bergères... Il y a un siècle à peine, ces hommes, ces femmes, ces enfants étaient exhibés en plein Paris, Marseille, Bordeaux, Nantes, Le Havre..., donnés en spectacle comme des bêtes de zoo. Moins d’un siècle même, le dernier grand show de ce type en France eut lieu en 1931 au Jardin d’acclimatation du Bois de Boulogne. Les vedettes, des kanak, « sauvages polygames et cannibales », claironnaient les médias et la publicité. Ces exhibitions coloniales entre 1830 et 1931, dans plusieurs villes de France, des « foires d’indigènes noirs » en bêtes de zoo et bêtes de somme, attiraient des milliers de visiteurs. Les villes de Bordeaux, Nantes, Marseille, Le Havre, ainsi que quelques familles héritières négrières aux Antilles, doivent leur prospérité, leur richesse et leur fortune de ce « commerce triangulaire ».
Ce bref rappel historique n’a pas pour but de susciter une polémique, ni de faire que l’antiracisme devienne une sorte de racisme à l’envers, mais uniquement de faire prendre conscience aux Français blancs qu’ils ont plus d’une raison de s’intéresser aux Noirs français et d’avoir pour leurs compatriotes d’Outre-Mer et d’origine d’Afrique noire une sympathie particulière.Je crois que, parmi les problèmes qui sont posés aujourd’hui à la conscience des Français, il en est un en particulier d’où pourraient être éliminés les clivages dus à des pesanteurs sociologiques, aux idéologies et aux différents partis pris : c’est le problème du racisme. Un problème grave et douloureux. Ce phénomène est assez inquiétant pour que, une fois encore, nous ne cherchions pas à l’analyser et à envisager ce qu’il y a lieu de faire pour le combattre. Est-il vraiment impossible d’analyser ce fléau, souvent insidieux et parfois ouvertement déclaré, qui renaît inlassablement de ses cendres ? Combien de millions de vies de Noirs volées pendant la traite des Noirs et l’esclavage ? De la même manière que nous déplorons et condamnons la Shoa dont a été victime le peuple juif, nous devons aussi déplorer et condamner le génocide du peuple noir. Je ne le répéterai jamais assez, nous devons condamner de la manière la plus catégorique et la plus radicale, tout racisme quelle que soit sa forme et quelle que soit sa nature. N’est-il pas réaliste, au 21e siècle, de reconstruire la liberté, l’égalité et la fraternité républicaines dans un esprit humaniste ? Qu’a-t-on fait des œuvres de Victor Schoelcher et de Félix Eboué ?
Les descendants des esclaves, des colonisés, des néocolonisés, des tirailleurs des deux dernières guerres mondiales, les héritiers de ceux qui ont « combattu pour libérer la France de l’occupation allemande, et qui ont participé à sa reconstruction et à son redressement », méritent-ils d’être exclus et répudiés par la France, la mère-patrie ? Ne vous souvenez-vous pas de cette lointaine époque où nos ancêtres, pourchassés dans nos savanes et forêts africaines par des négriers venus de Marseille, Bordeaux, Nantes, Le Havre... n’avaient d’autres solutions que de se résigner et d’accepter leur destin ? Un destin tragique qui prend sa revanche plusieurs siècles plus tard et exige aux descendants des négriers d’assumer leur responsabilité historique avec équité dans cette communauté de destins de la France moderne du 21e siècle et du 3e millénaire.
Dans les écoles africaines du temps de la colonisation, ne nous enseignait-on pas que nos ancêtres étaient des « gaulois » ? Cet enseignement l’était dans le cadre de l’assimilation. Dans les tranchées de Verdun et de Normandie, lors des deux dernières guerres mondiales, quand l’ennemi héréditaire allemand bombardait, il ne faisait pas de tri entre Français blancs, noirs, maghrébins, asiatiques.
Humiliés, rabaissés, blessés, insultés et ridiculisés à cause de la couleur de leur peau, les Noirs, laissés pour compte, ont toujours payé un lourd tribut au sein de la République. Une pareille injustice ne peut tenir indéfiniment. Parfois, la monture se cabre et désarçonne le cavalier le plus sûr de lui. Les contradictions que l’on observe aujourd’hui sont essentiellement politiques et culturelles.
Une République monocolore, une nation métisse Comment ne pas s’indigner quand on constate que lors de la recherche d’un logement, celui-ci est libre le temps de la communication téléphonique, et comme par hasard, ne l’est plus au moment de la visite ? Pour la recherche d’un emploi qualifié et à responsabilité, il est également scandaleux de remarquer qu’après un entretien téléphonique prometteur, il va s’avérer que la personne n’est pas retenue à l’entretien d’embauche à cause de ses origines et de la couleur de sa peau noire. Comment ne pas se révolter quand, après la classe de 3e, nos enfants sont d’office orientés vers l’enseignement professionnel ? On les pousse dans l’enseignement technique, même s’ils sont bons pour faire l’enseignement général. Au Centre d’information et d’orientation, les conseillers leur disent : les études générales et longues ne sont pas faites pour vous, choissez une filière courte et technique pour trouver un emploi rapidement afin d’aider votre famille avec pour finalité, remplacer les parents dans les usines (Peugeot, Renault, etc.). Et après des études longues, malgré les diplômes en poche, il faut toujours être meilleur que les autres pour être acceptés. Pour les professions libérales, la clientèle est constituée des membres de la communauté et l’activité est tournée vers le pays d’origine. Les quelques exemples que l’on montre des Noirs qui ont réussi, sont un miroir aux alouettes car derrière, il n’y a rien de solide. Quelle difficile ascension sociale des diplômés issus de la communauté noire ! Les pratiques discriminatoires à l’égard des Noirs sur le marché du travail sont récurrentes. Il existe une réalité ultra-économique non rationnelle. Le Noir français, comme son compatriote blanc, travaille dur, éduque ses enfants, paie ses impôts, bref, s’insère dans la communauté nationale, mais il rencontre les pires difficultés et reste cantonné dans le ghetto, comme un citoyen de seconde zone.
Que signifie : Liberté, Egalité, Fraternité ? C’est l’Etat qui fait la nation. En France, la nation est métisse, mais l’Etat reste résolument monocolore et les espaces de pouvoir et de décision sont détenus par des castes intellectuelles de Blancs. Comment parvenir à ce que d’autres couleurs que le Blanc intègrent les rouages de l’Etat : le gouvernement, le parlement, les hautes fonctions dans l’armée, les partis politiques, les syndicats, les médias, les conseils d’administration de grandes entreprises, le cinéma, les hautes fonctions publiques, les grands corps de l’Etat... ? Ce mépris affiché à l’encontre de la communauté noire est un constat accablant pour toute la classe politique, sans frontière idéologique. Ce qui pourrait être considéré comme un déni de citoyenneté.
La République n’a donné la place aux Noirs que dans le sport et la musique. Martin Luther King disait : “Tout travail qui aide l’humanité a de la dignité et de l’importance », mais n’est-il pas frustrant et humiliant pour une communauté que son élite, au lieu d’accéder à des postes de responsabilité correspondant à ses compétences, se résolve à occuper des emplois subalternes qui ne requièrent aucune formation ? L’esclavage, le colonialisme et le néocolonialisme ont été des péchés originels de la France. Cet héritage transparaît aujourd’hui dans l’affligeant succès de Jean-Marie Le Pen à la dernière élection présidentielle. Malgré ce fâcheux incident qui a révélé au grand jour le « mal être » et le « mal vivre » des Français, la classe politique maintient une attitude de négation, préférant condamner simplement Jean Marie Le Pen et ses partisans, plutôt que de réfléchir sur les causes et trouver des solutions pour combler l’immense fossé qui sépare les Français de souche à ceux d’Outre-Mer et d’origine étrangère, non européenne.
L’aveuglement des responsables politiques au-delà des clivages, face aux problèmes raciaux, conjugué au caractère ultraméritocratique et discriminatoire du système d’enseignement a fait obstacle à toute velléité d’intégration prioritaire pour la minorité noire. Si l’on trouve des Noirs sénateurs, députés et ministres sous la 4e République, c’est dans le contexte colonial. La 5e République, avec le Général de Gaulle, n’a pas été en reste. François Mitterrand a permis l’élection dans l’Hexagone et en zone rurale d’un député et maire noir, Kofi Yamgnane, qui fut ministre. Qu’en est-il aujourd’hui des descendants des esclaves, des héritiers des tirailleurs et des enfants d’immigrés qui ont fait le choix d’être français et de servir les intérêts de la France ? Les succès visibles sont ambigus car ils enferment les Noirs dans les métiers qui font appel au don et au talent naturels : sport et musique, et non à des qualités intellectuelles. Le risque de ce modèle est de confiner le Noir dans le statut de bon sauvage qui court et qui chante, des caricatures pittoresques qui confortent l’image d’Epinal. Il conviendrait aussi de créer les conditions d’accès des Noirs à des positions sociales exemplaires. Ils existent, ces noirs formés dans les universités et grandes écoles françaises, et nantis de diplômés. Il reste vrai que les Noirs auront la place qu’ils réussiront à se faire à la force du poignet. Encore faudrait-il qu’on leur donne les moyens, à commencer par la suppression de cette image d’Epinal, toujours d’actualité et qui semble dissimuler un parti pris, un complot ourdi et permanent. Enfin, on s’étonne de ne jamais voir de Noirs français au gouvernement, ni même au parlement. Pas plus à gauche qu’à droite. La discrimination en France est très insidieuse et subtile. Par leur discours angélique et leurs actions démagogiques menées depuis 1983, l’année où les jeunes maghrébins avaient organisé une marche pour l’intégration, les gouvernements socialistes successifs se sont idéologiquement intéressés aux minorités, mais en occultant le vrai problème. Plus grave encore, ce dogmatisme a contribué à créer une véritable séparation au sein de la République entre la ville et la banlieue, entre les Français de souche, d’Outre-Mer et ceux d’origine étrangère non européenne, entre les racistes et les anti-racistes, entre la bonne conscience et la culpabilité, entre les bons d’un côté et les méchants de l’autre. Cette vision manichéenne de renforcement des différences a permis l’enracinement d’un communautarisme conflictuel. De ce fait, ils inventent un nouveau corps de doctrine qui vient s’additionner à l’éternelle lutte des classes, le tour est joué et leur longévité politique assurée.
Quant à la droite républicaine, pourtant libérale, elle n’a pas eu le courage ni l’audace de dénoncer cette dérive dangereuse. Sa pusillanimité récurrente et son immobilisme à garder un silence absolu sur cette question, l’ont fait tomber dans le piège tendu de la machine à exclure et à diviser, redoutable entreprise de démolition. Dans le même temps, force est de constater que cette attitude l’a longtemps pénalisée et privée des victoires électorales. Aujourd’hui, même si le problème de fond demeure, les compteurs du jeu politique ont été remis à zéro, depuis la dernière élection présidentielle dont les résultats sont qualifiés d’ « historiques ». Les Noirs français ont aussi pris part activement à l’élection de Jacques Chirac, son écrasante victoire en est l’illustration. Ils doivent aussi prendre leur part à la réussite de la majorité présidentielle.
Si le gouvernement veut réduire la haine, améliorer la sécurité, intégrer les minorités dans l’idéal républicain, il convient aussi qu’il confie aux Noirs moins de « djembé » ( tam-tam), de ballons, et plus de sièges d’élus et de ministres. C’est raté, encore une fois, ils sont les dindons de la République...
Dans l’attente, saluons la présence dans le gouvernement, de Tokia Saïfi et de Hamlaoui Mekachera, français d’origine maghrébine, qui ne sont pas des ministres alibi. Jacques Chirac a réalisé ce que la gauche n’a pas fait pour les maghrébins et qui a valeur de symbole dans la perspective de l’intégration des minorités.
Plaidoyer pour un lobby noir : je soutient ton point de vue sur la question Doudou dans l'un de tes posts précédents
On ne peut pas régler ces problèmes en un jour, c’est un processus forcément long. La priorité aujourd’hui consiste à ouvrir un débat large et honnête sur l’esclavage, le colonialisme, le néocolonialisme, l’immigration et ses origines, conséquences de la présence des Noirs en France. Au vu de la percée et de l’ancrage des idées de l’extrême droite, qui est mieux placé que nous-mêmes, Noirs, pour mener ce travail de mémoire ? A l’instar des Noirs-Américains, il faut s’organiser et créer un groupe de pression ou lobby. Pour éviter toute instrumentalisation, il doit être œcuménique. Dans notre monde moderne, la politique a été pensée de façon consensuelle ou contestataire de l’institution. La Révolution de 1789, consacrant les droits de l’individu indépendamment de toute appartenance communautaire, a voulu mettre fin au système des associations, à qui on reprochait de faire écran entre l’individu et l’Etat souverain. La République abstraite, surplombante, anonyme et lointaine, n’a pas intégré significativement les Noirs, malgré leur présence dans les Antilles françaises depuis plus de deux siècles. Comme le pouvoir est l’enjeu des pratiques et des luttes politiques, lorsqu’on est mécontent, on doit manifester sa colère. Pour le faire, il faut être organisé et mobilisé. Il existe une offre politique assez large en France, à laquelle la communauté noire française souscrit. Mais le lobby dont je souhaite la naissance n’a rien à voir avec la race ou l’ethnie, mais avec leur histoire particulière, leur mode d’interaction les unes avec les autres, leur ordre institutionnel exprimant des valeurs communes et un futur partagé dans le modèle républicain. Il n’y a rien d’indécent que certains citoyens parlent des dialectes arabes, africains, caraïbéens ou asiatiques en plus du français, portent en public les vêtements qui leur semblent appropriés (dans la limite de la décence commune), prient dans des mosquées ou respectent le shabbat. Ces formes de plus en plus répandues de communautés ethniquement hétérogènes, ont une dimension inévitablement conflictuelle. Mais ces conflits ne sont pas nécessairement destructeurs.
Comme au début du Moyen Age où le paganisme a fini par être absorbé dans un christianisme ouvert, voulant et pouvant l’intégrer, ou comme dans l’expérience américaine qui a permis la coexistence et l’interaction d’une large variété de peuples, la France sera bien plus forte en intégrant des communautés organiques, fussent-elles hétérogènes, qu’en subissant l’uniformisation de la conformité républicaine qui se verrait encore plus confortée dans son unicité. La France serait en mesure de concurrencer plus efficacement les autres puissances géopolitiques et de produire un dynamisme économique grâce à cette grande diversité culturelle.
Oui, aborder ce sujet avec le maximum d’objectivité, en dehors de tout esprit partisan, mais en ayant clairement conscience qu’il est pratiquement impossible, sinon très difficile de faire totalement abstraction de ses sentiments les plus profonds, de sa subjectivité, de ce que l’on appelle son propre « vécu ». Car le plus dur pour les Noirs, les Arabes, les Asiatiques, cette « France d’ailleurs », c’est d’affronter quotidiennement les regards de haine, de mépris, de peur et de crainte. Ignorés en période d’opulence, ils deviennent en temps de crise et de récession des boucs émissaires. Ils dérangent lorsqu’ils ne sont plus vus le balai ou le marteau-piqueur à la main : propriétaires comme locateurs, ils ont leurs valises posées à l’entrée de leurs portes. Car vous savez tous que les sources du communautarisme sont dans le pays d’accueil dont la société porte en elle les germes. Le communautarisme est de fait mais on feint de l’ignorer. Je suis profondément attaché à l’idée de la liberté, la liberté sous toutes ses formes, les libertés civiques et politiques, les libertés religieuses et philosophiques, en somme, à l’idéal laïc et républicain. Du point de vue politique, pour entreprendre et réussir l’intégration, décision qui a pour conséquence l’émergence d’une société nouvelle, il conviendra de faire don de soi. Pour franchir le rubicond, les convictions doivent l’emporter sur les considérations de nature politicienne ou matérielle. Voltaire disait : « Les plus grands esprits peuvent avoir l’esprit faux sur un principe qu’ils ont reçu sans examen ». Dès lors, examinons et, avant de juger, essayons de nous éclairer et de comprendre. Il est clair que lorsque les principaux dirigeants politiques affirmeront haut et fort et sans complexe qu’ils sont fiers de leurs compatriotes noirs, maghrébins et asiatiques, un grand pas aura été franchi. Ce geste aura valeur d’engagement pour encourager ce passage difficile de notre cheminement politique. D’autant plus que le rôle des médias dans la création d’une opinion publique en faveur de l’intégration sera considérable. L’intégration des minorités est une question récurrente qui déchaîne toutes les passions. C’est un sujet qui touche à la dignité humaine. Je pense qu’il y a là matière non seulement à réflexion et à débat mais aussi surtout à l’action. Car le combat pour la dignité humaine ne se déroule pas uniquement en dehors de nos frontières, il doit l’être aussi en France. Donneur de leçon en la matière à la terre entière, pays à vocation « des droits et dignité humaine », la réalite est que l'ascenseur social est en panne chronique pour les minorités.
Intégration positive et visible
Comment devient-on français ? Je voudrais simplement demander à nos têtes pensantes et à nos objecteurs de conscience : existe-t-il une vraie et fausse nationalité française ? La citoyenneté française ou la nationalité française n’est pas la couleur de la peau ni l’appartenance à une religion. N’est-ce pas l’adhésion, la croyance à la communauté des valeurs républicaines partagées, définies par le droit du sol d’une part, et la naturalisation suivant une procédure particulière ? Toutefois, la présence d’une grande communauté noire en France métropolitaine et dans les DOM/TOM pose un problème d’intégration durable du fait que l’exercice de la citoyenneté se heurte à une pratique qui ne laisse pas de place à la compétence mais à des considérations spécifiques qui écartent les minorités, ce qui est gravissime et très inquiétant, nonobstant le matelas démocratique.
L’extraordinaire pauvreté du débat qui exclut les intellectuels noirs à porter la contradiction explique la dérive populiste dans la propagation de l’image négative du noir. C’est de cela que souffre aussi la société française. Lorsqu’on cessera de dire « homme de couleur » au lieu de noir, comme si le blanc était une absence de couleur, un pas sera franchi en direction de la fraternité. La télévision est le miroir sinon le reflet de la société dans le monde moderne. Les Noirs sont rentrés par effraction dans la télévision française grâce aux films et feuilletons américains qui regorgent d’acteurs noirs compétents et de talent. Quant à la publicité qui vante les produits de consommation, les Noirs, les Arabes, les Asiatiques et les Indous en sont exclus, comme s’ils n’étaient pas aussi de grands consommateurs.
Lorsque Nicolas Sarkozy, parlait de « discrimination positive », toute l’intelligentsia semblait soudain découvrir le problème d’exclusion des minorités. Mais faire une traduction sémantique de « Affirmative Action » en « Discrimination positive » est très négatif dans l’opinion publique française qui croit que l’on fera la promotion et l’intégration de la médiocrité, ce qui est faux et absurde. La première et grande puissance, les Etats-Unis d’Amérique, est le meilleur et bel exemple d’intégration positive. Il semble donc que le temps soit venu pour que les Noirs, les Arabes, les Asiatiques et les Indous, accèdent aussi à des postes de responsabilité qui correspondent à leur formation et à leur compétence. Ce n’est qu’un droit inaliénable de dignité humaine. Le président Jacques Chirac a nommé un préfet d’origine maghrébine et de confession musulmane. Qu’en est-il des Noirs ? Ils sont tout simplement ignorés. Quand mettra-t-on fin au Noir de service qu’on n’hésite pas à utiliser pendant les campagnes électorales et qui est vite oublié au lendemain de la victoire ?,Mr Sarkozy n'a t-il pas oublié notre soeur Mame Galledou?
Mais pour se faire une raison à cela,elle ne se nomme pas Ingride Bétancourt tout simplement,allez savoir!!!
On se bat pour les droits de l'Homme mais on oublie de se battre pour faire respécter ces droits entre nous.