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biko a écrit:salam
Il ne fait pas bon s’appeler Islam en France
Le prénom Islam télévisuellement incorrect ? C’est une certitude, si l’on en croit la mère d’Islam, qui assure que son fils n’a pas été retenu pour une émission de télévision à cause de son prénom. Retour sur les faits. Le 16 février, Farah accompagne son fils et son meilleur ami pour des essais vidéo chez Angel Productions, qui produit « In ze Boîte ». Cette étape est la dernière ligne droite du casting de ce programme familial d’énigmes et de challenges, diffusé par la chaîne pour enfants Gulli (groupe Lagardère Active).
Une fois sur place, d’après l’hebdomadaire français La Vie daté du 27 mars, on fait comprendre à Farah que le nom de son fils pose problème. La mère de famille s’est confiée au quotidien Le Parisien de ce mercredi : « Une dame nous a dit : "Il y a un problème, votre fils ne peut pas garder son prénom. S’appeler Islam, pour un garçon, c’est comme porter un voile pour une fille". Son collègue a ajouté qu’il représentait une religion qui n’est pas aimée par les Français. J’étais bouche bée. La vérité, ça m’a fait un choc, j’ai pris une gifle ! ».
« Autre prénom arabe »
On aurait ensuite proposé à Farah de baptiser son enfant avec un « autre prénom arabe », ce qu’elle refuse de faire. Résultat, les responsables de l’émission ne l’ont jamais rappelée. Mais elle s’y attendait. Pour elle, il ne faisait aucun doute que son refus faisait de son fils un paria. La pilule est dure à avaler pour l’écolier de neuf ans, qui se faisait une joie de participer à son programme télé préféré. Un programme qu’il boycotte aujourd’hui, blessé dans son amour propre.
Le boycott, ce n’est pas assez fort. Alors, deux mois après les faits, les parents d’Islam, d’origine algérienne, entendent porter plainte pour discrimination auprès du procureur de la république. « C’est pour son honneur », explique Bilel, le père. L’affaire a bouleversé la famille, installée à Colombes (Nord de Paris), mais pas seulement. La secrétaire d’Etat à la Ville a fait part de son émotion, amère, au Parisien. « Ça me scandalise, je trouve ça dégueulasse. C’est une vraie violence faite à un petit bout de chou nié dans sa propre identité », a lancé Fadela Amara.
La prochaine fois sera la bonne
Angel Productions s’est défendue en expliquant que si « Islam n’a pas été retenu, ce n’est pas à cause de son prénom, mais parce qu’il y avait plus de postulants que de places disponibles. (…) La casteuse n’a pas dû réagir comme il fallait, il y a des mots qui ont blessé un petit garçon ». « Jamais nous n’avons donné la moindre consigne à qui que ce soit en ce domaine, a affirmé à La Vie la directrice de la chaîne Gulli, Karine Leyzin. Notre chaîne entend promouvoir des valeurs qui sont aux antipodes de cette regrettable mésaventure. »
Comme la directrice d’Angel Productions, Karine Leyzin a appelé la famille d’Islam pour présenter ses excuses. Elle a même proposé un lot de consolation au garçonnet : participer à l’émission depuis les gradins. L’enfant a refusé. Chez Angel Productions, on assure toutefois que ce rôle de figurant devait précéder une réelle participation à l’émission, la saison prochaine. Reste à savoir si Islam, lui, en aura encore envie.
« Ils acceptent volontiers que nous soyons responsables associatifs, animateurs de quartiers, à la rigueur simples conseillers municipaux, mais pas plus. »
biko a écrit:salam
Encadrer des expulsions rapporte des «miles»
Comme n'importe quel voyageur, les policiers escortant, par avion, des clandestins expulsés peuvent bénéficier des «miles» de fidélité accordés par les compagnies aériennes. L'Intérieur va revoir le système.
Escorter les immigrés en situation irrégulière lors de leurs vols d'expulsion pouvait se révéler une mission avantageuse. Confirmant une information du Canard enchaîné, le ministère de l'Intérieur a reconnu mercredi que les policiers accompagnant les clandestins lors de leur expulsion bénéficient jusqu'à présent à chacun de leur déplacement aérien, comme n'importe quel voyageur, des «miles» accordés par les compagnies aériennes. Des points de fidélité qui permettent ensuite d'obtenir des billets d'avion gratuits.
A raison de 23.000 éloignements en 2007, selon le ministère de l'Intérieur, et sachant qu'en moyenne trois policiers accompagnent celui qui va être expulsé, voilà de quoi se constituer assez vite un joli stock de voyages gratuits sur le dos des clandestins», dénonce, sans donner de chiffres précis, le Canard enchaîné, qui cite des agents d'escale d'Air France à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. «De nombreux flics bénéficient, du coup, du statut Gold (embarquement prioritaire, accès aux salons privés, miles bonus) réservé aux hommes d'affaires qui voyagent régulièrement aux frais de leur entreprise», ajoute l'hebdomadaire satirique.
«Je comprends que l'on soit choqué»
Face à ces révélations embarrassantes, on réplique place Beauvau que «ce système n'est pas illégal». Les cadres de la plupart des entreprises françaises profitent aussi, personnellement, des miles récoltés au gré de leurs déplacements professionnels à l'étranger. En outre explique le ministère de l'Intérieur, le nombre de policiers, qui peuvent être titulaires d'une carte «Flying Blue», grâce à leur travail, sont moins nombreux que ne veut le faire croire le Canard enchaîné. Sur quelque 23.000 expulsions par an, toutes ne se font pas en avion, et seul un tiers de celles réalisées par voie aérienne nécessite une escorte, de un à trois policiers, nuance-t-on.
«Je comprends que l'on soit choqué » a admis une porte-parole de la police nationale, sur les ondes de RTL précisant que «le système existe depuis quelques années. Le voyagiste qui a conclut un marché avec le ministère de l'intérieur prépare ses billets d'avion pour les fonctionnaires de police, quelle que soit leur mission, éloignement ou enquête». «Après c'est une démarche individuelle du policier que de demander ce que propose les compagnies aériennes, comme les cartes qui permettent d'accumuler les «miles» », a-t-elle poursuivi.
Cependant cet accès aux «miles» est sur le point d'être remis en cause. Le ministère indique «avoir envisagé bien avant la parution de l'article de modifier sur ce point précis le prochain contrat» le liant aux transporteurs aérien. A l'intérieur, on souhaiterait que les «miles» collectés par les agents lors de leurs missions d'expulsion reviennent au ministère afin qu'il décide lui-même de l'utilisation de ce bonus.
ça me fait bouillir de colère ! Pourquoi n'organisent-ils pas des rafles, ça irait plus vite ! J'ai deux témoignages de la corruption et du dédain de ces bandits "légaux", on avait demandé à l'un s'il n'était pas marabout, spontanément, sans aucune raison, et à l'autre qui attendait ses papiers "perdus", on a raconté "vous savez, j'ai plein d'Africains qui viennent me voir et m'apportent des masques ou des statuettes…", la fois suivante ma copine a apporté un stylo à plume en or et son dossier est mystérieusement réapparu, avec ses papiers tels qu'elle les attendait.
N'allez plus dans une préfecture sans être accompagné d'un avocat…
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