Salam
Voilà 30 ans que j’entends parler de l’insécurité en France. 30 ans que les Français parlent de l’émigration et de l’intégration des immigrés, organisant colloques et conférences qui réunissent d’éminents spécialistes qui se font beaucoup plaisir à ces occasions.
C’est un mal français : expliquer et analyser à satiété la difficulté de leurs relations avec les résidants d’origine étrangère. Il ne faut pas oublier cependant que d’autres Français, nombreux, pensent que la diversité culturelle est une richesse pour la France. Ils organisent aussi des colloques avec d’éminents spécialistes.Le mal français, n’a-t-il pas été créé par les Français eux-mêmes, qui ont construit ces grandes cités ghettos où se retrouvent les gens les plus pauvres, les prolétariats français, maghrébin, africain et autres ? Quand on est dans ces quartiers, on voit que la vie est ailleurs : pas d’entreprises, pas d’emplois donc, pas de commerces, pas de lieux conviviaux, pas d’équipements de loisirs comme dans les villes et quartiers traditionnels. Le parc de logements privés est fermé aux gens d’origine étrangère. Ce n’est pas seulement la feuille de paye qui ferme les portes des quartiers centraux, mais aussi le nom à consonance étrangère. Même dans les HLM, il y a une différence de traitement : il y a les HLM où les étrangers sont en écrasante majorité, et les HLM proprets pour une population plus française. Les racines du mal ? Elles sont toujours là. Les "sauvageons" de 2006 sont les enfants des années 80, les enfants du chômage de masse, de l’exclusion, du lepénisme, des ghettos ethniques. La précarisation a pulvérisé les repères, ruiné l’autorité des parents.Sous couvert de lutte contre l’insécurité, on organise une politique de gestion des troubles qui ont pour origine la pauvreté et la discrimination par la répression. Même le gouvernement de gauche a cédé à ce tropisme. C’est évidemment plus facile d’envoyer la police dans ces quartiers que de résoudre les problèmes de pauvreté et de discrimination. Mais cela ne résout pas le problème de l’insécurité ; cela l’exacerbe même souvent en provoquant des réactions en chaîne. On envoie alors davantage de policiers, enfants des classes populaires, réprimer d’autres enfants des classes populaires, mais on n’envoie pas les policiers réprimer ceux qui pratiquent la discrimination à l’embauche et à l’habitation. Et on ne lutte pas contre l’incivilité majeure qui consiste à ne pas créer des conditions de vie et de travail décentes aux habitants de ces quartiers. Quel homme politique briguant les suffrages des électeurs avouera son impuissance dans ce domaine ?
Tout le monde parle de la sécurité, comme si c’était le principal souci des Français, en faisant l’amalgame avec le terrorisme. Le chômage, la cherté de la vie, les autres aspects de la vie politique viendront plus tard.
C'est vraiment dommage pour Mama Galledou,elle est victime de la politique française,à sa tete Sarkofana.
Quelle fumisterie,ce meme Sarkofana se veut le goldorak de la pauvre Galledou.
On se bat pour les droits de l'Homme mais on oublie de se battre pour faire respécter ces droits entre nous.