La jeunesse soninkée et la politique

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Messagepar biko » Ven Aoû 17, 2007 3:24 am

salam


Cachan, un an après


Il y a un an, le 17 août 2006, environ 200 personnes sans papiers, dont une grande partie venaient d'être expulsées du plus grand squat de France, envahissaient un gymnase à Cachan (Val-de-Marne). Cette occupation, qui ne devait prendre fin que le 11 octobre, mettait une fois de plus en lumière la situation dramatique que vivent ces personnes et l'incapacité de la France à apporter une réponse satisfaisante à l'immigration clandestine.



Depuis, malheureusement, peu de choses ont changé, comme le montre la grève de la faim menée à Lille depuis plusieurs semaines par des sans-papiers. Durant la campagne présidentielle, alors que la gauche se divisait sur les régularisations automatiques, la droite durcissait son discours. Comme il l'avait annoncé, l'ancien ministre de l'intérieur Nicolas Sarkozy, une fois élu président de la République, a créé un ministère de l'immigration, de l'intégration et de l'identité nationale. Les préfectures et les services de police sont priés de "faire du chiffre" : 125 000 interpellations et 25 000 expulsions effectives sont exigées en 2007. Les "dérapages" administratifs se multiplient. Dans le Nord et dans la Haute-Vienne, des préfets trop zélés ont été désavoués par la justice. A Amiens, l'accident survenu à un enfant russe tentant d'échapper à la police a renforcé ce sentiment que le gouvernement s'était lancé cet été dans une véritable "chasse aux clandestins", comme le dénoncent plusieurs associations.

Pourtant, ces actions médiatiques, destinées à inquiéter un peu plus les sans-papiers et à montrer à la population que l'Etat agit, ne reflètent qu'une partie de la réalité. Dans les faits, les régularisations se multiplient. On en a dénombré plus de 22 000 en 2006, contre 14 000 l'année précédente et 7 000 en 2002. Rien ne permet pour le moment d'affirmer que la tendance s'est inversée depuis l'élection de Nicolas Sarkozy.

La situation des ex-squatteurs de Cachan est emblématique. Refusant une régularisation globale, le gouvernement avait accepté d'étudier au cas par cas la situation de 440 personnes, dont 238 adultes. Or, sur ce nombre, 231 adultes ont été régularisés. Les 7 recalés l'ont été car ils avaient été condamnés par les tribunaux et faisaient l'objet d'une interdiction temporaire de territoire.

Comme le montrent le drame survenu au large de Mayotte ou les arrivées de clandestins au large de Malte ou des Canaries, fermer les frontières ou promettre d'expulser massivement les sans-papiers n'est pas une réponse crédible. Certains secteurs d'activité comme le BTP ou la restauration sont montrés du doigt pour l'utilisation de main-d'oeuvre clandestine. Mais il existe des solutions permettant de répondre à un souci humanitaire tout en satisfaisant certains besoins de l'économie. Prévu par une loi de 2006 sur l'immigration, ce volet est malheureusement resté lettre morte.
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Messagepar biko » Sam Aoû 18, 2007 12:26 pm

Salam

Un Indien serait en tête des héritiers au trône de France


Balthazar Napoléon de  Bourbon, qui ne parle pas français et n’est jamais venu en France, descendrait en droite ligne du connétable de Bourbon.


JEHAN GIRABAD n’a pas grand-chose de Versailles. Populeux et animé, ce quartier situé dans la vieille ville de Bhopal, évoque plutôt les « Embarras de Paris » qui faisaient tant rager Boileau. Version indienne ; la mousson en plus. Piétons, auto rickshaws, marchands des quatre saisons, chiens errants, s’y disputent un chiche espace sur la chaussée glissante. C’est pourtant là que réside Balthazar Napoléon Bourbon, l’un de des héritiers du trône de France. Pour le trouver, mieux vaut demander l’« École Bourbon », respectable établissement qui accueille quelque 1 800 élèves. Sa directrice n’est autre qu’Elisha de Bourbon, l’épouse de Balthazar. Dans une ruelle plus étroite que les autres, quelques maçons vêtus d’un simple pagne et portant sur la tête des paniers emplis de ciment frais, profitent d’une vague éclaircie pour faire avancer leur ouvrage. Ils hissent leur chargement dans un horrible tintamarre, au moyen d’une chaîne actionnée par une poulie grinçante. Quelques centaines de mètres plus loin, la demeure des Bourbon est une oasis. C’est une maison bourgeoise et coquette. Seule l’énorme inscription en cuivre « House of Bourbon », surmontée de la fleur de lys, apposée sur le mur de la véranda, rappelle que l’on n’est pas dans un banal « koti » de la middle class indienne. « Moi, roi de France ? Voilà qui m’a fait plutôt rire quand on m’a appris la nouvelle », lance Balthazar Napoléon. L’homme est jovial. Il poursuit : « J’ai toujours su que j’appartenais à la famille des Bourbon, mais j’ignorais que j’étais le premier de la lignée. Un matin, j’ai reçu un coup de fil d’un copain qui m’a demandé ce que ça faisait d’être roi. J’ai cru qu’il se fichait de moi. » Grâce au prince Michel de Grèce, il sait aujourd’hui que l’hypothèse n’est pas farfelue.  De là à dire qu’il se voit déjà sur le trône, il y a loin. « Je suis avocat et propriétaire terrien. Et, surtout, je suis bien Indien, même si je sais que du sang français coule dans mes veines », assène-t-il. Il ne parle pas un mot de français et n’a jamais mis un pied en France. Pas plus que ses trois enfants, qui ne rêvent que d’une chose, aller faire leurs études aux États-Unis. Tous portent cependant des prénoms français : Frédéric, Michelle, Adrien. La famille est restée de confession catholique.

Des origines « documentées »

« Dans les palais des princes et des princesses musulmans, dont les Bourbon étaient les conseillers, ces derniers avaient leur propre chapelle , explique Balthazar Napoléon. Ils avaient leurs prêtres, venus de Goa (comptoir portugais, NDLR). Il s’agissait surtout de jésuites, et ce sont eux qui ont tenu les registres de la famille, depuis l’arrivée de Jean-Philippe de Bourbon jusqu’à ces dernières années. » Fier de pouvoir « documenter », comme il dit, ses origines, Balthazar voudrait que son appartenance à la « Maison de Bourbon » soit officiellement reconnue. Qu’il soit le premier de la lignée ou pas, il s’en moque, mais se voir accordé le titre de « duc de France » lui tient à cœur. Son père, Salvadore, disparu brutalement en 1978, s’était battu pour cela et lui continuera. Voilà pourquoi il est reconnaissant au prince Michel de Grèce de s’être intéressé au sort de ses ancêtres. Le seul maillon faible de l’histoire des Bourbon indiens, a toujours été l’identité de Jean-Philippe, débarqué sur les côtes de Goa en 1560. Or, Michel de Grèce, qui a passé des années à travailler sur la question, en est quasiment certain, Balthazar Napoléon Bourbon den Bhopal arrive en tête des héritiers du trône de France parce que Jean-Philippe était bien le fils du connétable de Bourbon, cousin du roi Henri IV. Il livre ses conclusions dans un roman historique paru en mars dernier, Le Rajah Bourbon, où il retrace le périple de Jean-Philippe. Le fils du connétable aurait pris la mer après avoir tué un noble français au cours d’un duel. En route vers l’Espagne, il est capturé par des pirates et emmené en Égypte. Il s’enfuit, mais est rattrapé par l’armée éthiopienne. Fuit de nouveau, et échoue en Inde. De Goa, il se rend à Agra puis à Delhi, à la cour de l’empereur moghol Akbar, où il est reçu avec tous les honneurs dus à son rang. « Akbar savait très bien que Jean-Philippe n’était pas un imposteur. Il a toujours accueilli des Français à sa cour, ils pouvaient témoigner de l’exactitude de ce que racontait mon ancêtre », affirme Balthazar Napoléon. Il raconte ensuite comment l’empereur a nommé Jean-Philippe chef de ses armées, lui a donné sa belle-sœur en mariage et l’a fait nabab.

Revers de fortune

L’avocat étale des documents, des actes de naissance, des livres, des revues, sur la table du salon. Entre deux gorgées d’orangeade, il exhibe des lettres écrites en français, pour la plupart. Elles viennent de Vendée, de Belgique… Leurs auteurs lui donnent du « prince », le remercient d’avoir su garder intacte la lignée légitime des Bourbon. Il montre un nu¬méro de Point de vue Images du monde de 1972. En couverture, Caroline de Monaco ; à l’intérieur, l’un des premiers articles de Michel de Grèce sur les Bourbon d’Inde. Les descendants de Jean-Philippe iront à Gwalior, puis à Bhopal, en 1775. À l’époque, Bhopal était une minuscule principauté. Quatre générations durant, elle a été dirigée par des femmes, musulmanes de surcroît, des bégums. « Les Bourbon ont été de précieux et fidèles conseillers pour les bégums et les nababs de Bhopal, relève Balthazar. Ils n’étaient pas riches mais jouissaient d’un immense pouvoir à cause de leur position. » Comment le nom de Bourbon ne s’est-il pas perdu en 600 ans ? « Grâce aux registres des jésuites, dit-il. N’ayant aucune éducation, les dirigeants de Bhopal n’arrivaient pas à prononcer notre nom. Ils nous ont alors appelés mashis, parce que nous étions chrétiens. Mashis vient de messiah, messie. » De fil en aiguille, de la cour de l’empereur moghol Akbar à celle des bégums de Bhopal, une branche entière de la « Maison de Bourbon » s’est ainsi installée en diaspora. Le revers de fortune a eu lieu avant même l’indépendance. « À cause des jalousies, parce que nous devenions trop influents auprès des bégums », dit Balthazar Napoléon. La vraie déconfiture économique intervient en 1971, lorsque l’Inde décide d’ôter définitivement tous leurs privilèges aux maharadjas, nababs et autres bégums. Pour la première fois, un Bourbon, son père, est obligé de travailler. Le regard de Balthazar Napoléon se voile. Pas à cause de la richesse et du pouvoir perdus. Non, l’ombre qui passe fugitivement dans ses yeux est la marque de tous les êtres qui ont connu la diaspora. « Toute l’histoire de la famille est triste. Jean-Philippe est parti sous la pression et nous portons cela, en nous », confie-t-il.

Je suis mort de rire à l'idée de savoir que l'heritage du trone français revient à un étranger.Le petit hongrois veux nous mettre à la porte mais raison de plus à comprendre que le sang noble français coule dans les veines d'un indien.En ce qui nous concerne,peut etre que nous avons un descendant de Napoléon dans les rangs? :D
Pour les plus complexés,n'est pas français tout ce qui est blanc.
Nous le sommes aussi et faut que la France accepte qu'elle à une population noire parmis ses habitants
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Messagepar Bathily Sempera » Lun Aoû 20, 2007 6:50 pm

je pense que les soninké de mauritanie sont bcp en avance pour leur implication dans la politique.
au senegal, à part abdoulaye bathily je ne connais pas de grands politiciens soninké et c'est vraiment dommage. localement il y en a mais il en faut plus au niveau national pour defendre les interets des soninkés
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Messagepar biko » Mar Aoû 21, 2007 3:04 am

salam soeur Sempera


En Mauritanie aussi ,les soninkés ne sont pas impliqués dans la politique.
Ce sont toujours depuis la nuit des temps les meme politiciens soninkés qui sont la pour garnirent leurs ventres au detriment de la population soninkée qui attendaient pas mal de leurs représentants mais hélas.
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Messagepar biko » Mar Aoû 21, 2007 3:10 am

salam



La double nationalité : un bien ou un mal ?


Après la deuxième Guerre Mondiale, l’Europe s’est consciencieusement attachée à développer la liberté religieuse individuelle, se rendant ainsi désirable pour les immigrants musulmans du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord,de l'afrique de l'ouest. Depuis quelques années, des tensions sont apparues entre immigrants et" indigènes". Des lois restrictives, telles la loi française sur l’interdiction du port de symboles religieux visibles, ont été adoptées. La France et le Royaume-Uni font partie des destinations préférées des immigrants arabes. Pourtant leurs politiques d’intégration sont très différentes, le modèle français reposant largement sur le principe de l’assimilation et le modèle britannique sur celui du multiculturalisme.

Quand on demande en France aux immigrants africaine quelle est leur place dans la société française, ils donnent souvent cette réponse : "Même si nous avons la citoyenneté française, nous sommes toujours considérés comme des immigrants ; la société française veut que nous renoncions à notre culture, qui définit notre identité, pour que nous correspondions au modèle français". En dépit de ce sentiment, certains musulmans d’Afrique en France, comme Rachida Dati, la nouvelle ministre de la justice, Rama Yade,ont trouvé le moyen de s’exprimer pleinement dans la société française. Elle est d’une part un exemple et assure d’autre part la liaison entre tous ceux qui se sentent poussés à renoncer à leur culture par l’assimilation et le gouvernement français.

L’expérience du Royaume-Uni est quelque peu différente. On en voit un exemple dans les réponses des Indiens d’origine vivant de l’autre côté du Channel qui disent, lorsqu’on les interroge : "Nous sommes à la fois britanniques et indiens".

L’espace dans lequel les deux identités peuvent être assumées en même temps permet aux doubles nationaux de profiter des avantages des deux mondes et de donner le meilleur d’eux-mêmes à la société dans laquelle ils vivent.
Il est vrai que ceux qui ont promené leurs pénates dans le vaste monde se trouvent tôt ou tard devant une crise d’identité, ne sachant trop où les poser. Mais ces histoires révèlent aussi l’avantage insigne que confère la double nationalité : la faculté d’être à l’aise, d’être chez soi, dans des milieux où d’autres, qui n’ont jamais connu cette dualité, auraient de la peine à s’intégrer. Les doubles nationaux ont aussi le privilège de pouvoir partager leur perspective unique avec les autres.
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Messagepar Bathily Sempera » Mar Aoû 21, 2007 6:46 pm

biko
le probleme de la doble nationalité est vaste mais d'aucuns feraient tt pour avoir une nationalité d'un pays occidental en sus du sien. c'est la pauvreté seulement. les coréens n'ont pas besoin de double nationalité pour venir en france, les japonais non plus. le jour où nos pays seront vraiment en voie de developpement et que on y trouve du travail, sans guerre, etc... tu verras qu'on aura plus besoin d'etre fier d'avoir une nationalité française en plus d'etre malien, mauritanien ou senegalais.

la verité c'est que la france n'a jamais considéré nos parents comme des vrais français. ceux qui sont venus apres comme votre sarkozy de merde sont plus français que nos parents qui ont tjr detenue la nationalité française.
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Messagepar biko » Mer Aoû 22, 2007 4:39 pm

salam chère soeur Bathily Sempera


Le probleme de la double nationalité est vaste et simple en meme temps.
Je ne pense pas que nous,les africains,en l'occurence les soninkos avons eu la double nationalité à cause de la pauvreté.Cette nationalité seconde s'est meritée par la bravoure de nos anciens sur les champs de bataille durant les guerres mondiales.N'oublions pas aussi,que nous étions(Mali,Senegal,Mauritanie,Gambie etc..)sous l'occupation française,d'ou jusqu'à l'indépendance nous etions des" afri-français".Après les independances,certains anciens ont préferés conserver la nationalité française,d'autres pas.Par le biais des lois et des institutions des pays hotes,l'acquisition de la double nationalité y va de bon train par divers chemin,en France par exemple les pionners africains de la double nationalité furent les anciens combattants pour service rendu à la mère patrie.
Aujourd'hui ,nous avons la nationalité française par le "droit du sol",sur demande de naturalisation,effectivement cela decoule de l'immigration de nos parents mais nous sommes aussi en mesure de la refusée.La double nationalité est une richesse dont nous n'avons pas jugés l'utilité pour nos descendant sauf pour le faire venir en Europe,pour y travailler.
Nous avons des droits et des devoirs dans ce pays et nous avons mis l'accent sur nos droits et mis aux oubliettes nos devoirs.D'autres populations ont mis à profit droits et devoirs et sont aujourd'hui dans toutes les institutions françaises.La double nationalité est riche aussi sur le biais culturel,suffit -il juste de savoir jongler avec les bonnes valeures des deux cultures.Mr Sarkozy,je ne lui en veut pas du tout car il s'est battu pour etre aujourd'hui le porte parole des institutions française dans le monde.Le monde politique ne lui a pas fait de cadeau à cause de ses origines.Et nous qu'avons nous fait? ,moi le premier.Nous avons toujours jouer sur la carte de la victimisation et il suffisait de comprendre qu'il fallait juste un petit mouchoir blanc pour secher nos larmes de crocodile et que tout allait aussitot bien pour les noirs dans le meilleur des monde possibles.Et cela le blanc l'a bien compris.
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Messagepar hadamarémé » Mer Aoû 22, 2007 7:21 pm

biko a écrit:salam



La double nationalité : un bien ou un mal ?


Après la deuxième Guerre Mondiale, l’Europe s’est consciencieusement attachée à développer la liberté religieuse individuelle, se rendant ainsi désirable pour les immigrants musulmans du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord,de l'afrique de l'ouest. Depuis quelques années, des tensions sont apparues entre immigrants et" indigènes". Des lois restrictives, telles la loi française sur l’interdiction du port de symboles religieux visibles, ont été adoptées. La France et le Royaume-Uni font partie des destinations préférées des immigrants arabes. Pourtant leurs politiques d’intégration sont très différentes, le modèle français reposant largement sur le principe de l’assimilation et le modèle britannique sur celui du multiculturalisme.

Quand on demande en France aux immigrants africaine quelle est leur place dans la société française, ils donnent souvent cette réponse : "Même si nous avons la citoyenneté française, nous sommes toujours considérés comme des immigrants ; la société française veut que nous renoncions à notre culture, qui définit notre identité, pour que nous correspondions au modèle français". En dépit de ce sentiment, certains musulmans d’Afrique en France, comme Rachida Dati, la nouvelle ministre de la justice, Rama Yade,ont trouvé le moyen de s’exprimer pleinement dans la société française. Elle est d’une part un exemple et assure d’autre part la liaison entre tous ceux qui se sentent poussés à renoncer à leur culture par l’assimilation et le gouvernement français.

L’expérience du Royaume-Uni est quelque peu différente. On en voit un exemple dans les réponses des Indiens d’origine vivant de l’autre côté du Channel qui disent, lorsqu’on les interroge : "Nous sommes à la fois britanniques et indiens".

L’espace dans lequel les deux identités peuvent être assumées en même temps permet aux doubles nationaux de profiter des avantages des deux mondes et de donner le meilleur d’eux-mêmes à la société dans laquelle ils vivent.
Il est vrai que ceux qui ont promené leurs pénates dans le vaste monde se trouvent tôt ou tard devant une crise d’identité, ne sachant trop où les poser. Mais ces histoires révèlent aussi l’avantage insigne que confère la double nationalité : la faculté d’être à l’aise, d’être chez soi, dans des milieux où d’autres, qui n’ont jamais connu cette dualité, auraient de la peine à s’intégrer. Les doubles nationaux ont aussi le privilège de pouvoir partager leur perspective unique avec les autres.


Salam frère Biko je trouve le sujet très interessant car il pose d'une part, de façon implicite le probléme de l'identité culturelle et d'autre part, il met en exergue la grande problématique de la pauvreté des Etats africains. Il me semble opportun d'accentuer toute mon intervention sur ce dernier point qui pour moi explique la recherche de la double nationalité. En effet, les Etats africains, comme s'ils étaient victimes d'une "malédiction divine" souffrent d'inombrables maux parmis les quels nous pouvons citer la pauvreté, les guerres internes c'est à dire entre différentes ethnies d'un pays mais aussi entre des pays differents. je ne saurai évoqué ici tous les maux qui gangrainent notre cher continent, je ne le prétends point car vous en savez plus que moi. Alors devant tous ces problèmes dont les pays africains font face et dont les solutions tardent encore à venir, certains africains ne voient autre recours que de migrer vers les pays européens où ils pensent trouver des cieux plus cléments. Si cette tentative d'immigration réussi pour certains, elle leur devient ainsi une occasion de s'installer définitivement et peut etre meme bénéficier d'une nationalité.
masalam
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Messagepar Moye » Jeu Aoû 23, 2007 3:59 pm

biko,
tu aurais dû ouvrir un sujet spécifique pour la double nationalité.
dans ce thread interresant, c comme un fourre-tout alors que certains elements sont des sujets à part entiere.
merci pour tes ecrits tres interressants
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Messagepar biko » Mar Sep 04, 2007 12:59 am

Salam Moye


Merçi Moye.
Mais de toute évidence,tu peux toujours donner ton point de vue sur la question.
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