La jeunesse soninkée et la politique

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Messagepar biko » Mar Juin 26, 2007 2:02 am

salam


Ah les bamboulas de France !!!



Le 17 juin 2007 à 4h30 du matin, le jeune français de parents originaires du Sénégal, Lamine Dieng décédait dans un car de police où il avait été contraint d’entrer suite à un conflit avec une dame présentée comme sa «compagne», à la rue de la Bidassoa dans le XXè arrondissement parisien . Une semaine plus tard, la famille domiciliée pas loin de l’hôtel où le drame se serait noué n’avait toujours pas d’éclaircissements sur les conditions exactes de la mort dite «naturelle» de Lamine Dieng suite à une «crise cardiaque», selon les services de police. Une version que l’association antiraciste MRAP ainsi que la famille estiment couverte de zones d’ombres. D’une part la famille n’a été prévenue du décès de Lamine Dieng que 36 heures après. Y avait-il des choses à cacher ? Lesquelles ? Ensuite la famille ne se souvient ni problèmes de santé de leur jeune parent ni d’une éventuelle consommation de drogue, puisque la police arguerait que le jeune homme de 25 ans aurait été trouvé en état de démence dans la rue avant de succomber à une crise cardiaque une fois dans le car de police.

Le maire adjoint de Paris Pierre Mansat s’était associé à la douleur et aux inquiétudes de la famille qui a organisé une marche réunissant plusieurs centaines de personnes le dimanche 24 juin. Bien sûr sans les pleureurs habituels, les professionnels de l’indignation républicaine, grands médias, politiques, associations et donneurs de leçons du champ dit intellectuel. Les citoyens, la famille et tous ceux qui se sentent de moins en moins protégés par la récurrence de telles situations généralement impunies, appellent à la «Vérité pour Lamine» et pour la France de tous.

A quelques kilomètres de là, à Epinal dans l’Est de la France, un jeune adolescent de 17 ans, de parents angolais se serait entendu jeter au visage par son professeur de mathématiques : «Ah, voilà Bamboula ! », «Tu es noir, tu voles, non ?», parmi d’autres déjections de même voltage. L’affaire se serait déroulée au lycée technique Jean-Charles Pellerin. Depuis octobre 2006, le jeune noir subit, de sources concordantes des élèves de sa classe, les insultes de son professeur de mathématiques. Ces élèves en ont parlé au proviseur qui a convoqué l’enseignant. Ce dernier se serait calmé un temps pour reprendre de plus belle en Avril 2007, au point que le jeune insulté a dû s’abstenir d’aller en cours. Voyant que malgré sa rencontre avec le proviseur qui aurait demandé des excuses publiques au professeur et sur foi de ses dires fait remonter le dossier à la hiérarchie, les choses ne s’arrangeaient pas, et le professeur de mathématiques restant en toute impunité, le père du jeune homme a déposé une plainte début avril. On attend l’argumentaire de la justice pour expliquer par la démence ou autre trouvaille que les élèves de la classe et à fortiori l’Angolais par son père, n’avaient rien compris aux leçons hautement pédagogiques de mathématiques blanches :D
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Messagepar Super Diamono » Ven Juin 29, 2007 2:08 pm

la jeunesse africaine est fatiqué, fatigué, fatigué de ces états incapables, irresponsables, corrompus. ils sont si fatigués qu'ils preferent aller mourir en mer que de continuer à vivre dans ces taudis.
ici à dakar, y a les coupures d'eau, d'electricité, la chaleur, la saleté, la pollution, la chèreté de la vie. on va à l'éole pour devenir chomeur.
on est fatigué meême de reflechir à tout ça
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Messagepar biko » Sam Juil 07, 2007 10:33 pm

salam


La France doit-elle choisir ses immigrés?





Malgré ses 2,45 millions de chômeurs, la France manque de bras et de cerveaux. Au dernier pointage de l'Agence nationale pour l'emploi, 237 000 postes restaient désespérément vacants à la fin de l'an dernier. Recherches: maçons, électriciens du bâtiment, routiers, cuisiniers, serveurs, infirmières et sages-femmes. Côté cols blancs, à l'heure où les gros bataillons des baby-boomers commencent à partir à la retraite, notre système éducatif ne produit pas assez de diplômés. 20% des jeunes quittent l'école avec seulement un CAP ou un BEP - 2 fois plus que la moyenne européenne.

Dominique de Villepin, ministre de l'Intérieur, pense détenir la solution: et si l'on embauchait des travailleurs étrangers pour faire d'une pierre trois coups - boucher les trous sur le marché de l'emploi, remplir le réservoir national de compétences et donner un coup de jeune à une population vieillissante? Mais attention: loin d'ouvrir toutes grandes ses frontières, la France choisirait les postulants en fonction de ses besoins. Même avec ce bémol, c'est toute la politique migratoire française qui s'en trouverait bouleversée. Etroitement encadrée depuis 1974, l'immigration légale de travail se fait désormais au compte-gouttes. Les entrées de salariés munis d'un contrat de travail supérieur à un an sont tombées de 20 000, en 1992, à 6 500, en 2003.

Immigration «choisie» ou «sélective», l'idée n'est pas vraiment neuve. L'Organisation des nations unies l'avait dégainée la première voilà cinq ans. La France, estimait-elle, aurait besoin de 760 000 immigrés par an pour maintenir l'équilibre actuel de 4 à 5 actifs pour 1 retraité. Une projection aussi décoiffante que farfelue, selon de nombreux démographes. En novembre 2002, le Commissariat général du plan y allait de sa propre analyse. Conclusion: 20 000 migrants supplémentaires seraient nécessaires chaque année afin d'assurer le renouvellement des générations. Pour les experts du Plan, il fallait réorienter la politique d'immigration «en affichant clairement les besoins de l'économie». Dans un rapport publié fin octobre 2003, le Conseil économique et social recommandait, à son tour, d' «ouvrir davantage nos frontières» à une «immigration contrôlée et maîtrisée» et préconisait de faire entrer 10 000 étrangers de plus chaque année.

Alors que la Commission européenne planche sur le sujet, quelques-uns de nos voisins ont pris une longueur d'avance dans la course aux talents. A commencer par le Royaume-Uni, qui organise des Salons de recrutement hors de ses frontières pour dénicher les informaticiens, cadres financiers et experts en biotechnologie qui lui font défaut. Depuis l'entrée en vigueur de sa nouvelle législation sur l'immigration, le 1er janvier dernier, l'Allemagne fait les yeux doux, elle aussi, aux travailleurs étrangers qualifiés.

En France, on en est encore loin. Politiquement brûlant et socialement explosif, le sujet divise. Et la controverse ne fait que débuter.
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Messagepar biko » Mar Juil 10, 2007 11:50 am

salam


Sarkozy veut une immigration à 50% économique




Nicolas Sarkozy demande à Brice Hortefeux d'élever le taux de l'immigration économique à 50% du flux total des entrées en France, contre 7% actuellement.

Dans une lettre de mission au ministre de l'Immigration, de l'identité nationale et du Codéveloppement, le chef de l'Etat entend donc "fixer chaque année des plafonds d'immigration selon les différents motifs d'installation."
Il répète que la France doit "rester un pays ouvert à l'immigration", mais veut voir réaffirmer son "droit légitime" "de déterminer elle-même qui a le droit de s'installer ou non sur son territoire."

En conséquence, Nicolas Sarkozy rappelle son engagement à subordonner le regroupement familial au fait "d'avoir un logement et des revenus suffisants pour faire vivre sa famille", ainsi qu'au passage d'un test d'apprentissage du Français. "Le projet de loi que vous avez d'ores et déjà élaboré et qui sera déposé prochainement sur le bureau de l'une des Assemblées garantit clairement ces objectifs", écrit-il à Brice Hortefeux.

Le conseil des ministres a examiné le 4 juillet un projet de loi sur la "maîtrise de l'immigration et l'intégration", qui durcit les conditions du regroupement familial et sera soumis au Parlement en septembre.

Dans sa lettre de mission, Nicolas Sarkozy invite également Brice Hortefeux a avoir des "objectifs exigeants" en termes de reconduites à la frontière.

Le ministre avait indiqué le 1er juin qu'il entendait éloigner 25.000 clandestins en 2007.

Nicolas Sarkozy a déjà adressé des lettres de mission à plusieurs ministres, notamment ceux de l'Education et de l'Enseignement supérieur, Xavier Darcos et Valérie Pécresse.
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Messagepar fofana » Jeu Juil 12, 2007 9:19 am

je suis avec indignation et consternation les convulsions politico-militaires qui secouent le continent et surtout la politique irrationnelle, non crédible et assassine de l’Etat français dans l’exacerbation de ces crises. Une tragédie en effet se déroule au Tchad et en Centrafrique.

La Jeunesse soninké et africaine ne doit pas observer un mutisme complice. Elle doit réagir pour condamner les gouvernements africains inféodés qui se sont coupés de leurs peuples mais aussi pour dénoncer la France, dernière puissance colonisatrice africaine dont l’armée apporte son soutien à des gouvernements illégitimes, impopulaires, pour tuer des populations innocentes.

Pour paraphraser ce grand Homme, grand penseur et grand panafricaniste, nous pensons que « chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission. La remplir ou la trahir : ».
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Messagepar biko » Mar Aoû 14, 2007 12:14 am

Salam à tous et à toutes


Discours surréaliste du président français à Dakar : M. Sarkozy explique l’Afrique, son passé, son présent, son futur aux Africains !



Le 26 juillet 2007 à l’Université Cheikh Anta Diop à Dakar au Sénégal, le président français délivrait un discours à coup sûr historique lors de sa première visite en Afrique subsaharienne. Historique mais surtout surréaliste par l’ambition, l’adresse, le ton, le contenu, le caractère hétéroclite des éléments mobilisés. Inutile de dire qu’un tel propos n’a rien à envier aux prêches des missionnaires du XVe siècle ni même aux certitudes des grands philosophes occidentaux, avec la dialectique en moins, comme Hegel pour qui l’Afrique était en dehors de l’histoire, du mouvement.
Le contenu du discours de M. Nicolas Sarkozy ne peut être de son propre cru c’est évident, ceci ne l’en décharge guère pour autant. Mais le fait qu’un président d’une république indépendante, s’adresse non pas à son homologue parlant de pays à pays mais directement «à l’élite de la jeunesse africaine» traduit bien le blocage des horloges aux années 1885. Imagine t-on M. Wade, président du Sénégal, que l’exercice de son homologue ne semblât guère gêner lui qui présentât jadis ravi l’équipe de football du Sénégal comme l’équipe de France bis, prendre la parole à la Sorbonne, s’adressant directement à la jeunesse européenne pour lui expliquer qui étaient les Grecs, ce que fut le Nazisme, la responsabilité des Européens dans ce crime contre l’humanité, la colonisation romaine, et le nuage de Tchernobyl ? A se demander où Paris s’arrêtera, lancée jusqu’à l’incroyable sur ces voies vicinales du néo-paternalisme. Demain un discours aux chauffeurs de taxis africains, aux femmes d’affaires des petits marchés, aux naufragés de Tenerife, aux victimes de drames familiaux.

Ce n’est pas sans stupeur que l’on lit et relit incrédule le discours de M. Nicolas Sarkozy à Dakar, parsemé de ces phrases jetées un peu aventureusement sur ces Africains qui s’entretuent, ces dictateurs, la corruption, proposant comme une trouvaille l’Eurafrique, défendue il y a un demi siècle par Senghor et les coloniaux. Le président français a patiemment expliqué aux Africains, en Afrique et en plein second millénaire chrétien ce qu’étaient les civilisations africaines, l’histoire africaine, les mythes africains, le drame africain, la Renaissance africaine ! Sur un ton entendu qu’aucune brise de doute n’a paru capable de traverser ni de tempérer, le président français a appris aux Africains qu’ils avaient des proverbes -tiens donc-, un imaginaire, une culture dont ils ne devaient pas avoir honte (rougir ?), qu’ils devaient faire attention aux dangereux mythes de la pureté des origines, mais qu’ils avaient un défaut rédhibitoire, leur pathologie de la répétition qui les coupe de tout progrès.

L’archétype de cette arriération, le «paysan» africain malade de répétition. L’idée même de progrès serait en terrain hostile sur les sillons cultivés immuablement à l’identique par le bien commode paysan africain ; ce qui coupe le souffle lorsqu’on réentend le même président français affirmant dans le même discours que l’Afrique a connu tant de «brillantes civilisations». Quand on sait que civilisation en tant qu’accomplissement d’inédits, de techniques, de langages, d’institutions, de monuments, de révolutions, de chambardements éthiques, moraux, sociétaux rime avec progrès, que «le paysan africain» au format unique ici est passé par tous les âges des révolutions humaines jusqu’à l’utilisation autochtone des outils agricoles en métaux qu’il n’a certes pas industrialisés, on reste interdit par le discours prononcé à l’Université Cheikh Anta Diop.

Rien donc sur les bases françaises en Afrique, les banques françaises qui siphonnent le pétrole africain avec les dirigeants africains, leurs appareils de coercition et de corruption imbriqués, nés des réseaux des services français (occidentaux), rien sur les Bouygues, Bolloré, ELF, France Télécom qui en Afrique non plus coloniale mais néocoloniale maintiennent un pré carré de prédation incompatible avec les aspirations démocratiques des peuples et un bien-être partagé. Bref rien qui fasse date dans le sens d’alternatives à la répétition des réseaux et des privilèges de l’économie de traite recyclée au profit des oligarchies franco-mondiales, sinon l’existence de ce discours en tant que tel et son décalage impensable d’avec la réalité.

La source idéologique de cette adresse du président française à la jeunesse africaine est très clairement identifiable et pose elle un problème réel. On y voit à peine fardées les indigences journalistiques de Stephen Smith attaché depuis des années à prouver l’exact contraire des faits africains vus de France, jetant une épaisse couverture de propagande sur la Françafrique déclarée finie et morte après chaque nouveau crime perpétré, répété. Ce «spécialiste Afrique» se permettant, avec la complicité d’une clique honteuse et abrutie d’«Intellectuels» et de médias africains de proclamer l’Afrique en dehors de l’universel, un coup de pied de l’âne venant d’un «bon blanc» relégué aux pages africaines par manque d’épaisseur intellectuelle et probablement aussi pour d’autres raisons.

L’idéologie Pétré-Grenouilleau, «Les Africains ont vendu les Antillais (ou d’autres Africains), les Arabes ont été plus esclavagistes que les Européens … » qui a permit aux relents post-négriers et aux colonostalgies françaises de s’appuyer sur un travail à prétention scientifique -au moins d’universitaire, dont l’inconsistance garantit le succès- traverse les propos entendus à Dakar.

Pis les grandes inconséquences senghoriennes dans ses louanges au métissage et à la langue française sont réimprimées dévalorisant le patrimoine africain, et servant l’alibi pour faire passer des messages impossibles à tenir par des coloniaux ou leurs descendants. Exemple de citation de Senghor par M. Sarkozy : «le français nous a fait don de ses mots abstraits si rares dans nos langues maternelles. Chez nous les mots sont naturellement nimbés d’un halo de sève et de sang ; les mots du français eux rayonnent de mille feux, comme des diamants. Des fusées qui éclairent notre nuit».

L’adhésion de M. Nicolas Sarkozy à ce que l’on nommerait «colonostalgie» ou idéologie de la «colonisation positive» derrière laquelle se dessine la doxa de l’anti-repentance aux anciennes colonies d’Afrique (Bruckner, Finkielkraut, Zemmour, …) est nettement affirmée : «Le colonisateur est venu, il a pris, il s’est servi, il a exploité, il a pillé des ressources, des richesses qui ne lui appartenaient pas. Il a dépouillé le colonisé de sa personnalité, de sa liberté, de sa terre, du fruit de son travail. Il a pris mais il a aussi donné. Il a construit des ponts, des routes, des hôpitaux, des dispensaires, des écoles. Il a rendu fécondes des terres vierges, il a donné sa peine, son travail, son savoir. Car tous les colons n’étaient pas des voleurs, tous les colons n’étaient pas des exploiteurs.». Un point sur lequel à l’instar des discussions parlementaires qui ont animé la France après la loi du 23 février, il est aisé de répondre aussi nettement. La colonisation, l’esclavage ont été des politiques publiques, menées par un Etat (des Etats européens) qui a légiféré, produit du droit, des entreprises publiques, des contrats, une politique industrielle. Ce ne sont pas des individus pris isolément qui seraient à priori comptables de ces crimes contre l’humanité mais l’Etat qui lui doit réparer. De la même façon qu’il encaisse les bénéfices liés à l’histoire lorsque des centaines milliers de touristes visitent la Tour Eiffel ouvrage historique, il doit s’acquitter de ses dettes liées au passé, s’il s’agit d’un Etat de droit. Que des colons individuellement aient pu ne pas avoir été des «exploiteurs», voire, selon les canons à la mode exceller au plan moral, serait valable dans tous les génocides et crimes contre l’Humanité. Celui perpétré par les Nazis comme celui dont les Amérindiens furent victimes, c’est une implication courante du contexte de crimes à grande échelle. Cela ne change rien au principe de viol, de vol, d’Ensauvagement imprescriptible de l’entreprise coloniale.

La France a colonisé l'Afrique mais les africains ont aussi vendu l'ame propre de l'Afrique au diable. Le débat est ouvert !!!
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Messagepar biko » Mar Aoû 14, 2007 6:18 pm

salam


Immigration
Sans-papiers de Lille: 2 mois de grève de la faim





Emmaüs-France et la Cimade (service oecuménique d'entraide) ont lancé mardi dans un communiqué commun un appel à la préfecture et aux quelque 60 sans-papiers de Lille en grève de la faim pour que soit trouvé "d'urgence les voies d'un compromis"



"Demain 15 août, cela fera deux mois que les sans-papiers de Lille sont en grève de la faim. Leur santé, leur vie, sont désormais sérieusement en danger", alarment les deux associations. Une rencontre doit avoir lieu dans mardi après midi entre le préfet du Nord Daniel Canepa et les représentants d'associations de solidarité avec les étrangers.

"Face à la gravité de la situation, la Cimade et Emmaüs-France, présents aux côtés des grévistes, lancent un appel commun à tous les protagonistes - pouvoirs publics, associations, étrangers sans papiers - afin qu'ils saisissent aujourd'hui l'opportunité d'un dialogue, qui, seul, pourra permettre de dégager une issue à cette crise", poursuivent Emmaüs-France et la Cimade.

"Le temps est venu de donner la priorité absolue à la protection et à l'intégrité des personnes en grève, et pour cela, de faire passer avant toute autre considération l'esprit de dialogue et de responsabilité", concluent les deux associations.

Près de 120 étrangers en situation irrégulière avaient été interpellés le 1er août à Lille, dont une soixantaine observaient une grève de la faim depuis le 15 juin pour obtenir leur régularisation.

http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=13360
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Messagepar biko » Mar Aoû 14, 2007 6:23 pm

salam


Droit d'asile
Le rapport choc



Le dispositif d'accueil des réfugiés politiques en France ne fonctionne plus correctement, victime de l'afflux de demandes et de toutes sortes de dérives. Un haut fonctionnaire du Quai d'Orsay dresse ce constat dans une note

Voici un document qui devrait provoquer quelques remous. Un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères détaille, dans une note précise et très circonstanciée, «les dérives du droit d'asile en France». Jean-Pierre Lafon, ministre plénipotentiaire, directeur des Français à l'étranger et des étrangers en France au Quai d'Orsay, dresse, chiffres et exemples à l'appui, «l'état des lieux» du dispositif d'asile dans notre pays. Le résultat, selon lui, est inquiétant.

Les demandes d'asile adressées à l'Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) ne cessent d'augmenter: en progression de 17,12% en 2000, elles devraient atteindre + 23% en 2001. A la frontière, les chiffres grimpent en flèche: + 53,44% en 2000, + 36% en 2001. Or, selon Jean-Pierre Lafon, 95% des personnes réclamant l'asile à la frontière ont été admises, alors que le ministère des Affaires étrangères - dont dépend l'Ofpra - n'a délivré dans le même temps que 38% d'avis favorables. Pour expliquer cette dérive, le haut fonctionnaire détaille les mécanismes de notre système d'asile et révèle ses failles. Les filières d'immigration clandestine exploitent d'ailleurs toutes ces défaillances, pour exercer leur sale trafic. La situation est particulièrement grave en ce qui concerne les mineurs: sur les 843 enfants arrivés l'an dernier en France, 713 ne sont suivis par aucun service.

L'auteur de la note examine également le rôle de la commission de recours des réfugiés (CRR), qui, selon lui, annule de plus en plus souvent les décisions de l'Ofpra et rend particulièrement facile l'acceptation des dossiers. Jean-Pierre Lafon met aussi en avant le rôle des pays dont sont originaires les demandeurs, rôle qui n'est pas toujours très clair.

Bref, un document passionnant, qui, pour une fois, dans l'administration, n'a pas le défaut de la langue de bois.
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Messagepar Cheikh Anta Diop » Mer Aoû 15, 2007 5:01 pm

une question.
pendant toutes ces elections, y a t il eu de soninké ayant brigué une lection locale ou nationale en france ?
au sénégal en tout cas, ça commence
Cheikh Anta Diop, l'homme noir reconnaissant...
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Messagepar biko » Ven Aoû 17, 2007 3:22 am

Chèr CAD


A ma connaissance,je ne pense pas qu'un soninké s'est présenter à ces éléctions et c'est tres dommage pour nous d'ailleurs.
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