Modérateurs: Moderatrices du Forum des Filles Soninkara, Moderateurs Soninkara
Est ce que vous habitez une rue,une place portant le nom d'un héros antillais ou africains?
biko a écrit:Salam
frère Bouna
L’Afrique a été et reste plus que jamais au centre des convoitises. De nouveaux acteurs, la Chine, l’Inde, le Brésil, etc.. en pleine expansion économique arrivent sur le continent et inquiètent ceux qui s’étaient auto-octroyés le monopole de son exploitation. Le monde est entrain de se recomposer de sorte que l’atelier soit en Chine, le laboratoire en Inde, la caserne de gendarmerie en Amérique, le centre social en Europe et le cimetière en Afrique.Comme tu l'as si bien souligné va- t-on assister à une conférence de Berlin bis pour un nouveau partage de l’Afrique, qu’il soit tacite ou officiel, partage auquel prendraient part les nouveaux acteurs aux côtés de l’Europe et des USA ? Rappelons qu’en 1885, l’Europe, à peine sortie de la traite négrière transatlantique, organisait le partage colonial de l’Afrique, consacrant ainsi la prolongation du pillage du continent.De même, avec le nouveau concept de « l’immigration choisie » va –t-on assister à une autre forme de glissement pernicieux de la traite et de la colonisation ? Hier le choix portait sur les muscles et les dents blanches, aujourd’hui et demain ce choix porterait alors sur les cerveaux.
L’Asie et l’Amérique latine ont conquis leur indépendance politique et ont pu ainsi engager librement et sereinement leur développement économique dont les résultats sont aujourd’hui visibles.En ce qui concerne l’Afrique, une indépendance fictive assortie « d’accords » de protectorats secrets, supports d’interventionnismes militaire, politique, économique et culturel mine toute initiative de développement intrinsèque. Les résultats sont aussi en rapport : guerre, coups d’Etat, instabilités, misère, pauvreté, etc.. Bref un bilan catastrophique!Aujourd’hui, partout sur le continent africain, les forces vives disent " ça suffit " et sont engagées dans la voie du changement. Quelle va être l’attitude de la France face à cette nouvelle donne dans les années à venir ?
Va t- elle continuer comme avant dans une logique de confrontation avec les forces vives de ce continent ? Selon le président sortant Chirac lui-même, disait que " le continent détient le tiers des resserves minérales de la planète. C’est un trésor ". L‘Afrique est ainsi le continent le plus doté de la planète et ceci explique peut être cela ! Mais de nos jours, les temps ont changé et la jeunesse africaine a décidé de prendre son avenir en mains.La France va- t-elle enfin engager une nouvelle politique de partenariat véritable, gagnante pour tous ? Telles sont les questions que les politiques d’ici et en Afrique doivent poser pour sensibiliser l’électorat sur l’enjeu de taille et d’avenir que représente la question Nord/Sud et la question africaine dans le choix des candidats pour l’Afrique.Hier l’Afrique était au centre des dominations, aujourd’hui c’est encore d’elle dont on parle tristement à travers la misère, en l’occurrence au Darfour, en Côte d’Ivoire, dans les deux Congo, en Guinée, au Tchad etc. Qui en profite ?je vous laisse cogiter dessus,sachant que la réponse est déja toute trouvée.
Nous la troisième génération on se sent interpellé par cette problématique pour contribuer a soutenir efficacement les peuples d’Afrique dans ce combat vital.
biko a écrit:salam
Rama Yade soigne son image de "passeur entre les cultures"
La secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et aux Droits de l'Homme, Rama Yade, trentenaire née au Sénégal, a soigné son image de passeur entre les cultures, vendredi, lors de l'inauguration du "Salon des solidarités", occasion d'une première sortie officielle très médiatisée.Suivie par une meute de photographes dès son arrivée au Parc floral de Paris (12ème arrondissement), Mme Yade a fait des haltes à plusieurs stands de petites ONG africaines ou à destination de l'Afrique, dialoguant avec des bénévoles d'"Assistance aux Enfants de la rue Niger et Afrique" ou de "Solidarité Jeunesse Congo-Kinshasa".
Sur ce dernier stand, une bénévole congolaise en boubou jaune bouscule les conseillers de la jeune ministre pour se faire prendre en photo avec elle. "Pour une fois que c'est une soeur qui est au gouvernement", sourit-elle en guise d'excuse.
Les organisateurs du salon, Jean-Marc Sémoulin, président de l'Association au service de l'action humanitaire (Asah), et Kamran Yekrangi, directeur du collectif Humanis, se félicitent de la présence de ce nouveau visage en politique, "symbole de diversité".
Mme Yade ne manque pas de citer un proverbe d'Afrique de l'Ouest lors de son discours d'inauguration, pour louer l'union des compétences des différents acteurs de l'humanitaire: "à l'instar des gestes du tisserand, c'est l'union des différences qui tissent notre vie".
Cette fervente sarkozyste souhaite que la solidarité envers les pays pauvres aille de pair avec la lutte contre l'exclusion dans les pays développés. "Dans nos sociétés occidentales, il y a aussi des crises importantes qui fragilisent le tissu social et il est important que les entreprises d'insertion par l'activité économique soient présentes auprès des acteurs de la société civile pour qu'ils servent des projets là-bas mais également contribuent à la lutte contre l'exclusion ici afin que la solidarité n'ait plus à choisir entre la Corrèze et le Zambèze", dit-elle, paraphrasant une formulé célèbre du journaliste Raymond Cartier, des années 60.
La secrétaire d'Etat souligne que parmi les acteurs de l'humanitaire, les jeunes qui "rêvent encore de sauver le monde" lui tiennent "particulièrement à coeur".
Sa venue a suscité l'effervescence parmi de jeunes collégiens venus avec leurs professeurs. "T'as vu, c'est Rachida Dati", lance une fillette confondant Mme Yade avec la ministre de la Justice, d'origine maroco-algérienne. "Mais non, c'est la ministre des étrangers", rétorque un autre collégien, sûr de lui.
Si Rama Yade en séduit plus d'un sur son passage, d'autres montrent de l'agacement. "Si Sarkozy met une noire d'origine africaine au gouvernement, c'est pour qu'on regarde moins ses charters et les discriminations qui touchent tous ceux qui ne sont pas de la bonne couleur", estime un bénévole d'origine africaine, excédé par "le battage" autour de la jeune ministre qui, selon lui, "encourage le communautarisme, un des multiples visages du racisme".
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