Modérateurs: Moderatrices du Forum des Filles Soninkara, Moderateurs Soninkara
La Négritude a écrit:Bakel en région ? C'est une bonne chose, car cela permettra la reconstruction de Bakel qui est très mal construit et qui manque de pas mal de choses. ce sera comme Matam qui a bénéficié de pas mal de choses depuis qu'il a été érigé en région. J'espère que ça va aboutir. Mais le problème, c'est qu'il n'y a jamais de suivi dans ces trucs, suivi politique il faut entendre.
hadamarémé a écrit:Salam, voiçi l'article de notre frère Thiendella FALL
Pour l'érection de leur département en région : Les populations de Bakel battent le macadam sous la pluie
Les populations de Bakel réclament l’érection de leur département en région. Et pour se faire entendre, elles ont battu, samedi, le macadam. Malgré la pluie, ils étaient des milliers de personnes venues de tous les coins du département et même de Dakar, à sillonner les principales artères de la capitale du Gadiaga, sous l'œil vigilant de la gendarmerie nationale.
(Correspondance) - Malgré la pluie qui s'est abattue sur la capitale du Gadiaga, les populations du département de Bakel, toutes sensibilités confondues, ont mis à exécution leur menace à descendre, en masse, dans la rue, samedi dans la matinée pour exiger des autorités étatiques l'érection de leur département en région. Ainsi, en dépit de la pluie, les marcheurs, armés de parapluie et arborant des brassards et foulards rouges, ont sillonné les principales artères de la ville, du carrefour du campement Jikké à la préfecture en passant par la station service Shell, en scandant : ‘Bakel région !’. Sur les banderoles et pancartes, on pouvait lire : ‘Bakel, quinzième région du Sénégal’, ‘Régionalisation de Bakel’…
Arrivés à la préfecture, le point de chute de leur randonnée, les manifestants ont remis un mémorandum au maître des lieux pour transmission au chef de l'Etat. Ce dernier leur a promis de transmettre, dès ce lundi, ledit document à qui de droit. D'ailleurs, rassure le préfet, la lettre de transmission est déjà rédigée. Souleymane Cissé s'est aussi réjoui des ‘bonnes conditions’ dans lesquelles la marche s'est déroulée d’autant que, précise-t-il, elle a mobilisé plus d'un millier d'individus venus d’un peu partout du département.
Dans le mémorandum remis au préfet dont nous avons reçu copie, les populations du département expriment leur incompréhension, leur frustration et leur rancœur suite au nouveau redécoupage du territoire national, lequel a fait que Bakel a été amputé des arrondissements de Bala et de Goudiry qui constitueront le nouveau département de Goudiry. En effet, si même les populations se réjouissent de l'érection de ce terroir en département, il n'en demeure pas moins qu'elles se disent assaillies par une incompréhension totale. Car, indique-t-on dans ce document, le département de Bakel s'étend sur 22 378 km2, soit une superficie à peu près égale à celle des régions de Dakar, de Thiès, de Diourbel, de Ziguinchor et de Fatick réunies. Il abrite, poursuit le document, une population de 215 680 habitants. Et il s'agit d'une population homogène, solidaire, liée par un passé prestigieux et une culture commune garantie d'une intégration certaine. Bakel est aussi doté d'une population jeune et dynamique capable des plus grands dépassements pour le développement de ‘son terroir’. Et cette jeunesse expatriée constitue le principal producteur d'un des plus grands flux de devises dont bénéficie le pays. En sus, ce département regorge d'un potentiel économique énorme dont le fleuve Sénégal et sa vallée, les multiples mares et marigots facilement aménageables en points d'eau pérennes. A quoi il faut ajouter les terres cotonnières du Boundou, les mines de fer de la Falémé, le marbre et le chromite de Gabou (chef-lieu de communauté rurale) et un paysage varié qui offre bien des attraits touristiques, lit-on dans cette correspondance adressée notamment au président de la République. C'est pourquoi, justifie-t-on dans le mémorandum, le département de Bakel est devenu une terre d'émigration pour les ‘Baol-Baol’ et ‘Cadior-Cadior’ (habitants respectivement des régions de Diourbel et de Thiès) qui, d'ailleurs, y convergent par milliers.
En outre, Bakel est au carrefour de trois pays (Mali, Mauritanie, Gambie) donc une zone de grande circulation de biens et de personnes nécessitant, à cet effet, des structures administratives fortes, pourvues d'un certain pouvoir décisionnel d'autant que le chef-lieu de la région voisine de la Mauritanie (Sélibaby) se situe à quelque 45 km et celui de la région du Mali (Kayes) à 85 km. Une position géographique qui fait de cette localité du Sénégal Oriental un véritable creuset d'intégration sous-régionale et le miroir du Sénégal pour ses pays voisins. Aussi Bakel fait partie des trois villes du bassin du fleuve Sénégal jumelées dans le cadre de l'Omvs. Toutes les deux autres, à savoir Kayes pour le Mali et Kaedi pour la Mauritanie, sont des chefs-lieux de région. Toutes choses qui font que les populations de Bakel, dans un même élan d'union et de solidarité, sollicitent auprès du chef de l'Etat, l'érection de leur département en région.
Pour se faire entendre, elles ont mobilisé. En effet, jamais de mémoire de Bakelois, une manifestation n’avait jusqu’ici réussi à mobiliser autant de monde que la marche pacifique de samedi plutôt encadrée par les éléments de la gendarmerie nationale. Pour preuve, nombreux ont été les commerçants qui ont fermé boutiques, cantines, souks et autres points de vente pour se joindre aux marcheurs.
ELH.Thiendella FALL
hadamarémé a écrit:[quote="Ibrahima Diaman Bathily
merci oustasse pour l'article mais ça servira à rien du tout.
wade s'en fout de ce departement. en 7 ans il n'a été que pour les
élections et encore...
hadamarémé a écrit:Salam, voiçi l'article de notre frère Thiendella FALL
Pour l'érection de leur département en région : Les populations de Bakel battent le macadam sous la pluie
Les populations de Bakel réclament l’érection de leur département en région. Et pour se faire entendre, elles ont battu, samedi, le macadam. Malgré la pluie, ils étaient des milliers de personnes venues de tous les coins du département et même de Dakar, à sillonner les principales artères de la capitale du Gadiaga, sous l'œil vigilant de la gendarmerie nationale.
(Correspondance) - Malgré la pluie qui s'est abattue sur la capitale du Gadiaga, les populations du département de Bakel, toutes sensibilités confondues, ont mis à exécution leur menace à descendre, en masse, dans la rue, samedi dans la matinée pour exiger des autorités étatiques l'érection de leur département en région. Ainsi, en dépit de la pluie, les marcheurs, armés de parapluie et arborant des brassards et foulards rouges, ont sillonné les principales artères de la ville, du carrefour du campement Jikké à la préfecture en passant par la station service Shell, en scandant : ‘Bakel région !’. Sur les banderoles et pancartes, on pouvait lire : ‘Bakel, quinzième région du Sénégal’, ‘Régionalisation de Bakel’…
Arrivés à la préfecture, le point de chute de leur randonnée, les manifestants ont remis un mémorandum au maître des lieux pour transmission au chef de l'Etat. Ce dernier leur a promis de transmettre, dès ce lundi, ledit document à qui de droit. D'ailleurs, rassure le préfet, la lettre de transmission est déjà rédigée. Souleymane Cissé s'est aussi réjoui des ‘bonnes conditions’ dans lesquelles la marche s'est déroulée d’autant que, précise-t-il, elle a mobilisé plus d'un millier d'individus venus d’un peu partout du département.
Dans le mémorandum remis au préfet dont nous avons reçu copie, les populations du département expriment leur incompréhension, leur frustration et leur rancœur suite au nouveau redécoupage du territoire national, lequel a fait que Bakel a été amputé des arrondissements de Bala et de Goudiry qui constitueront le nouveau département de Goudiry. En effet, si même les populations se réjouissent de l'érection de ce terroir en département, il n'en demeure pas moins qu'elles se disent assaillies par une incompréhension totale. Car, indique-t-on dans ce document, le département de Bakel s'étend sur 22 378 km2, soit une superficie à peu près égale à celle des régions de Dakar, de Thiès, de Diourbel, de Ziguinchor et de Fatick réunies. Il abrite, poursuit le document, une population de 215 680 habitants. Et il s'agit d'une population homogène, solidaire, liée par un passé prestigieux et une culture commune garantie d'une intégration certaine. Bakel est aussi doté d'une population jeune et dynamique capable des plus grands dépassements pour le développement de ‘son terroir’. Et cette jeunesse expatriée constitue le principal producteur d'un des plus grands flux de devises dont bénéficie le pays. En sus, ce département regorge d'un potentiel économique énorme dont le fleuve Sénégal et sa vallée, les multiples mares et marigots facilement aménageables en points d'eau pérennes. A quoi il faut ajouter les terres cotonnières du Boundou, les mines de fer de la Falémé, le marbre et le chromite de Gabou (chef-lieu de communauté rurale) et un paysage varié qui offre bien des attraits touristiques, lit-on dans cette correspondance adressée notamment au président de la République. C'est pourquoi, justifie-t-on dans le mémorandum, le département de Bakel est devenu une terre d'émigration pour les ‘Baol-Baol’ et ‘Cadior-Cadior’ (habitants respectivement des régions de Diourbel et de Thiès) qui, d'ailleurs, y convergent par milliers.
En outre, Bakel est au carrefour de trois pays (Mali, Mauritanie, Gambie) donc une zone de grande circulation de biens et de personnes nécessitant, à cet effet, des structures administratives fortes, pourvues d'un certain pouvoir décisionnel d'autant que le chef-lieu de la région voisine de la Mauritanie (Sélibaby) se situe à quelque 45 km et celui de la région du Mali (Kayes) à 85 km. Une position géographique qui fait de cette localité du Sénégal Oriental un véritable creuset d'intégration sous-régionale et le miroir du Sénégal pour ses pays voisins. Aussi Bakel fait partie des trois villes du bassin du fleuve Sénégal jumelées dans le cadre de l'Omvs. Toutes les deux autres, à savoir Kayes pour le Mali et Kaedi pour la Mauritanie, sont des chefs-lieux de région. Toutes choses qui font que les populations de Bakel, dans un même élan d'union et de solidarité, sollicitent auprès du chef de l'Etat, l'érection de leur département en région.
Pour se faire entendre, elles ont mobilisé. En effet, jamais de mémoire de Bakelois, une manifestation n’avait jusqu’ici réussi à mobiliser autant de monde que la marche pacifique de samedi plutôt encadrée par les éléments de la gendarmerie nationale. Pour preuve, nombreux ont été les commerçants qui ont fermé boutiques, cantines, souks et autres points de vente pour se joindre aux marcheurs.
ELH.Thiendella FALL
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