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mais on peut dire que ce coutûme barbare des Ibos a précipité Nwoye le fils de Okonkwo vers la nouvelle religion.
Gangoueus a écrit:mais on peut dire que ce coutûme barbare des Ibos a précipité Nwoye le fils de Okonkwo vers la nouvelle religion.
Un des sens du terme "barbare" est la notion d'étranger (chez les grecs et les romains). Pratique étrangère à notre culture. C'est malheureusement un terme de rejet. Le fait est que une vie a été prise au clan d'Okonkwo et le clan d'Okonkwo reprend une vie au clan adverse. Ce qu'il y a de choquant, c'est le fait qu'un jeune du clan adverse a été échangé contre la vie perdue pour éviter une guerre et que la sentence n'a été appliquée qu'au bout de trois ans. Le jeune homme a eu le temps de se fondre dans la famille d'Okonkwo, d'avoir des liens de fraternité profonde avec Nwoyé et de fils adoptif avec Okonkwo. Cependant son statut reste celui d'un captif qui doit payer le prix de l'affront fait. C'est ignoble. Mais sous d'autres cieux on appelle cela "oeil pour oeil, dent pour dent".
Vu sous cet angle la pratique est-elle aussi barbare? That's the question!
Nwoye analyse la chose sous un angle affectif, et il lui est impossible de comprendre une culture qui procède de la sorte. L'église chrétienne qui s'installe l'accueil à bras ouvert et lui enseigne que la loi du talion n'est plus de mise...
Gangoueus
Mody Niang a écrit:Je suis déçu aujourd'hui, à la lumière des événements qui se déroulent sous nos yeux depuis le 19 mars 2000, de la gouvernance libérale et je tiens à rendre publiques les raisons de cette profonde déception.
Les villageois d'Umofia sont des fétichistes. Ils ont laissé s'installer des chrétiens à proximité de leur village, en pensant que leurs dieux s'en chargeraient. Les chrétiens ont, petit à petit, convertis des habitants du village, simplement en prêchant. C'est ainsi que leur vie paisible pris fin...
Gangoueus a écrit:Merci pour ton accueil, Ibou.Les villageois d'Umofia sont des fétichistes. Ils ont laissé s'installer des chrétiens à proximité de leur village, en pensant que leurs dieux s'en chargeraient. Les chrétiens ont, petit à petit, convertis des habitants du village, simplement en prêchant. C'est ainsi que leur vie paisible pris fin...
Je crois qu'il y a une réelle matière à reflexion.
Qu'est-ce que tu entends par vie paisible par exemple?
Peut-on penser que la vie de l'esclave sacrifié ait été paisible au moment de son massacre? Par les mains d'Okonkwo lui-même en plus, alors que celui-ci l'avait hébergé pendant trois années et qu'il était devenu comme son fils. Même Okonkwo sans l'avouer à son entourage a été tourmenté par ce forfait.
La tentation de traiter Nwoye, le fils naturel d'Okonkwo, de traître est grande quand il se convertit.
Mais avec ce grand frère qu'il a perdu sans qu'on lui donne une once d'explication, comment ne pouvait-il pas être sensible aux messages des premiers missionnaires chrétiens qui condamnaient ce genre de sacrifice?
Peut-on penser que la vie de cette femme qui accoucha d'une série de plusieurs jumeaux et qui dut se résoudre à les jeter systématiques dans la forêt maudite dès leur naissance au nom des croyances collectives. Quelle mère ne couverait pas en son for intérieur une révolte contre un tel système? Peut on penser que la vie de cette femme était paisible? Pour la forme peut-être, mais sur le fond, c'est une âme brisée.
Ce qui est très interessant c'est que le portrait que dresse C. Achebe de cette region n'est pas fait uniquement de ténèbres. Bien au contraire. De nombreuses valeurs positives, structurelles sont mises en avant. Mais il ne fonctionne pas dans le déni siuvant : Tout était nickel avant que les toubabs n'arrivent.
Bien à toi,
Gangoueus
http://gangoueus.blogspot.com
Le vieux nègre et la médaille me rappelle des lectures du collège puisque ce roman était étudié en quatrième à Brazzaville
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