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ibou a écrit:coolmiss a écrit:Actuellement, je lis "l'étrange destin de Wangrin" de Hampaté Bâ.
Il raconte l'histoire d'un homme qui fut son ami. Cet homme voué dès sa jeunesse au dieu "Gongoloma Soké", dieu des contraires et de la ruse, en portait lui-même les contradictions. Bravant impunément la chance, il nous entraine dans une suite d'aventures cocasses où nous le voyons, avec pour seules armes son intelligence et sa connaissance des hommes, se hisser au sommet de la puissance et de la fortune, dépouiller les riches au bénéfice des pauvres et, suprême exploit pour l'époque, rouler les "dieux de la brousse" d'alors: Messieurs-les Administrateurs Coloniaux! Mais je vous laisse découvrir le livre, rien vaut de lire soi-même les aventures de Wangrin.
J'ai lu ce livre. C'était le tout premier livre de cet auteur que j'ai lu et il m'avait bien plu. J'ai trouvé ce Wangrin diaboliquement génial! Très malicieux
Mais je crois que Wangrin finit dans le dénuement le plus total à la fin, non?
doudou a écrit:Je relis en ce moment le livre de Aliuoune Fantouré: «Le cercle des tropiques» toujours d'actualité dans beaucoup de pays africains...
ibou a écrit:Par contre, il y a une facette de son comportement qui m'a interpelé. A l'époque, les noirs devaient se tenir à carreaux en présence de blancs s'ils voulaient avoir un travail ou tout simplement rester en vie! Il haissait ce rôle que l'on donnait aux noirs mais... il s'y est plié (notamment quand il cherchait un travail rémunérateur qui lui permettrait de s'installer dans le Nord des Etats-Unis). Jusqu'où faut il aller dans la négation de soi pour arriver à ses fins??
Certes, c'est facile à dire à notre époque mais ça me travaille un peu tout ça...
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