08/05/08 – 20H30 / projection du film
"Al'lèèssi... une actrice africaine" à la
CINÉMATHÈQUE FRANCAISE / SALLE JEAN EPSTEIN
51, rue de Bercy 75012 Parishttp//www.cinemaheque.fr
SÉANCE SPECIALE DÉCOUVERTE AL'LÈÈSSI... UNE ACTRICE AFRICAINE
un film de Rahmatou Keïta
Niger - documentaire 35 mm, noir & blanc et couleur - 1h09 / 2004.
VO sous-titrée français
Bande-annonce <http://video.google.fr/videoplay?docid=-7599295092537536003>
Scénario / réalisation : Rahmatou Keïta
Image : Philippe Radoux-Bazzini
1er assistant réalisation : Manuel Gasquet
Son : Manuel Gasquet & Issaka Youssouff
Montage : Omar Ba, Yero Maïga, Sébastien Garcia
Production & distribution : SONRHAY EMPIRE PRODUCTIONS<<http//sonrhayempire.org>>
C’est au Niger que des pionniers comme Mustapha Alassane et Oumarou Ganda, initiés à la réalisation par Jean Rouch, fondent le cinéma africain, si l’on excepte l’Egypte. A l’époque, ces réalisateurs ne craignaient pas de tourner des westerns à l’africaine et Zalika Souley fut la premi! ère femme à accepter de jouer dans ces films.
Al’Lèèssi, un destin en sonrhay, raconte, au cours d’une journée ordinaire, l’ épopée des pionniers du cinéma africain, ainsi que leurs années de gloire.
"Quand j'étais petite, à Niamey, le cinéma était magique.
!
À Lak! uruusu, dans mon quartier, la Reine de Saba et Cléopâtre, qui, pour nous, étaient définitivement africaines, avaient subitement pris des traits de femmes Blanches, à travers ceux de Gina Lollobrigida et de Liz Taylor. À voir les affiches des films, on avait tout faux. Certains soirs, on frisait l'émeute parce que Ramsès II, alias Yull Brynner ressuscitait dans Les 7 Samouraï ou Charlton Heston qu'on avait vu la veille, en Moïse, était devenu El Cid...
Il faut dire qu'à cette époque, le cinéma était une affaire de Blancs. Et ces Blancs-là avaient quelque chose de divin.
L'image avait une telle force que, pas une seconde, nous ne mettions en doute ce que nous voyions sur l'écran. Jusqu'au jour où apparurent nos acteurs à nous. Les hommes n'étaient pas de ces héros hollywoodiens auxquels nous étions habitués. Les femmes n'étaient ni des vamps, ni des stars. Ils étaient normaux. Ils avaient un teint normal. Un physique normal… des êtres humains, en somme. Ça a été un choc pour tout le monde." Rahmatou Keïta
Prix * Sojourney Truth Award / Festival de Cannes 2005
* Public Award / Black Movie (Geneva)
* Meilleur Documentaire / Vues d'Afrique (Montréal)
* Meilleur Documentaire / Festival du Film d'Afrique et des îles (Île de la Réunion)
Festivals * Festival de Cannes 2005 / Sélection Officielle – Cannes Classics
* Berlinale Internationale Filmfestspiele (Forum)
* Los Angeles Film Festival
* VIENNALE Vienna International Film Festival
* Journées cinématographiques de Carthage
* Ismailia International festival for Documentary & Short / Special Screening
* Cape Town World Cinema Festival
etc…
La projection sera suivie d’une rencontre avec la réalisatrice