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coolmiss a écrit:Je voulais rendre un hommage à ce chanteur incroyable qui a bercé mon enfance.
Chanteur-guitariste anglais né en 1953. Pratiquant une world musique hybride, mélangeant pop-rock, funk, reggae et musique traditionnelle sud-africaine, Johnny Clegg se fait connaître en Europe dès 1985 avec son tube Scatterlings of Africa. Renommé pour ses concerts-spectacles entremêlant chorégraphies et danses tribales, le "zoulou blanc" accèdera au rang de star mondiale à la fin des années 80. Il se démarquera encore dans les années 90 avec Asimbonanga, hymne écrit pour Nelson Mandela.
voilà! l'article qui est paru dans le parisien d'aujourd'hui:
Grand rex, Paris IIe, 21h30. Il y'a quelque chose de rituel dans les concerts de Johnny Clegg, qui se produisait hier soir au Grand Rex, trois ans après son dernier passage à Paris. Une atmosphère à la fois festive et recueillie qu'on retrouve dans le nouveau CD du chanteur sud-africain, "One Life" (Marabi/Harmonia Mundi), aux influences toujours aussi métissées. Vingt ans après ses premiers succès en France, le "Zoulou blanc", révélation avant tout le monde de la world-music, reste fidèle à ses racines multiraciales, et son public lui voue une sympathie quasi fusionnelle.
Après que le choeur gospel de soweto ait chauffé la foule avec ses chants traditionnels, Clegg pénètre sur scène vêtu de sombre, guitare électrique en main, devant une salle comble. Le temps d'une nouvelle chanson rock mid-tempo, et le voici en débardeur, exécutant sa fameuse danse guerrière tribale en mesure avec ses choristes. Le public acclame ses coups de fouets de la jambe, se lève, claque des mains, et l'avant de la scène est rapidement pris d'assaut par plusieurs centaines de spectateurs ( surtout des filles). A 53 ans, Johnny Clegg, dont la ressemblance avec Joe Cooker est de plus en plus frappante, n'a rien perdu de sa voix ni de son énerfie. Massif, trapu, il virevolte, tourne comme une toupie sur les morceaux du nouvel album, qui explore des styles comme le hip-hop, le raï, les rythmes afro-cubains et le reggae. Sur le tube " I call your name", il accompagne au bandonéon quatre jeunes danseurs noirs à l'allure de rappeurs.
Figure marquante de la lutte anti-apartheid dans les années 80, Clegg délivre ici ou là entre des messages humanistes, en s'excusant de " massacrer le français". L'ambiance atteint son paroxysme sur les chansons d'inspiration africaine agrémentées de polyphonies vocales. Qu'il chante en anglais, en zoulou, en africaans ou en scamto (le langage codé des jeunes de toxnships), l'artiste se montre toujours fin mélodiste.
Après une séquence décoiffante de zulu dancing, il offre son "scatterlings of Africa" au public parisien. En rappel, accompagné du choeur de Soweto, il délivre une version poignante de son plus grand succès, "Asimbonanga". Les spectateurs succombent. Ils ne veulent plus lâcher leur guerrier blanc.
et moi aussi, d'ailleurs (dès que j'écoute sa musique, je ne veux plus le lâcher). Je suis dégoutée de ne pas avoir pu assister au concert mais comme je ne sors pas le soir. ce sera très dure d'y assister un jour.
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