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[Moye]

Il suffit juste de regarder certaines émissions qu'on reçoit sur TV5 pour se convaincre qu'une certaine catégorie d'intelligentsia occidentale voit d'un mauvais oeil les sites communautaires.

[doudou]

Ma conviction en ce qui concerne TV5 est qu'elle est la continuité de cet ingérence culturelle à l'intérieur même du continent africain.
Ce n'est pas le but de ce thread.

[Pape]

Oui mais en afrique on n'a pas conscience de cet état de fait. Pour beaucoup l'antenne de TV5 est un signe extérieur de richesse qu'il faut montrer.

Pour revenir au sujet qui est l'émergence d'une nouvelle littérature africaine axée sur l'afrique et arrêter de mettre tout sur la colonisation.
Mon avis je l'ai donné, on ne pourra pas tout mettre sur le compte du colonisateur, mais les auteurs africains ne peuvent pas l'ignorer aussi: la colonisation.
Notre littérature moderne devra accentuer son afrocentricité dans le traitement de ses sujets. Il faut que les africains se penchent sur leurs problemes.

[Moins Que Rien]

Oui mais en afrique on n'a pas conscience de cet état de fait. Pour beaucoup l'antenne de TV5 est un signe extérieur de richesse qu'il faut montrer.

Pour revenir au sujet qui est l'émergence d'une nouvelle littérature africaine axée sur l'afrique et arrêter de mettre tout sur la colonisation.
Mon avis je l'ai donné, on ne pourra pas tout mettre sur le compte du colonisateur, mais les auteurs africains ne peuvent pas l'ignorer aussi: la colonisation.
Notre littérature moderne devra accentuer son afrocentricité dans le traitement de ses sujets. Il faut que les africains se penchent sur leurs problemes.

Nous pencher sur nos problèmes...voilà qui est bien dit Pape.
Notre plus grand soucis en Afrique ce sont nos dirigeants qui se sont longtemps amusés à ne rien faire et qui malheureusement continuent dans cette voie, mais je pense que tant que l'état d'esprit collectif de nos populations restera ainsi ; nous n'avancerons pas d'un iota.Je ne prône pas la guerre civile, loin de là, mais juste un changement des mentalités et un soulèvement des masses ; ne plus etre des spectateurs mais des acteurs, nous dire que nous avons tous une partition à jouer dans la marche "révolutionnaire" d'une société africaine meilleure et plus juste.
Quant à l'aspect littéraire, je suis d'accord avec toi : la colonisation n'est plus un sujet d'actualité litteraire. Et mettre tous nos malheurs sur le compte de la colonisation n'arrangera en rien nos problèmes.Cela fait de nous des faiblards pour qui l'histoire a toujours raison.
A une époque il fallait affirmer notre Négrité (qui le fut très bien d'ailleurs par les précurseurs de la Négritude), déclamer les vers comme un précieux du siècle pour être bien vu...
Mais soulignons aussi qu'à cette époque ces précurseurs n'avaient pas qu'un but d'affirmation culturelle de l'identité nègre mais surtout des ambitions politiques.

[Cheikh Anta Diop]

On n'a pas les dirigeants qu'il faut...
On n'a pas les intellos qu'il faut...
On n'a pas le peuple qu'il faut...
Toutes ces composantes entrent dans une synergie négative.

Nos dirigeants, les premiers ne croient pas à l'Afrique. Ils n'ont pas confiance ni à l'école africaine, ni aux hopitaux africains. Leurs enfants ne sont pas dans les ecoles du Mali, Mauritanie et Senegal, ils sont en France, Canada ou USA. Comment voudrez vous faire croire cet ecole au peuple ?
Tous nos dirigeants, leur familles font leurs soins dans les hopitaux de France ou des USA tellement, ils n'ont pas confiance à la médecine de leurs propres pays. La preuve, ils meurent tous en europe.
Tout ceci se déteint forcément sur le peuple africain. Aucun africain ne croit en ce moement à court terme à un changement positif en afrique. Cela explique en partie toute cette population sur les routes d'europe: là où sont les enfants de leurs dirigeants.

J'ai regardé un débat et ceci a été severement reproché aux presidents, ministres ou deputes africains qui ont deux patries: l'europe et leur pays. Ils ont un pays en afrique et un autre quelque part dans le monde. Et ça, le peuple le sait d'où le manque de confiance en ces personnes sensées mener l'afrique vers le developpement.

[Moye]

On pourra aussi dire que le roman de Olympe Bhely Quenum aurait tout aussi bien pu s'appliquer à l'afrique.
L'afrique jouant le rôle de Ahouna où le désespoir le conduisit à des extrémités.
Le désespoir que vivent les africains est tel qu'on voit ce qui se passe en espagne ou aux îles canaries

[doudou]

Alors qui a lu le roman depuis ?

[coolmiss]

Je vais l'acheter et le lire mais de quel roman, parlez vous?