Dépistage du Vih/sida aux Centres Eveil à Bamako Kayes Segou

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Dépistage du Vih/sida aux Centres Eveil à Bamako Kayes Segou diafounou guidimakha karta

Messagepar Pape » Mer Nov 22, 2006 1:33 am

Dépistage du Vih/sida : Centres Éveil, pour connaître son statut sérologique ou recevoir des conseils


Problème de santé publique, le VIH/Sida touche au Mali plus de 100 000 personnes. Aussi, afin d’assurer une meilleure prise en charge des personnes atteintes du VIH et circonscrire le phénomène, les pouvoirs publics maliens ont multiplié initiatives et actions, comme la gratuité des antirétroviraux, la création de centres ou unités de dépistage à Bamako ainsi que dans les régions.

Dans notre pays, la loi stipule que le dépistage du VIH/Sida est libre et gratuit. Aussi, pour connaître son statut sérologique, nombreux centres ou unités de dépistage existent à Bamako et dans les régions.

Pour se faire, les volontaires peuvent se rendre dans les établissements hospitaliers du Point G, de Gabriel Touré ; au Centre d’écoute, de soins, d’animation et de conseil (CESAC) ; au centre de santé de référence de la commune V ; au Projet jeunes de Sogoniko ; au centre Éveil.

Unité de l’Ong Population service international (PSI), une organisation financée par l’USAID dans le cadre de la coopération Mali/Etats-Unis, le centre Evéil intervient dans la lutte contre la pandémie du Sida, en offrant des services de dépistage et de conseil. Il a été inauguré le 23 décembre 2001 et dispose de deux autres démembrements à Ségou et Kayes.

Le choix du nom du centre, marque la détermination des responsables de la structure à provoquer l’éveil des consciences face à la pandémie qui menace dangereusement les populations des pays en développement et en particulier les femmes, qui sont les plus vulnérables et paient le plus lourd tribut de la maladie.

Par mois, le centre Éveil effectue en moyenne 150 à 300 dépistages au VH/Sida. Ce taux atteint parfois 500, lorsqu’on prend en compte les données de la stratégie avancée, car, le centre Éveil s’intègre souvent dans les activités des organisations non gouvernementales financées par PSI pour mener des activités de dépistage.

Liées au paiement d’un forfait de 500 Fcfa, les prestations du centre, sont cependant gratuites pour les personnes les plus défavorisées qui ne peuvent pas débourser cette somme.

Toute personne désireuse de connaître son statut sérologique ou de recevoir des conseils se présente au centre Éveil, où elle est accueillie à la réception. Alors, elle est orientée en fonction de ses besoins soit dans la salle de dépistage soit dans celle de conseil.
La personne, a précisé Mamadou Tiema Doumbia, coordinateur du centre Éveil, est entretenue sur les conditions du dépistage dont la règle de mise est le volontariat, l’anonymat et la confidentialité.

Le client donne un nom de code. Le résultat lui est ensuite livré sur une carte bleue qui porte un numéro (un sticker numéroté) de code. Le dossier, constitué, comprend une fiche de visite qui permet de suivre le client. Il y a également une fiche client qui comporte un questionnaire auquel le patient doit répondre. A ce niveau, il apportera les précisions sur son âge, son statut matrimonial entre autres. Enfin la fiche labo complète le dossier et permet au laborantin de mentionner son résultat.

Au centre Éveil, trois types de test sont pratiqués. Quand le test est positif, il doit être confirmé par le test d’hemastrip. C’est lorsqu’il y a contradiction entre les deux tests, que le technicien fait recours au troisième test, l’oraquick.

Pour s’assurer de la fiabilité de ces tests, le centre s’impose un contrôle de qualité par l’Institut national de recherche en santé publique (INRSP). En terme clair, l’échantillon sanguin de chaque personne est prélevé sur un buvard, qu’on enverra un peu plus tard à l’INRSP pour un contrôle de qualité à des coûts assez élevés.

Selon les résultats des contrôles de qualité, les tests son fiables à 97,3%, a assuré le coordinateur et les 2,7% de tests non fiables proviennent de prélèvements qui n’ont pas été correctement faits, avec les conditions de conservation qui n’ont pas été respectées.

Le centre Éveil, a précisé son coordinateur, ne délivre pas de résultat de test par écrit, car ceci est contraire aux normes et procédures. Le résultat est communiqué verbalement au sujet et à ses proches (parent, conjoint ou conjointe) s’il est consentant.

De même, le centre Éveil ne fait pas de dépistage chez les moins de 18 ans, excepté ceux réalisés sur réquisition judiciaire ou dans les cas de maladies, car il est indispensable de confirmer ou d’infirmer les soupçons en vue d’une meilleure prise en charge.

L’esprit de partenariat qui existe entre sa structure et les hôpitaux Gabriel Touré, Point G, le CESAC qui assurent la prise en charge, a été salué par le coordinateur du centre Eveil.
http://www.afribone.com/article.php3?id_article=4869
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Messagepar Cheikh Anta Diop » Sam Nov 25, 2006 7:38 pm

Nos pays sont démunis devant le SIDA. c'est pkoi il faut faire beaucoup de prévention contre le sida en afrique.
Selon des estimations officielles, environ 45 000 enfants sont devenus orphelins à cause du VIH/SIDA au Mali, où le taux de séroprévalence est évalué à 1,7 % de la population. Plus de 6 000 jeunes, âgés de 15 à 24 ans, sont infectés au VIH alors que moins de dix pour cent d’entre eux reçoivent un soutien quelconque.
Le sida est devenu une calamité que si rien n'est fait au niveau de l'afrique, pourrait décimer des générations entières.
Car si le taux de prévalence du VIH au Sénégal est estimé à 0,7 % de la population, d’après la dernière enquête démographie et de santé 2005 (EDS), soit l’un des taux les plus faible d’Afrique de l’Ouest, il cache une épidémie concentrée et des populations fortement exposées, telles que les professionnels du sexe et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.

Pour faire face à ces réalités, le théâtre constitue l’un des outils des campagnes de prévention de plus en plus prisé par les ONG, en particulier sous la forme du ‘Théâtre forum’, un théâtre interactif inventé par le Brésilien Augusto Boal, dans lequel le spectateur devient acteur.

C'est ce qu'il faut faire chez nous au Soninkara où le SIDA est est sujet très tabou. peut etre qu'avec le théatre, nous pourrions véhiculer les messages adéquats envers la population
Cheikh Anta Diop, l'homme noir reconnaissant...
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