Forum de lutte contre le SIDA au Mali et en Afrique
«Je suis Mohamed Sacko Guide et Directeur Général d'une agence de voyages et du tourisme au Mali, j'ai décidé de créer une association afin de permettre aux jeunes africains de mieux connaître ce que c'est que le VIH/Sida.
En tant que jeune malien qui a vécu avec des parents Sidéens, j'ai décidé moi aussi de lutter contre cette maladie et de ce fait je donne aussi l'occasion à tout le monde de mieux se faire connaître et de surtout de nous parler du VIH/Sida, raison pour laquelle j'ouvre ce forum... »
Ainsi parle le créateur de ce site consacré à la lutte contre le SIDA en Afrique...
Le Mali affichait en 2001 un taux de prévalence de 1,7 %, beaucoup plus bas que ceux révélés par l’étude générale menée cette année-là. La tranche d’âge des 29-39 ans serait ainsi la plus exposée au virus, avec des taux d’infection compris entre 2,1 et 3,4 %; 50 % des femmes maliennes interrogées ne connaîtraient aucun moyen de se protéger du virus.
La ministre de la Santé, Zeïnab Mint, a jugé ces «chiffres inquiétants», ajoutant que la communication était le meilleur outil pour un changement de comportement au sein des communautés.
La luute contre le SIDA au Sénégal
La lutte contre le sida au Sénégal au cours des cinq prochaines années coûtera plus de 51 milliards de francs CFA, soit 101 millions de dollars, à l’Etat et à ses partenaires, dans un pays où le taux de prévalence est estimé à 0,7 pour cent.
Le plan stratégique national pour 2007-2011, présenté mardi par le Conseil national de lutte contre le sida (CNLS), prévoit de réduire la transmission du VIH au sein de la population, d’améliorer l’offre de services de santé et l’environnement juridique, éthique et institutionnel afin de combattre la discrimination, selon la presse locale.
Un plan d’action spécifique a été adopté en faveur des orphelins et des enfants vulnérables, une population jusqu’à présent ignorée par le CNLS. Les ONG de lutte contre le sida n’ont cessé d’exiger la prise en charge de ces groupes à risque, tels que les enfants, les homosexuels, les prostituées ou les migrants, afin de prévenir la généralisation de l’épidémie.
Selon le secrétaire exécutif du CNLS, le docteur Ibra Ndoye, la société civile, les associations et les partenaires extérieurs ont fait preuve d’une « forte mobilisation dans l’élaboration de ce plan », destiné à contenir le taux de séroprévalence, alors que le VIH gagne du terrain au sein des minorités sexuelles, avec des taux d’infection qui peuvent atteindre un tiers de la population homosexuelle du Sénégal.
Conclusion
C'est pourquoi il faut saluer des initiatives de cette nature face à la lutte contre le plus grand fléau que l'Afrique a pu faire face. C'est une maladie qui peut décimer tout un peuple si rien n'est fait et si on reste scotché à nos tabous sur la sexualité qui sont d'ailleurs de faux tabous.
Il a été montré qu'il existait une véritable éducation sexuelle dans nos sociétés d'antan. Cet éducation plutôt réservée aux filles était le plus souvent dispensée par de femmes plus âgées.
Mais la véritable protection était surtout la fidélité. Aujourdhui les choses ont réellement changé en Afrique et il imcombe à toutes et tous de faire les efforts nécessaires pour la prévention. La maladie recule partout sauf en Afrique...
http://www.soninkara.org/?subaction=sho ... m=&ucat=2&