Certains médicaments utilisés dans le traitement du paludisme ne sont plus efficaces. Qu’il s’agisse de la chloroquine, de fansidar, (médicaments les plus connus), leur inefficacité est largement démontrée avec les résistances qui entraînent à leur tour une forte mortalité.
En tout cas, l’espoir est permis avec la découverte d’un gène résistant aux traitements du paludisme. Elle est réalisée par une équipe de chercheurs comprenant les Professeurs Souleymane Mboup du Sénégal, Dyann Wirth et Eric Lander des Usa qui a mené des travaux qui ont conduit à la découverte d’un gène impliqué dans la résistance du paludisme. C’est ce que rapporte un communiqué du Laboratoire de bactériologie virologie du Chu Le Dantec transmis à notre rédaction.
La cartographie de « la diversité génétique a révélé la localisation sur le chromosome de gènes qui sont à l’origine de la virulence du microbe et de la résistance par rapport aux médicaments, ce qui pourrait permettre aux chercheurs de mieux prédire l’échec éventuel des traitements », lit-on dans le communiqué.
Cette contribution à la compréhension de la cartographie du génome du parasite responsable du paludisme (plasmodium falciparum) permettra ainsi d’agir sur la morbidité et la mortalité palustres, estime le communiqué qui signale que l’espèce humaine continue encore de payer un lourd tribut au paludisme surtout en Afrique subsaharienne.
Les résultats de cette recherche seront publiés dimanche dans la revue scientifique américaine « Nature genetics ».
Pour le Pr Souleymane Mboup, cité dans le communiqué, « la prochaine étape consistera à transformer ces données moléculaires en outils qui puissent être utiles pour diminuer la morbidité et la mortalité du paludisme dans le monde ».
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