par biko » Jeu Déc 20, 2007 8:19 pm
salam
Mohamed Zaidi, 39 ans, a reçu un courrier daté du 7 décembre de son fournisseur d’accès Orange lui octroyant le mot de passe « salearabe ». Il a déposé plainte à Pessac et la direction régionale Aquitaine d’Orange-France entend prendre les sanctions idoines après les conclusions de l’enquête qui a été diligentée.
Racisme pur et dur encore une fois. Une lettre a été adressée début décembre à Mohamed Zaidi l’informant que le mot de passe « salearabe » lui avait été attribué par la société de télécommunications Orange. Le garagiste de 39 ans, Français d’origine marocaine, a déposé plainte lundi auprès du commissariat de Pessac, en Gironde. Le courrier qui a été ouvert par son épouse, très choquée par le contenu de la missive qu’elle dit avoir relu plusieurs fois, fait suite à des entretiens « tendus mais toujours respectueux », selon Mohamed Zaidi, avec l’assistance téléphonique du fournisseur d’accès Internet. Il rencontrait de nombreuses difficultés avec sa Livebox.
« Cela a été un énorme choc. J’ai appelé la hotline quand j’ai eu des problèmes de connexion, mais je ne me suis jamais énervé. C’est plutôt choquant de la part d’une entreprise comme celle-ci », a-t-il confié à l’AFP. Brigitte Audy, directrice régionale Aquitaine d’Orange-France Télécom, a confirmé que « le courrier, en date du 7 décembre » émanait de ses services. « Nous pourrons établir les responsabilités, les courriers sont tracés. Si un coupable est trouvé, nous entamerons une procédure disciplinaire qui pourra aller jusqu’au licenciement. », a-t-elle indiqué.
Une enquête a été ouverte et l’intervention malveillante d’un téléconseiller est l’une des hypothèses de travail. « Les mots de passe sont normalement générés de façon aléatoire par la machine. Il ne peut y avoir personnalisation qu’en cas de demande du client. Dans le cas présent, une intervention malveillante n’est évidemment pas à exclure », a expliqué à l’AFP, le porte-parole de la direction régionale.
On se bat pour les droits de l'Homme mais on oublie de se battre pour faire respécter ces droits entre nous.