Modérateurs: Moderatrices du Forum des Filles Soninkara, Moderateurs Soninkara
fatou a écrit:Mais ça tu l'as tiré du site ?
hadamarémé a écrit:fatou a écrit:Mais ça tu l'as tiré du site ?
salam fatou, si tel est le cas, c'est tout à votre honneur
fatou a écrit:hadamarémé a écrit:fatou a écrit:Mais ça tu l'as tiré du site ?
salam fatou, si tel est le cas, c'est tout à votre honneur
Ce que je trouve dommage. C'est que il n'a pas la place qu'il mérite dans l'histoire de la lutte contre la colonisation.
hadamarémé a écrit:fatou a écrit:hadamarémé a écrit:fatou a écrit:Mais ça tu l'as tiré du site ?
salam fatou, si tel est le cas, c'est tout à votre honneur
Ce que je trouve dommage. C'est que il n'a pas la place qu'il mérite dans l'histoire de la lutte contre la colonisation.
Salam! oui fatou, heureusement sont parcour est là gravé dans la mémoire de nos illustres historiens qui ne modifient pas le cour de l'histoire à leur guise. Je me souviens lors de son discour magistrale à la salle des fêtes de Bakel, le profeseur Abdoulaye Bathily nous dit si je me met à vous raconter l'histoire de Bakel dans ses moindres détails, il y aura des bastonnades. C'est à partir de là que certain parmi nous avions pris nos bâton de pèlerin pour aller faire des enquêtes et en savoir davantage la défaite du grand héros trahi par ses frères SONINKO. Les colons ne vous dirons jamais qui fut Mamadou Lamine Dramé par rapport aux autres résistants Africains.
Mamadoli Lamine Dramé ce Soninké, né vers 1840 près de Kayes, était revenu d'un pèlerinage à La Mecque et d'un séjour en Turquie, très instruit, après avoir été six ans prisonnier d'Amadou, lequel était jaloux de son prestige. Très vite, les Français s'inquiètent dc son armée de talibés. Or, les populations du Haut-Sénégal étaient à l'époque poussées à bout par le travail forcé, imposé par Galliéni. Ce dernier réussit parfois à jouer Mamadou Lamine contre les Toucouleur, puis Amadou contre Mamadou Lamine, dont les prétentions offusquaient l'Emir de Ségou. La smala de celui-ci ayant été capturée à Goundiourou, il se lance sur le fort de Bakel (avril 1886). Dix mille de ses soldats prononcent des assauts furieux, pénètrent dans la ville, où commencent de violents combats de rues, quand, à quelques doigts du succès, un boulet décime l'état-major du marabout qui se retire. Les Français passèrent alors à des méthodes terroristes de razzias contre les villages favorables au marabout, et d'exécutions sommaires. Le fils du marabout, Souai1,ou, âgé de dix-huit ans, est pris et fusillé. Il va à la mort avec une fière sérénité qui frappe les assistants. Mamadou Lamine, installé en Haute-Gambie, attaque le pays Sérère et se fortifie à Toubakouta, qui tombera sous les coups de l'artillerie, et malgré une défense héroïque. Désormais le marabout, blessé, est un fugitif; il est poursuivi par l'allié Casamançais des Français, Moussa Mollo. C'est la chasse à l'homme de village en village. Mamadou Lamine, affaibli par ses blessures, est bientôt rattrapé et achevé. Sa tête, tranchée, est mise dans un sac et rapportée à l'officier français. Cette liquidation permit à l'occupation française de s'étendre vers la Gambie et la Casamance, alors que jusque4à elle était axée sur le Niger.
La lutte de Mamadou Lamine rééditait presque, à une moindre échelle, le grand projet d'EI-Hadj Omar, par l'impossible combat sur plusieurs fronts:
contre les Infidèles ou étrangers blancs et contre les <païens > africains, sans compter l'antagonisme jaloux des roitelets musulmans ou non. Cette plate-forme ambiguë. ralliait des troupes hétéroclites (malgré le noyau soninké):
talibés fanatisés, jeunes exaltés ou frustrés, prolétaires et rebuts des comptoirs coloniaux, lesquels se désorganisèrent devant les grandes épreuves.
Cette lutte laissera entre le Haut-Sénégal et la Haute-Gambie un pays exténué par la famine, la rapine et l'épidémie.
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