El Hadj Omar Tall : Chronologie comparative et généalogie d'

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El Hadj Omar Tall : Chronologie comparative et généalogie d'une grande figure africaine du XIXe sièc

Messagepar Super Diamono » Mar Déc 11, 2007 6:02 am

El Hadj Omar Tall : Chronologie comparative et généalogie d'une grande figure africaine du XIXe siècle

Toucouleur né près de Podor au Sénégal, Oumar Saïdou Tall (1797, Sénégal - 1864) étudia en Afrique. C'est au cours du pèlerinage qu'il effectue à la Mecque de 1820 à 1838 qu'il obtient le titre de Calife de la confrérie Tidjaniya pour le Soudan (actuel Mali). Il s'arme, déclare le Jihad, et devient le fondateur d'un empire toucouleur, s'étendant de Tombouctou (Mali) jusqu'aux sources du Niger et du Sénégal, jusqu'à sa disparition dans la falaise de Bandiagara.

1850 : construction de la : Mosquée de Dinguiraye ou Mosquée de El Hadj Oumar Tall
1852 - 1864 : Le Toucouleur El Hadj Oumar Tall entreprend la conquête du Soudan (actuel Mali) par la Djihad (guerre sainte).
Chronologie

Chronologie comparative
Dates Dans l'empire d'El Hadj Omar France et Europe
1794 ou 1797 Naissance d'Omar Saïdou Tall à Halwar (Fouta-Toro, Sénégal). Révolution française.
1819 Départ en pèlerinage à La Mecque. Napoléon à Sainte-Hélène.
1822 Fondation du Libéria.
1827 Arrivée à La Mecque.
1827-1832 Pèlerinage à La Mecque et séjour en Orient.
1833 Naissance d'Ahmadou à Sokoto.
1840-1841 Installation à Diégounko.
Fin 1845 Départ de la tournée de propagande.
1847 Indépendance du Libéria.
Bouët Willaumez fonde Libreville.
1849 Installation à Dinguiray.
1851 Guerre contre le royaume de Tamba. Second Empire français.
1854 Début du grand Jihad (21 mai)
Campagne du Bambouk (15 juin) Campagne de Crimée.
Prise de Sébastopol.
1855-1857 Campagne du Kaarta. Prise de Nioro et de Kolomina.
Opération contre les Diawara.
1857 Retour d'El Hadj Omar vers l'ouest.
Bataille de Médine (avril-juillet).
Retraite sur Koundian.
1858 Tournée dans le Fouta-Toro (propagande et recrutement).
1859 Retour vers l'est.
1859-1861 Campagne de Ségou.
Prise de Marcoïa (20 novembre 1859).
Bataille de NGano (22 mai 1860).
Occupation de Niamina(23 mai 1860).
Siège d'Oïtala (sept. 1860).
Bataille de Thio, (20 février 1861).
Entrée d'El Hadj Omar à Ségou-Sikoro (9 mars 1861)
1862 - Guerre contre le Macina: début de la campagne (10 avril)
Bataille de Porman (7 mai)
Bataille de Tayawal (10-15 mai).
Entrée à Hamdallahi (16 mai).
1863 Séjour d'Ahmadou à Hamdallahi (février-mars).
Occupation de Tombouctou.
Défaite de Mari Mari.
Mort d'Alpha Oumar (mai).
Défaite de Ségué.
Mort d'Alpha Ousman (juin).
Début du siège d'Hamdallahi (15-16)
1864 Fin du siège d'Hamdallahi (7 février).
Mort d'El Hadj Omar (12 février).

"A son retour au pays natal, le Fouta-Toro, au Sénégal, il rencontre des oppositions et part s'installer en 1848 à Dinguiray, au Fouta-Djalon (Guinée), d'où il prépare le djihad.Entre 1848 et 1855, ses troupes ravagent plusieurs régions malinkés à la recherche d'or.

Equipées d'armes européennes (petits canons et fusils à tir rapide), elles échouent devant les troupes coloniales, mais parviennent à piller plusieurs comptoirs français sur le haut Sénégal.

En 1857, elles font sans succès le siège du fort de Médine, près de Kayes. El Hadj Oumar Tall prend alors le parti de tourner le dos aux Nazaras, les chrétiens.
Entre 1858 et 1860, il ravage le Kaarta, le Diafounou, le Kingui et une partie du Bélédougou.

Le 10 mars 1861, il entre dans Ségou, la riche capitale du roi bambara, Bina Ali qui trouve refuge à Hamdallaye.

El Hadj Oumar Tall désigne son fils Amadou Cheïkou, futur Lamdo Djouldé, ou «commandeur des croyants» en peul, comme son unique héritier spirituel et marche sur Hamdallaye en avril 1862. Après trois batailles qui firent soixante-dix mille morts, la ville tombe. Son roi, Amadou Amadou, est mis à mort ainsi que son hôte, le roi Bina Ali.El Hadj Oumar Tall envoie une expédition contre Tombouctou, mais celle-ci est anéantie. La résistance s'organise et Hamdallaye est reconquise par les conjurés peuls et maures kountas, avec l'appui des archers bobos.

El Hadj Oumar Tall trouve refuge dans les grottes de Deguembéré où il meurt dans l'explosion de sa réserve de poudre.

Son empire survit tant bien que mal, avec son neveu Tidjani à Bandiagara, ses fils Amadou Cheikou et Mountaga, à Ségou et Nioro.

Mais les fiefs de ces rois, dont les cours sont minées par les meurtres et les trahisons, tombent entre 1890 et 1893 sous le coup du conquérant français. "

SOURCES

A LIRE :
El-Hadj Oumar Tall : le prophète armé de Emile Ducoudray
Editions ABC. Paris — Dakar — Abidjan. 1975. 109 pages
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El Hadj Omar Tall : Chronologie comparative et généalogie d'une grande figure africaine du XIXe sièc

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Messagepar Modou Mbacke » Mer Déc 12, 2007 4:01 am

Imitant El Hadj Omar un marabout Soninké Mamadou Lamine Dramé né à Goundiourou 8 Km de Kayes qui avait appris l’arabe et fait le pèlerinage à la Mecque réunit ses compatriotes des deux rives du Sénégal entre Bakel et Médine.Il attaqua le fort de Bakel en Avril 1886 sans succès. Après s’être empire du Boundou allié desFrançais. Ce n’est qu’après de violents combats et des poursuites qu’il fut tué non loin de la frontière gambienne
en décembre 1887.

doudou va etre content :D
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Messagepar Salimata » Jeu Déc 13, 2007 8:03 pm

Le tournant de la colonisation.

Cette période fut marquée, à Yaféra tout comme dans toute la région, par d’incessants
affrontements avec l’envahisseur blanc. De nombreux résistants s’érigèrent contre cette
occupation injuste de ces étrangers venus de si lion pour posséder leurs terres et leurs biens.
Parmi eux, Mamadou Lamine Dramé, ce soninké né vers 1840 près de khayes était revenu
d’un pèlerinage à La Mecque. Or, le gouverneur Galliéni, chef de l’administration coloniale
du Haut-Sénégal à l’époque, avait imposé le travail forcé qui poussa à bout les populations.
Mamadou Lamine devait de ce fait se battre d’un côté contre les infidèles étrangers blancs et
de l’autre, contre les païens africains. Il installa son quartier général à Goundiourou d’où
partaient tous les commandements. Beaucoup de soninké combattirent ainsi auprès du
marabout car au cours de chaque mobilisation, un homme était choisi dans chaque foyer pour
participer à la guerre.
Toutefois, Yaféra n’avait jamais été directement concerné au paravent par ses excursions
contre les Français. Un jour cependant, il y eut à Yaféra un incident fâcheux qui va avoir des
conséquences dans les relations entre Yaféra et le village voisin Aroundou, mais aussi avec
les colonisateurs français.

Voici comment Yaya Khoumba Timéra raconte l’histoire : « Au début de la domination des
blancs, l’impôt était fixé à 1 « fité », puis 1 « tama », puis 1 « tama » et 1 « fité », avant de
passer de nos jours (1973) à 240f cfa. Les notables de Yaféra, de toute la région, ont été les
seuls à contester cette élévation brusque et cher. En fait, il y’a des causes plus profondes que
ça. En effet, Yaféra était le centre de décisions des Mangous, car il y en avait plusieurs.
Notamment les Diassalanké, les Diallo, les Yélimanké, les Khoudiémakhan, les Souroukhé,
les Diagolla etc. Mais c’était aux Yaféranko que revenait le haut commandement. Et cela
suscitait la haine des autres mangou mais surtout les Bathily. C’est ainsi qu’un certain
Mamadou Samba Bathily de Aroundou nous a trahis en allant s’associer avec les blancs à
Bakel. C’était une dénonciation hypocrite car elle prétextait que nous boycottions les impôts.
Évidemment, cette nouvelle déplus à la direction de Bakel qui nous a réservé une surprise
matinale.
Les Français sont venus par le fleuve, dans un bateau plein de tirailleurs. Quand le bateau
approchait du rivage, les enfants criaient joyeusement sans savoir ce qui les attendaient : « La
machine des eaux arrive !…. ».
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Re: El Hadj Omar Tall : Chronologie comparative et généalogie d'une grande figure africaine du XIXe sièc

Messagepar Fatoumata Camara » Jeu Juin 12, 2008 4:28 am

Ce marabout a beaucoup influencé les pratiques religieuses dans la sous-région. notamment la tidjania de Médina gounass héritée du prédicateur de Fez au Maroc. Mais son fils Ahmadou est le plus con des marabouts.
ce qui est regrettable chez chez marabouts résistants (Omar Tall, Amadou de Macina, Amadou fis de omar tall, Almamy Samory Touré, Maba Diakhou Ba au nioro du sénégal, Mamadou lamine dramé, Souaïbou fils de Mamadou lamine dramé, Ahmadou Bamba, etc...) c'est qu'ils se sont fait plus de guerre entre-eux pour des histoires d'alliances avec le colon français.
lors de la bataille de bakel (les portes de l'or de abdoulaye bathily), les peuls et certains notables de bakel ou certains bathily de tuabou ont combattu aux côtés de l'ennemi français (Gallieni, je crois).
Ahmadou fils de omar tall établi à Ségou, mena une guerre contre les doucouré du village de Gory ou Gori pour une simple histoire de jalousie maraboutique face à l'aîné de mamadou Lamine Dramé : Souaïbou.
guerre qu'elle n'a pas gagnée et son armée fut tellement décimée par les doucouré du diafounou qu'il fut vaincu facilement par les toubabs.
l'africain restera un gros con.
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