Ce nom vient d’une onomatopée wolof qui signifie littéralement « vas y mollo» ou « fais doucement ».
C’est une ceinture de perles que les femmes portent autour de la taille pour souligner la finesse de celle-ci et la cambrure des reins. Le tintement discret des perles qui s’entrechoquent a pour vocation de réveiller les sens des hommes.
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Jusque vers la fin des années 90, les « djialdjali » avaient la cote au près des femmes. La sortie de la chanson de Coumba Gawlo Seck « Bin-bin » a alors changé les préférences de ces dames. Celle-ci parlait de l’art de gérer son ménage avec diplomatie. Le vidéo-clip de la chanson en question a beaucoup fait jaser à l’époque à cause des belles jeunes femmes qui s’y déhanchaient sensuellement avec des « djialdjali » autour de reins. Avec cette chanson, le Sénégal venait ainsi de fermer l’ère du « djialdjali » pour ouvrir celle du « bin-bin ».
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La raison du succès quasi instantané du « Bin-bin » est qu’il est fait de perles plus fines que celles du « djialdjali ». Cet aspect lui a aussitôt donné la faveur des jeunes filles qui laissaient jusque là, le port des ceintures de perles aux femmes plus matures.
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