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[ibou]

L O

J'inaugure un thread qui a pour but de parler des films ou des documentaires qui présentent un certain intérêt.

Pour commencer, je voudrais vous parler du film "Bamako", d'Abderrahmane Sissako actuellement à l'affiche dans quelques salles.

Il s'agit d'un procès qui a lieu dans la cour d'une maison (à Hamdallaye pour les connaisseurs ).

Des citoyens bamakois témoignent contre des institutions telles que le G8, le FMI, la banque mondiale.

Cela parle de la dette des pays africains, de la mondialisation, de l'émigration, de l'impossibilité d'accéder aux soins au Mali, des conflits d'intérets...

Personnelement, j'aime beaucoup ce genre de film, où l'on met en avant des acteurs du continent africains engagés, qui apportent des contre-arguments qui font mouche face à la soupe qu'on nous sert à chaque fois lorqu'on aborde les rapports Nord-Sud (normal, c'est toujours la thèse des pays de l'hémisphère Nord qui est fortement relayée...)

Il y a des passages du film qui ne servent strictement à rien mais dans l'ensemble, c'est un film qui mérite d'être vu.

Pour ceux qui l'ont vu, qu'en avez-vous pensé?

[La Négritude]

Bonsoir tout le monde !

Je devais aller voir ce film avec une personne, et un contre-temps nous a empêché. Mais je compte aller le voir sous peu, et je ne manquerai pas de donner mon opinion.

Une est chose est sûre, ce genre de films est important, il permet d'ouvrir les yeux à ceux qui pensent que dire toujours que le développement en Afrique noire est freiné par les occidentaux est trop facile, finiront par être convaincus, car les mécanismes, les montages politico-financiers pervers mis en place sont là pour entretenir hypocritement ce retard.

Douce nuit !

[La Négritude]

Bonjour !

Frère Ibou, il y a un documentaire très sublime qui passe actuellement sur La Cinq, c'est sur le fleuve niger et tous l'ensemble des villages qui jouxtent la ville de Tombouctou, avec un passage remarqué dans la ville de feu Ali Farka Touré, Niafounké, avec un délicieux escale à Mopti, et d'autres villes et exquis villages qui longent le Djoliba.

Le documentaire sera diffusé le Mardi 28 Novembre - 14:45. Pensez à programmer vos magnetoscopes.

Un vrai délice ce documentaire de 52 minutes, une belle évasion, bref tout ce qu'ai rêvé et que je rêve de voir, un jour, mais en vrai...

http://www.france5.fr/programmes/index- ... =1200-1900

Agréable journée !

[ibou]

Merci pour l'info. J'étais tombé sur les dernières secondes de ce documentaire la dernière fois!

[Pape]

saliut, quand est ce qu'il repasse ce documentaire ?

[Moye]

dommage que nous ne pouvons l'avoir ici à dakar.

[La Négritude]

Bonsoir,

J'ai enrégistré le documentaire, je vais l'encoder pour que ça tienne sur un CD. Il sera à la disposition de qui veut souhaiterait l'avoir.

Agréable nuit !

[soninke]

salut,
Hier soir il y avait un petit documentaire hier soir sur France 5 « syndrome du guérisseur » ils parlaient médecine moderne /médecine traditionnel mais je n’ai vu que la fin.
C’était je crois sur le SIDA, les anti rétroviraux sont présent dans 11 régions du sénégal, mais certains utilisent la médecine traditionnelle pour soigner cette maladie.
Il y a des études pour voir les principes actifs des plantes de la brousse et faire une cohabitation médecine moderne/médecine traditionnel.
C’est très bien d’utiliser ces deux méthodes, mais quand il s’agit de maladies connu et sur lesquelles il y a un nom comme SIDA, cancer, est ce que les plantes suffisent ?

[Moye]

pour les bons documentaires ,la chaine france 5 et arté sont champions toute catégorie. mine de rien mais ce sont de très bonnes chaine de télévisions.

[biko]

Salam


Le film « Africa paradis » indésirable en France


Africa Paradis, de Sylvestre Amoussou

Comédiens :

Stéphane Roux ................... Olivier Morel
Charlotte Vermeil ................ Pauline
Eriq Ebouaney .................... M’Douala, super ministre de l’Intérieur
Sylvestre Amoussou ........... Modido Kou Dossou

franco-béninois, 2006
Durée : 1h40
Sortie : décembre 2006 ?



Une Afrique unie, prospère et hospitalière, terre d’accueil pour des immigrants européens en quête de fortune et d’une vie meilleure. C’est le regard ambitieux que jette le réalisateur Sylvestre Amoussou sur le continent africain, à travers son film Africa Paradis. Racisme, xénophobie, intolérance... Il dénonce, avec humour et second degré, la dure réalité des immigrés africains en Occident, qu’ils soient clandestins ou en situation régulière. Mais dans Africa Paradis les rôles sont inversés : c’est une Afrique prospère qui devient terre d’accueil pour une grande vague d’immigrés européens fuyant la misère dans leurs pays.
Optimiste, Sylvestre Amoussou apporte un regard neuf sur l’avenir du continent noir. Africa Paradis dépeint une Afrique longtemps opprimée, mais forte d’un nouvel essor économique et d’une stabilité politique insoupçonnée. « J’ai décidé que l’Afrique est devenu un continent riche et l’Europe est devenu totalement décadente. Donc l’immigration change de camp. Et ce sont les blancs, les européens qui vont au Consulat des Etats-Unis d’Afrique pour demander un Visa pour se rendre en Afrique. »
Dans un futur imaginaire, l’Afrique est entrée dans une ère de grande prospérité, tandis que l’Europe a sombré dans la misère et le sous-développement. Olivier, informaticien français sans travail, est prêt à tout pour en trouver. Il vit avec Pauline, institutrice elle aussi au chômage. Vu leur situation déplorable en France ils décident de tenter leur chance en Afrique où ils immigrent clandestinement. L’eldorado africain à peine atteint, ils sont arrêtés par la police des frontières et incarcérés dans une résidence de transit, en attendant d’être renvoyés en France. Olivier trompe la vigilance des gardes et s’échappe sans sa fiancée. Il commence alors une vie de clandestin, jusqu’au jour où il récupère les papiers et endosse l’identité d’un blanc tué dans un accident de voiture. Entre-temps , Pauline accepte un poste de bonne dans une famille bourgeoise africaine...


Il aura fallu près de 10 ans au réalisateur Sylvestre Amoussou pour rassembler l’argent ayant permis la réalisation de Africa Paradis. "Le film a été soutenu en partie par l’Union Européenne et l’Agence internationale de la francophonie. Tout le reste du budget a été amené par des Africains, pas forcément riches qui, selon leurs moyens, ont donné 5.000, 10.000, jusqu’à 20.000 euros de participation".
Lors des quelques projection organisées par le réalisateur (notamment au Festival du film de Cannes et à Paris), le film a connu un vif succès. Africains, européens... tous ont salué le courage du metteur en scène et la qualité de son film. En attendant une large projection en France, en Afrique et dans le monde, Africa Paradis a besoin d’argent pour obtenir la reconnaissance internationale que nous lui souhaitons.

En effet, les grands circuits de distribution, qui semblent gênés par le sujet, n’acceptent pas de programmer le film dans leurs salles. Seuls quelques cinémas indépendants semblent prêts à le projeter.