fatou a écrit:j allais regarder sur leur site quand il y avait les émeutes des banlieues. ecouter les commentaires que les français font de cette catégorie de leur jeunesse
j'ai regardé la video sur les émeutes. on comprend bien la mentalité française à l egard des émigrés
"Libérée" de sa rupture personnelle et portée par des sondages favorables, Ségolène Royal donne de nouveaux indices sur sa volonté de conquérir le Parti socialiste cette année, tout en évoquant sa séparation d’avec'est François Hollande. Après une "phase de reconstruction" : l’offensive...
Après les annonces d’une France en faillite par François Fillon et aux caisses vides par Nicolas Sarkozy, les aides promises aux pêcheurs et, lundi, aux employés d’ArcelorMittal étonnent. Sur fond de baisse du pouvoir d’achat et de crise boursière, le pays tiendra-t-il ses promesses ? Quelle sera la réaction de Bruxelles en cas de confirmation de ces subventions ?
Alors que la crise boursière mondiale fait craindre une baisse des recettes fiscales des entreprises et qu’un nouveau déficit commercial record (proche de 40 milliards d’euros) est à prévoir pour 2007, l’Etat se donne pour objectif de retrouver l’équilibre au niveau des finances publiques et s’approcher au plus près des exigences du pacte de stabilité et de croissance européen, selon les propos de François Fillon, publiés par Financial Times le 24 janvier 2008.
Face à l’agacement et les mises en garde de Bruxelles concernant la persistance d’un déficit public'est élevé, et alors qu’à l’Assemblée nationale, les socialistes l’accusent de mener "tout droit le pays dans un plan d’austérité", le chef du gouvernement maintient sa stratégie économique.
Entre "politique sérieuse", comme l’a qualifié en janvier François Fillon, et "politique de rigueur", la marge de manœuvre du gouvernement paraît plus que réduite et les prévisions d’une croissance entre 2 % et 2.25 % pour 2008, déjà revues à la baisse, ne semblent pas convaincre la Commission européenne. Et ce, malgré la plaidoirie présentée par Nicolas Sarkozy, en juillet, devant les ministres des Finances de l’Eurogroupe de faire "tous nos efforts pour être à 2010" de retour à la consolidation budgétaire, "en fonction des résultats de la croissance", avait-il nuancé.
Alors que le Premier ministre prévoirait un gèle des dépenses publiques sur les cinq prochaines années, Nicolas Sarkozy a créé la surprise, ce lundi 4 février, en déclarant que "l’Etat était prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires" pour maintenir en activité l’aciérie menacée de fermeture d’ArcelorMittal à Gandrange. Ajoutant : "Soit nous arrivons à convaincre Lakshmi Mittal et nous investirons avec'est lui, soit nous trouvons un repreneur et nous investirons avec'est lui. Ce peut être des investissements dans les machines, mais ce peut être également des investissements dans la formation des 300 jeunes de l’entreprise."
Des propos tempérés, dès le lendemain, sur RTL, par Christine Lagarde, où elle expliquait : "On ne peut pas forcer un industriel à investir mais on n’investit pas à sa place", indiquant que le chef de l’Etat "n’a pas dit qu’il allait subventionner Mittal".
A l’approche des élections municipales et cantonales, alors que le moral des Français est déjà victime de la faiblesse du pouvoir d’achat et que Nicolas Sarkozy vient d’enregistrer un "effondrement d’une rare ampleur" de sa cote de confiance, avec'est 55 % d’opinions négatives dans le sondage LH2-Libération, l’éventualité d’une récession ne peut être envisagée sans inquiétude par le chef de l’Etat, le gouvernement mais aussi les candidats UMP. Et de ce fait, si la situation l’exige, repoussée en tous les cas à après les résultats des urnes.
Pourtant, le Premier ministre, dès septembre 2007, annonçait que la France était "en situation de faillite sur le plan financier", et la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, préconisait, dans le même temps, un plan de rigueur. Un temps récusés par Nicolas Sarkozy, leurs propos avaient été repris, en janvier, par le chef de l’Etat, lors de sa conférence de presse, où il avait précisé que les "caisses étaient vides". Mais selon les conseillers de l’Elysée, qui voient poindre un renouveau dans la croissance française et le rééquilibrage des comptes, cela ne devrait pas nécessiter un plan d’austérité.
Ainsi, Henri Guaino affirmait, en janvier : "Quand la croissance ralentit, quand la conjoncture devient difficile, augmenter les impôts est toujours une catastrophe, ça n’améliore pas la situation, ça la détériore. Ça fait trente ans que les Français subissent des sacrifices, leur demander une fois de plus des sacrifices en plein ralentissement économique, je pense que ça serait parfaitement déraisonnable, parfaitement injuste et parfaitement inefficace."