LE CORPS DE KATOUCHA RETOUVRE: l'ex-mannequin d'Yves Saint-Laurent, est officiellement décédée...
C'est désormais une certitude : le corps qui a été retrouvé à la hauteur du pont du Garigliano est bien celui de l'ancien mannequin, dont on était à la recherche depuis un mois.
Katoucha Niane, d'origine guinéenne, l'un des premiers tops models noirs, avait disparu dans la nuit du jeudi 31 janvier au vendredi 1er février, à Paris. Après une soirée arrosée dans la capitale, le top de 47 ans est raccompagnée par des amis à bord de la péniche où elle vit, à proximité du pont Alexandre III. Ce soir de pluie, ce que ses proches ignorent, c'est que Katoucha vit en réalité sur une seconde péniche, amarrée à la première...Depuis cette nuit, elle n'avait plus donné aucun signe de vie, et son sac - contenant tous ses papiers et son portable - avait été retrouvé sur le bateau.
Egérie de grandes maisons de couture comme Yves Saint-Laurent, Paco Rabanne et Christian Lacroix au début des années 80, elle avait quitté les podiums dans les années 90 pour se consacrer à ses enfants.
Katoucha fait reparler d'elle au début des années 2000. Elle veut se consacrer aux autres. Elle s'occupe donc d'Ebène Top Model - un évènement annuel destiné à lancer des mannequins africains - qui combine ses deux passions : l'Afrique et la mode.
Après un retour à la télé en 2005, avec sa participation dans Top Model 2005 sur M6, Katoucha se retire à nouveau de la scène médiatique, pour écrire.
En septembre 2007, elle revient avec un livre choc : Dans ma chair. Katoucha y raconte l'horreur de l'excision subie à l'âge de 9 ans. « Ma mère, une intellectuelle formée en France, sait détourner notre attention des atrocités du régime. Malgré l'endoctrinement, les délations, les pendaisons publiques, j'ai le cœur léger. Mais cette parenthèse dorée va se noircir en quelques secondes. Sous une lame. »
Avec la sortie de ce livre, cette mère de trois enfants - Amy, 29 ans, Alexandre, 22 ans, et Aiden, 9 ans - décide de faire avancer les choses... Elle crée alors sa propre association : KPLCE (Katoucha Pour la Lutte Contre l'Excision), et parcourt les villages du Sénégal pour combattre cette tradition - qui consiste à mutiler les organes génitaux pour priver les femmes de plaisir sexuel.
La démarche de Katoucha porte ses fruits. Bon nombre d'exciseuses acceptent de renoncer à cette activité.
Les souffrances et le combat de l' ex-top model n'auront pas été vains : Katoucha a permis d'éviter de nouvelles mutilations. Comme l'affirmait Théodore Monod : "Le peu, le très peu que l' on peut faire, il faut le faire quand même".
Source: Purepeople.com
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