La prostitution

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La prostitution

Messagepar Khadija » Jeu Jan 31, 2008 2:08 am

Que pensez-vous de ce phénoméne qui continue de gagner du terrain.?
Ceux ou celles qui le font (car ya des hommes aussi) ont-ils une idées des risques?
Pourquoi il le font?
Les inconvenients et avantages (s'il yen a bien sur)?
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Messagepar Salimata » Jeu Jan 31, 2008 9:19 am

Au Sénégal, notamment sur la Petite Côte, qui est la destination touristique la plus fréquentée du pays, les échanges économico-sexuels entre jeunes hommes sénégalais et touristes européennes, des Françaises et dans une moindre mesure des Italiennes et des Allemandes, généralement plus âgées, ont acquis une visibilité incontestable selon un compte rendu de Christine SALOMON que j'ai gardé dans ma boite mail. c'est vraiment ouf de voir nos moeurs aussi legeres.

je ne parle même pas de la prostitution traditionnelle des filles et femmes mûres qui ne cesse d augmenter dans nos pays. tous les jours il y a de plus en plus de cas recensés dans les journaux. souvent des mères de familles veuves dont la vie a brisées. bien sûr ce n est pas une excuse
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Messagepar doudou » Jeu Jan 31, 2008 8:51 pm

Salimata a écrit:Au Sénégal, notamment sur la Petite Côte, qui est la destination touristique la plus fréquentée du pays, les échanges économico-sexuels entre jeunes hommes sénégalais et touristes européennes, des Françaises et dans une moindre mesure des Italiennes et des Allemandes, généralement plus âgées, ont acquis une visibilité incontestable selon un compte rendu de Christine SALOMON que j'ai gardé dans ma boite mail. c'est vraiment ouf de voir nos moeurs aussi legeres.

je ne parle même pas de la prostitution traditionnelle des filles et femmes mûres qui ne cesse d augmenter dans nos pays. tous les jours il y a de plus en plus de cas recensés dans les journaux. souvent des mères de familles veuves dont la vie a brisées. bien sûr ce n est pas une excuse

La prostitution est l'un des plus vieux metiers du monde. C'est une pratique qui touche nos pays. Avant les gens avaient du soutoura et même quand ils sont trops pauvres, ils prefèrent mourir que de se rabaisser à aller se donner pour qualques billets.

Maintenant les valeurs ont beaucoup changé et l'apparution du préservatif a eu un effet secondaire. Si avant les femmes et les hommes avaient peur de s'adonner à l'adultère par peur des grossesses, actuellement avec'est les préservatifs, la prostitutiona eu le vent en poupe. Aussi bien le préservatif est un bon myen de protection contre les maladies sexuellement transmissibles, autant ils ont contribué à libérer la prostitution professionnelle et occasionnelle.

Un autre fait qui vient amplifier le phénomène est l'internet. Avant on allait dans des endroits spécifiques pour trouver une prostituée. Maintenant, il y a de véritables réseaux de prositution on line. Il y a quelques mois, j'ai regardé un reportage où des étudiantes et des femmes qui travaillent, mais qui font de la prostitution occasionnelle. Elles choisissent des partenaires via des chats-webcam et négocient leurs tarifs en direct online.
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Messagepar Association Tuabou jikké » Lun Fév 04, 2008 8:39 pm

BETHIO THIOUNE est un mauvais guide et l'associationisme est infiniment plus grave que tout autre péché.
c'est vrai que l'homosexualité a tjrs existé ds toutes les sociétés mais ce qui nouveau c'est la tentative des occidentaux d'en faire une valeur familiale en légalisant leur mariage et meme leur adoption d'enfants ; et ça, on doit se battre à mort pour que ça ne se produise jamais ici.
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Messagepar Modou Mbacke » Mar Fév 19, 2008 2:17 am

Association Tuabou jikké a écrit:BETHIO THIOUNE est un mauvais guide et l'associationisme est infiniment plus grave que tout autre péché.
c'est vrai que l'homosexualité a tjrs existé ds toutes les sociétés mais ce qui nouveau c'est la tentative des occidentaux d'en faire une valeur familiale en légalisant leur mariage et meme leur adoption d'enfants ; et ça, on doit se battre à mort pour que ça ne se produise jamais ici.

Le Sénégal touché par le tourisme sexuel

Le tourisme sexuel touche de plus en plus de petits Sénégalais. Un fléau pédophile dont sont témoins chaque jour les organisations de défense des droits de l’enfant. De son côté, le ministère du Tourisme estime que ce type d’exploitation n’existe pas dans le pays.
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Messagepar Super Diamono » Ven Fév 22, 2008 2:58 am

un artikle sur la prostitution au MALI à lire absolument:


Prostitution : Un vrai problème de société


La prostitution, selon le Larousse, est un acte par lequel une personne consent à des rapports sexuels contre de l’argent. Cette pratique, depuis deux décennies, prend des dimensions inquiétantes, et ce, malgré les mesures prises par les autorités maliennes pour circonscrire le phénomène.

La prostitution est un métier qui marche bien aujourd’hui au Mali où coutumes, traditions et modernisme se côtoient. Ce ne sont pas les promoteurs de bars, de maisons closes ou des chambres de passe qui nous diront le contraire. Puisqu’il s’agit d’un véritable marché entretenu par plusieurs acteurs (prostituées, proxénètes, propriétaires de maisons de passe, bandits) qui tirent un bénéfice énorme de ce commerce juteux. Pour certains observateurs, la prostitution telle que pratiquée chez nous, est en train de saper les moeurs de notre société.

Les causes

Fléau aux conséquences incalculables, la prostitution tire souvent son origine des conditions économiques précaires ainsi que de la rigidité de certaines traditions sociales (mariages précoces ou forcés ; oppositions entres filles et parents...). Interrogé sur le sujet, il y a quelques mois, l’inspecteur principal de la Brigade des moeurs, Djakaridia Sow soutenait que la prostitution a toujours existé au Mali : <> avait-t-il martelé. Cependant, a-t-il poursuivi, il y a eu une recrudescence du phénomène ces deux dernières décennies avec l’arrivée des premières prostituées étrangères venues vers les années 1970 du Sénégal et du Ghana.

Ce mouvement des prostituées vers le Mali se justifie non seulement par des raisons économiques (recherche du bonheur matériel), mais aussi politiques (perméabilité de nos frontières à la faveur de l’intégration africaine où notre pays joue un rôle de pionnier. Le Mali de par sa stabilité politique et ses richesses naturelles, constitue à n’en pas douter un havre de paix dans la sous-région ouest-africaine. Par ce fait, le Mali devient le point de convergence des réfugiés politiques, des déplacés de guerre et des démunis parmi lesquels on recrute des prostituées et des délinquants.

Selon l’Inspecteur Sow, les guerres tribales et ethniques dans certains pays voisins (Libéria, Sierra Léone), la dévaluation du franc cfa, ainsi que l’enclavement de certains pays ont entraîné et encouragé le phénomène.

Les raisons sociales qui expliquent cette pratique indécente se résument à la pauvreté des familles lesquelles sont incapables de subvenir aux besoins élémentaires de la petite fille. Aussi, il faut noter les discordances entre les filles et leurs parents surtout dans les familles religieuses où l’on impose un code de conduite et un comportement vestimentaire aux enfants. Cette rigidité parentale conduit le plus souvent à la révolte de la jeune fille qui à travers l’Internet et les films télévisés occidentaux a subi de plein fouet l’acculturation. Ce sentiment se traduit par l’abandon du domicile parental et le goût de l’aventure. Le chômage des jeunes, l’analphabétisme, et le laisser-aller dans les familles sont aussi les causes de la prostitution.

Elles vivent dans nos familles !

Par pudeur, les organisations de la société civile en charge des questions féminines et le ministère en charge de la promotion de la femme nous recommandent l’utilisation de l’expression "professionnelle du sexe" en lieu et place "de prostituée" une expression qui choque. Mais si l’on doit appeler le chat par son nom, l’activité répond mieux à la prostitution qui est un métier du sexe. Ces prostituées vivent depuis bien longtemps dans nos familles même si nous refusons tacitement de le reconnaître. En effet, après la démolition des principales maisons closes de la capitale (Diarra n°1 et n°2 à Médine, les Cèdres à Darsalam, gare de Sogoniko), les prostituées affluèrent vers les familles à la recherche de chambres à louer pour exercer leur activité.

Cette situation a dangereusement déteint nos moeurs car certaines de nos soeurs, en contact avec ces professionnelles du sexe, ont vite fait de les imiter, obnubilées par l’appât du gain facile. Par ce voisinage, les parents ne reconnaissent plus leurs filles devenues par la force des choses autonomes (du moins financièrement) et contribuant aux dépenses de la famille souvent à la grande satisfaction de ceux-ci. D’où vient cet argent ? Allez savoir.

Donc les amateurs de ce jeu favori préfèrent désormais aller vers les familles en louant une chambre plutôt que de se retrouver dans la rue avec les maisons closes qui n’existent presque plus. C’est le cas par exemple d’une des familles du Badialan II qui offre aux amateurs une douzaine de jeunes filles rompues à ce genre de commerce. ll suffit de faire la commande. En faisant un petit tour dans cette zone au petit crépuscule, c’est papa (en partance pour la mosquée) et clients, j’allais dire gendres, qui se bousculent à la porte. Un spectacle déshonorant qui en dit long sur la précarité des conditions de vie de nos familles où celui qui paye le pain est le chef de famille, fusse-t-il avec de "l’argent sale"

La démolition des maisons closes a engendré une autre forme plus grave de la prostitution. On s’interrogerait si ce ne sont pas les autorités politiques du pays à travers certaines autorités qui n’encouragent pas le phénomène. Il s’agit du Sabbar dans les Bars et Restaurants. En effet, chassées des rues de la capitale pour exhibitions de slips et de sexe, les danseuses de Sabbar (une danse prisée au Sénégal) n’ont fait que déplacer leur activité.

Vu l’ampleur du phénomène, l’ex-commissaire du 1er arrondissement Ami Kane, présentement à la Brigade des moeurs, avait fait une descente musclée sur certains Maquis. Certains promoteurs de Bar ainsi que des danseuses avaient été arrêtés. La pratique consistait à s’exhiber souvent nu afin de se faire des clients. La scène était insoutenable. Ces derniers, satisfaits de la prestation du moins de l’exhibition de la danseuse, glissent un billet dans le caleçon de l’animatrice. Et puisque les bons comptes font de bons amis, alors bonjour les retrouvailles.

A ceux-ci s’ajoutent "les trottoirs" qui jouxtent les grandes artères de la ville entre 19h et 3h du matin où les prostituées attendent l’arrivée des clients potentiels. En effet, celles-ci loin de prendre une chambre pour exercer leur métier, partagent la chambre à coucher des gardiens de certains services devant lesquels elles opèrent pour satisfaire leur désir charnel. C’est le cas par exemple de cette prostituée qui travaille tous les jours en face de l’ex-direction de la régie des chemins de fer. Elle sous-traite ses marchés avec le gardien de ce service. Que dire de celles qui s’arrêtent devant le Relax ou encore tout au long de la rue de l’INRSP.

Quelles conséquences ?

Dans un pays à forte proportion juvénile comme le Mali (plus de 65%), la prostitution, sous les formes sus citées constitue un danger pour notre société. Mais le hic, c’est qu’il existe dans notre pays des formes plus originelles qui ouvrent directement la voie à la pandémie du Sida et à d’autres maladies sexuellement transmissibles. Imaginez le cas de ces prostituées clandestines (à la différence des vraies professionnelles qui sont équipées en préservatifs) qui tout le long des allées du grand marché et aux abords de la Poste qui négocient avec où sans préservatif. Selon que le client souhaite faire l’acte sexuel avec le préservatif (tarif moins cher) ou sans préservatif (tarif élevé).

Ces bonnes dames ont mille chances de tomber sur des porteurs sains de VIH et ramasser ainsi à vil prix la maladie. Cette catégorie prend en compte nos soeurs migrantes venues des villages à la recherche de trousseaux de mariage. Elles s’installent devant des boutiques ou se promènent de porte à porte, de garage à garage ou de gare routière à gare ferroviaire avec des articles à vendre. Animées par l’esprit du gain facile, elles se livrent aux petits apprentis chauffeurs ignorant le sens du préservatif. Alors bonjour les dégâts ! Autre effet néfaste de la prostitution, c’est l’infiltration des prostituées par des bandits qui opèrent souvent avec elles pour délester certains clients de leurs biens.

Une activité bien organisée

La prostitution ne tient pas à la seule volonté de celles qui la pratiquent. Celles-ci sont souvent victimes de leur naïveté ou de leur ignorance. Ainsi des réseaux seraient nés pour mieux gérer cette activité. Il s’agit des proxénètes ou des courtiers le plus souvent animés par d’anciennes prostituées ou de simples "bandits commerçants" qui comme des trafiquants d’enfants organisent le milieu. Ces proxénètes détournent les filles en leur proposant un travail bien rémunéré dans les pays d’accueil. Une fois sur place, les bonnes dames se voient confrontées au chômage alors qu’elles devront restituer les frais du voyage. Les filles sont ainsi contraintes à se prostituer pour survivre, mais aussi à payer un lourd tribut à celui ou à celle qui les protège pendant un moment car après elles sont livrées à elles-mêmes.

Face au danger de la prostitution, certaines organisations et associations ont vu le jour à partir de 1997 dans le but de venir en aide aux prostituées surtout aux petites filles. Il s’agit de "Danaya So", de "Soutra So", de "Lakana So", de "Terre de vie" qui suivent de très près ces femmes dont le métier est le commerce de leur corps en les procurant des conseils nécessaires et des préservatifs. L’une d’entre elles nous renseigne que les prostituées étrangères étant répertoriées, le travail d’encadrement devient facile. Ce qui, selon elle, fait qu’elles sont (à la différence des clandestines) moins exposées au VIH/Sida. Comme en témoignent ces chiffres de la Brigade des moeurs selon lesquels 90 à 95% des prostituées étrangères sont indemnes de toutes maladies.

Amadou OMBOTIMBÉ
http://www.afribone.com/article.php3?id_article=557
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