Forums Soninkara: Forums de discussions Soninké

[coolmiss]

Une jeune femme a été grièvement brûlée samedi soir dans l'attaque d'un bus par des jeunes dans le sud de la France, premier blessé grave de violences qui ont émaillé le premier anniversaire des émeutes dans les banlieues défavorisées.

Mama Galledou, une étudiante de 26 ans d'origine sénégalaise, luttait dimanche contre la mort, brûlée sur "près de 70% de la surface du corps". Elle n'a pas eu le temps de descendre du bus attaqué à Marseille (sud) par une bande de jeunes qui a incendié le véhicule alors que des passagers se trouvaient à l'intérieur.
sur ce sujet
Une passagère très gravement blessée dans l'incendie d'un bus à Marseille - 29 octobre, 19:30 Le journal [01:29 min.]
Un bus incendié à Marseille: une passagère entre la vie et la mort, 28 octobre 2006, Le 12h45 [ min.]

RSR - Les explications de Philippe Réal – 29 octobre, Journal de 12h30 [01:38 min.]
Indignation générale
"Horrible", "inqualifiable", "révoltant", ce drame isolé mais redouté depuis un regain de tension perceptible ces derniers jours dans les banlieues, a suscité l'indignation générale en France et conduit le Premier ministre à convoquer une réunion lundi sur la sécurité et les transports publics.

Plusieurs autres attaques de bus et heurts entre force de l'ordre et jeunes de cités pauvres ont eu lieu autour de l'anniversaire des émeutes, toutefois sans commune mesure avec les trois semaines de violences sans précédent dans les banlieues qui avaient bouleversé le pays du 27 octobre au 20 novembre 2005.

Des centaines de personnes avaient été blessées, en majorité des membres des forces de l'ordre mais également des habitants et émeutiers. Plus de 10'000 véhicules avaient été incendiés.

Résumant un sentiment général, le président Jacques Chirac, qui s'est entretenu avec M. de Villepin et le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, a exprimé son "horreur devant cet acte ignoble" et a promis "la plus extrême sévérité" envers ses auteurs.
Renforts dépêchés à Marseille
M. Sarkozy a annoncé l'envoi de deux compagnies de policiers anti-émeutes en renfort à Marseille, une agglomération qui abrite des quartiers très pauvres, mais qui avait été épargnée par les émeutes de 2005. Les autorités locales ont elles annoncé l'application d'une "tolérance zéro" face à d'éventuels débordements dans huit secteurs sensibles de la ville.

Au total, neuf bus ont été incendiés en une semaine dans des banlieues de grandes villes, dont sept en région parisienne, par des groupes de personnes portant des cagoules et parfois armées, faisant en général descendre les passagers avant de mettre le feu.
Appels au calme
Les policiers avaient reçu des consignes pour éviter tout "excès de zèle". Les autorités, les élus locaux et les associations de quartiers, qui ont lancé des appels au calme, veulent éviter une explosion de violence comme celle qui avait eu lieu le 27 octobre 2005 dans des banlieues défavorisées françaises, après la mort accidentelle de deux adolescents qui fuyaient la police.

j'en reste bouche bée. ils s'en prennent à des innocents et ils voudraient qu'on écoute leurs souffrances. Personnellement, là, je n'ai plus envie de les écouter. je pense aux parents de cette jeune fille et je me dis que ceux qui sont capables d'entrer dans un bus, de jeter de l'essence, de mettre le feu, quel que soit leur âge, doivent rendre compte de leur acte.
Il faut en finir avec cette culture de l'excuse permanente qui consiste à tout expliquer avant de tout excuser: mettre le feu à un bus, briser la vie d'une jeune femme; il n'y a aucune explication, il n'y a aucune excuse et rien ne saurait justifier un acte pareil. je n'ai plus rien à ajouter sauf que je suis très en colère.

[doudou]

On n'a plus eu de nouvelles de cette sénégalaise victime de l'incendie volontaire du bus à Marseille. J'espère que les sequelles seront moins importantes pour elles.

[Moye]

Il parait qu'elle gardera des sequelles pour la vie.