par dioudoudiéri » Mer Oct 03, 2007 8:35 am
Comment tuer une anguille?
Toto n'avait que neuf ans et comme tous lesgarçons de son âge, il était très curieux.
Il avait souvent entendu le mot "courtiser" par les
grands et il se demandait bien qu'est ce que cela voulais bien dire.
Un jour, il décida de poser la question à sa mère.
Embêtée, sa mère lui proposa d'observer sa grande soeur Marie, se faire courtiser par son ami Paul, pensant que c'était la meilleure façon pour lui
de l'apprendre.
C'est ce qu'il fit le soir même, en se cachant discrètement derrière le rideau du salon.
Le lendemain matin, il raconta à sa mère ce qu'il avait vu.
"Marie et Paul ont d'abord éteind presque toutes les lumières. Puis Paul a embrassé Marie et l'a serrée très fort contre lui.
Je crois que Marie a commencé à se sentir mal, car elle avait un drôle d'air.
Paul a dû penser la même chose que moi car il a mis sa main dans la blouse de ma soeur pour tâter son coeur. Là, je pense
que Marie était vraiment malade. C'était de la fièvre car elle a
dit a Paul qu'elle était très chaude.
Tout d'un coup, j'ai vu ce qui la rendait malade.
Une grosse anguille était entrée dans le pantalon de Paul. Je ne
sais pas trop comment,mais sans blague, elle faisait bien 20 cm
de long. Là, Paul a empoigné l'anguille d'une main pour qu'elle
ne se sauve pas.
Quand Marie a vu çà, elle a eu peur et ses yeux sont devenus
grands comme des boules de billard.
Marie a dit à Paul que c'était le plus grosse qu'elle avait jamais vue.
A ce moment là, Marie a essayé de faire sa brave en essayant de couper
la tête de l'anguille avec ses dents.
Mais ça n'avait pas l'air de tuer l'anguille, bien au contraire. Alors, elle a
empoigné l'anguille à deux mains pendant que Paul mettait dessus une muselière qu'il avait sortie de sa poche pour l'empêcher de mordre.
Après Marie s'est couchée sur le sofa avec les jambes écartées
pour faire la prise des ciseaux à l'anguille.
L'anguille s'est pas mal débattue, ensuite Marie s'est mise à
gémir et se plaindre et Paul a presque défait le sofa à force de gigoter.
Après une dernière secousse, Marie et Paul ont poussé un grand
soupir: c'est là que j'ai compris qu'ils avaient réussi à tuer l'anguille car
je l'ai vue pendouiller inerte au moment ou Paul lui retirait sa muselière.
C'est a se demander si elle n'était pas enragée d'ailleurs car elle était
pleine de bave.