Commémoration de l'Esclavage...

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Messagepar biko » Ven Mai 11, 2007 3:57 pm

fofana a écrit:Il est clair que c'est le même scénario pour empêcher au peuple africain de réclamer son dû. ce fut le cas pour les luttes de décolonisation. Mais ce qui m'étonne encore c'est la naïveté des noirs; pensez vous que quelqu'un qui vient de se faire doré la fraise au soleil sur un bateau de luxe à quelque chose à foutre des noirs. A vous de réclamer vostre du et commencer à combattre pour les réparations et les restitutions. Dedommager à la juste hauteur du carnage et du pillage du peuple noir, du peuple africain. cela passe par une conscientisation des populations noires à travers le monde. si le debat n'est pas ouvert le prix du sang risque de se payer par le sang.

Aujord'hui, la FRANCE et l'EUROPE sont riches grâce à la vente d'esclaves, au travail des milliers d'hommes, à l'exploitation des colonies,à la vente d'armes, à la banque mondiale, au FMI... l'industrialisation dans ces pays a été possible. je regarde mon présent en face et je vois le résultat (catastrophique) de ce point de vue occidentale. Pour mieux illustrer cela, il faut simplement voir le cas de l'Haiti. Un peu de respect alors, lisez l'histoire d'autres pays, voyagez un peu...



Salam frère Fofana


"A vous de réclamer vostre du et commencer à combattre pour les réparations et les restitutions. Dedommager à la juste hauteur du carnage et du pillage du peuple noir, du peuple africain. cela passe par une conscientisation des populations noires à travers le monde. si le debat n'est pas ouvert le prix du sang risque de se payer par le sang."
Quand tu dis "vous" tu t'exclus du combat alors,selon tes écrits en tout cas alors je pense que tu n'a point besoin de donner des leçons de moralités au peuple ou à la diaspora noire.
Le peuple noir n'oublis jamais son passé mais nos chef d'etat,eux ont la mémoire courte.Il n'y a pas tres longtemps de cela,Mr Kadaffi a demandé à Mr Abdoulaye Wade de demander à la France des dédomagements pour les torts de la colonisation.Cette demande à Mr Wade est resté sans réponse.Combien de pays africains ont demandé aux nations -unis de reconnaitre la traite négrière comme un crime contre l'humanité?deux ,trois ou quatre?pourquoi cette reconnaissance ne serais t-elle pas celle de tout un continent noir?A l'heure actuelle,un seul pays africain a tourné le dos à la France ou disons refroidis ses relations avec la France:c'est l'Algérie.
Ce dernier demande à la France de reconnaitre son génocide sur l'execution de 45.000 personnes(hommes,femmes et enfants)dans le village de Sétif.La France s'est vu chuté leur exportations vers l'Algerie de 40%,un coup dur pour l'economie française.Je pense que les chefs d'etats africains doivent sur cet exemple pour se faire entendre sur leur doléances.
Il y a un dicton soninké qui dit" si un ane te donne un coup de pied et que tu le lui rend,vous etes tous des anes" car il me semble que ta colère a agis sur ta bonne personne en ecrivant ceci:
" si le debat n'est pas ouvert le prix du sang risque de se payer par le sang."
Je pense qu'une fois que ta colère passagère s'eloigne tu mediteras mieux sur ce dicton de chez nous.
Personne ne nie que l'europe et notament la France ont tirer profit de la traite négrière mais je pense vraiment pas que c'est une suite logique du retard qu'accuse nos pays,non! frère Fofana c'est trop facile, après 150 ans.Nous sommes aussi responsable du declin de nos pays,malgré le FMI,la banque mondiale,les ventes d'armes etc..
C'est juste mon point de sur sur ton post,frère.Si je t'ai véxé dans mes ecrits ,je te demande pardon.Sur cela bonne journée et mange pas trop de "allocos" :D
On se bat pour les droits de l'Homme mais on oublie de se battre pour faire respécter ces droits entre nous.
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Messagepar biko » Ven Mai 11, 2007 4:21 pm

Salam



Réparer les blessures des victimes fait partie de tout processus de guérison. Les Noirs méritent des réparations pour le double Holocauste (Traite négrière/esclavage et colonisation) qu’ils ont connu. Les Américains et les Européens ne veulent pas en entendre parler. A Durban, les Africains — hommes politiques et société civile soudés comme au bon vieux temps des luttes anticoloniales — ont tenu à en découdre avec eux. Jusqu’à la traîtrise des gouvernements africains, appâtés par un deal léonin des Occidentaux : coopération contre réparations. A la grande colère des réparationistes africains et surtout afro-américains. Qui, depuis Durban, affûtent leurs armes et mobilisent plus largement, galvanisés par l’esprit de Moshood Abiola, le pionnier nigérian de cette cause.
- L’Allemagne a été astreinte à payer 6 milliards de dollars de dédommagement à Israël pour le génocide des Juifs perpétré par les Nazis, alors que cet Etat n’existait pas à l’époque du génocide;
- Le Japon a présenté des excuses pour les atrocités de son armée pendant la seconde guerre mondiale en Asie et accepté de négocier le dédommagement des «épouses de réconfort», esclaves sexuels pour ses soldats;
- La reine Elisabeth II d’Angleterre a consenti des dédommagements aux Maoris de Nouvelle-Zélande dépossédés de leurs terres par les colons britanniques en 1863;

- Le gouvernement australien a accepté la demande de compensations financières pour les mauvais traitements subis par les Aborigènes et l’arrachement à leur famille de 100 000 enfants entre 1910 et 1970;
- Plusieurs Etats occidentaux, dont la Suisse récemment, ont versé des réparations financières pour des spoliations et pour les souffrances des Juifs victimes du nazisme;etc..

Et les Noirs ? Rien à ce jour n’a été effectué pour eux. Ils ont même été ignorés des réparations qui les visaient formellement. Ainsi, en 1847, l’Angleterre n’indemnisera que les propriétaires d’esclaves ayant perdu leurs «biens» lors de l’abolition, pour un montant total de 20 millions de livres sterling de l’époque. Aux USA, la promesse faite par le Congrès en 1865 d’indemniser chaque ancien esclave avec «une mule et 40 acres (16 hectares) de terre» n’a jamais été tenue, alors que, ici aussi, les propriétaires blancs seront largement indemnisés.
Mais un petit rappel quand meme qui sert à mettre de la beaume au coeur:Washington, 27 septembre 1990. Devant un groupe d’Africains américains réunis sous les auspices du Black Caucus, le groupe de pression des parlementaires noirs au Congrès, un millionnaire nigérian, Chief Bashorun Moshood KO. Abiola prononce un discours qui fera date. Avec une forte charge émotionnelle, il énonce les raisons historiques, légales et morales de la demande des réparations. Trois mois plus tard, le mouvement est lancé à Lagos, à la première «Conférence mondiale sur les réparations à l’Afrique et aux Africains de la Diaspora», devant un aréopage de personnalités politiques et scientifiques, dont le président Babangida, devenu un ardent partisan. En plus de poser les jalons des revendications ultérieures, cette conférence assimile pour la première fois la traite et l’esclavage des Noirs ainsi que la colonisation de l’Afrique à un double «Holocauste».
Tout s’emballe dès ce moment. Les réparations deviennent un sujet majeur dans les débats aussi bien intellectuels que politiques. Après avoir gagné à sa cause la classe politique nigériane, Abiola réussira à décider l’OUA à inscrire officiellement à l’ordre du jour du dialogue international la question des réparations, lors du sommet des chefs d’Etat de juin 1991 à Abuja (Nigeria).

A la tête d’un conglomérat de sociétés au Nigeria, dont le groupe de presse Concord et la compagnie aérienne privée de même nom, Abiola ne va pas seulement se contenter d’investir ses millions dans une cause peu rentable et que même les intellectuels du continent n’avaient pensé porter. II cherchera également à s’impliquer dans l’action politique. Arrivé largement en tête, lors des élections organisées par le général Babangida en 1993, il n’assumera jamais son mandat. Ecarté par le coup d’Etat immédiat du général Sani Abacha, Abiola va croupir en prison de 1994 jusqu’au décès d’Abacha en 1999, où le retour du pouvoir aux civils est à nouveau envisagé. Mais le jour de sa libération, il est étrangement foudroyé par une crise cardiaque.
Le ressentiment des Noirs est d’autant plus grand que leur lutte prend largement pour référence celle des Juifs, sans en faire un modèle qui les enfermeraient. Or, la perception des deux holocaustes (juif et noir) autant que de l’antisémitisme et du racisme anti-Noir est très différente dans le monde occidental, malgré plusieurs points communs. On peut même parler ici de deux poids, deux mesures.
La question des réparations est une illustration de l’asymétrie qui frappe le racisme anti-Noir face à l’antisémitisme. Lors de l’affaire des fonds juifs en déshérence, en Suisse, le gouvernement américain ira jusqu’à mettre à contribution sa haute administration. Stuart Eizenstat, spécialement détaché à cette tâche, plaide aujourd’hui contre la recevabilité des demandes des Noirs, comme l’ensemble du camp occidental, les USA en tête.
«La Suisse n ‘a pas à donner de leçons aux autres Etats», justifiera avec une soudaine humilité un membre de la délégation à Durban. Sourde à ses communautés noires qui, dans un Déclaration faite après des assises contre le racisme tenues le 23juin2001 à Berne, l’ont appe1é à jouer un rôle éminent de médiateur en tant que nation non négrière ni coloniale, la Suisse «neutre» préférera s’aligner sur les positions de l’Union européenne. Sans aucune réserve.
«Nous devons œuvrer à orienter la Conférence vers l’avenir ; plutôt que vers le passé». Telle est en substance la position américaine, qui cherche à privilégier les problèmes que posent aujourd’hui l’esclavage actuel ou les pratiques semblables. Lors d’un entretien en juin 2001 avec Mary Robinson, la Haute- Commissaire de l’ONU pour les droits de l’Homme et en charge de la Conférence, le secrétaire d’Etat Colin Powell n’a pas mâché ses mots : «Il est hors sujet que la question des réparations soit à l’ordre du jour à Durban». D’autres officiels renouvelleront les mêmes exigences. Surtout, des Noirs prendront le relais.

Car l’Africain américain Powell, suivi depuis par le Ghanéen Kofi Annan, qui semble n’avoir rien retenu de sa bourde rwandaise de 1994, n’est pas le seul Noir à ruer contre les positions des réparationnistes. Prisonniers de leur logique d’aide, les Etats africains vont se laisser appâter par les promesses de contributions plus importantes des Occidentaux, notamment pour le financement du NEPAD, sans succès du reste.
En conclusion nos chefs d'etats sont des piegeons,nul ne l'ignore d'ailleurs et c'est ça qui est marrant dans l'histoire de l'Afrique.
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Messagepar fofana » Ven Mai 11, 2007 7:29 pm

bonjour.
mon ami biko je répondrai à tes messages cette nuit quand j'aurai un peu de temps. je te remercie pour la qualité de tes propos.
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Messagepar La Négritude » Ven Mai 11, 2007 9:53 pm

Bonsoir !

J'ai enregistré la vidéo sur la conférence des intellectuels Noirs en 1956 à la Sorbonne, moment fort du mouvement La Négritude, avec entre autres, Aimé Césaire, Senghor, Alioune Diop, Gontran-Damas. Je le tiens à la disposition de qui veut :)

Je reviendrai tout à l'heure...
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Messagepar fofana » Sam Mai 12, 2007 5:27 am

Le camp des réparationnistes lui-même a ses contradictions et incohérences. A ceux qui
s'indignent que l'on puisse, comme les esclavagistes, mettre un prix sur des vies
humaines et qui proposent une réparation symbolique, d'autres répondent que la
gigantesque migration forcée et gratuite de travailleurs africains aux Amériques, avec
son considérable output économique, évalué lors du congrès de Accra de l'African World
Reparations and Repatriation Truth Commission, en 1999, à 777 000 milliards de
dollars
, soit payée par un franc symbolique. A la vision des Afro-Américains qui ne se
focalise que sur la traite et l'esclavage transatlantique s'oppose la vision globale des
Africains du continent mettant en avant le crime contre l'humanité commis aussi bien
par les Occidentaux que par les Arabes. Les globalistes se trouvent eux-mêmes en
porte-à-faux face à ceux qui préfèrent adopter une approche OUA qui écarte les «frères»
arabes de leurs responsabilités historiques de négriers. Ce dernier camp se grossit de
tous ceux qui, des deux côtés de l'Atlantique, font primer une approche stratégicobusiness:
«Il faut faire des Arabes nos alliés et frapper là où ça va rapporter le plus.»
La Déclaration de Vienne, adoptée par plus d'une centaine d'Africains et descendants
africains réunis à Vienne les 28 et 29 avril derniers, dans le cadre de la préparation de
Durban, est un des rares documents issus de ces milieux à être complet et cohérent sur
le racisme anti-Noir dans toutes ses dimensions et revendications. Ce document a été
décrié avec une rare virulence par Nord-Sud XXI, une ONG installée à Genève
et liée à la Libye. Non seulement parce qu'aucun lien de solidarité n'y est formellement
établi entre l'apartheid sud-africain et celui que subissent les Palestiniens des territoires
occupés par Israël. Mais aussi parce que la Déclaration a osé dénoncer les Arabes au
même titre que l'Occident dans la perpétration du même crime contre l'humanité et leur
réclamer pardon et réparations. A l'heure où la Libye se fait la championne de l'unité
africaine «du Nord au Sud», il est en effet malvenu de réveiller une histoire qui gâcherait
la fête unitaire autour de la nouvelle Union africaine portée sur ses fonts baptismaux en
1999 par Khadafi, un an avant que ses sujets ne se livrent à un meurtrier pogrom antiimmigrés
noirs.
L'histoire. Il en était question lors d'un symposium sur la traite transatlantique
«commandé» et financé par la Libye à travers Nord-Sud XXI. Il réunissait à
Dakar, à un jet de pierre d'un des symboles de cette traite, l'île de Gorée, plusieurs
intellectuels et activistes emmenés par le vieil historien burkinabé Joseph Ki-Zerbo (2).
Le tir ne s'est concentré que sur l'Occident négrier, évitant soigneusement les Arabes
promoteurs des traites transsahariennes et trans-océan Indien dès le IXe siècle (avec
des vestiges encore visibles aujourd'hui en Mauritanie et au Soudan). Malgré un profit
économique inégal entre Arabes et Occidentaux, des voix n'ont pas hésité à dénoncer
cette amputation de la mémoire noire. «Comment puis-je honorer uniquement par ma
lutte les ancêtres emmenés ou exterminés aux Amériques et oublier ceux qui ont été
victimes de la même barbarie auprès des Arabes?» s'est demandée une Tanzanienne
dont la région a été dévastée par les deux traites.
Y aura-t-il une guerre fratricide pour les réparations? A ce stade, malgré les fêlures,
l'unité est de mise pour arracher au moins un consensus international sur le principe des
réparations. Un nouvel espoir, mobilisateur, est né pour les Africains. Les Etats africains,
Kenya et Nigeria en tête, sont prêts à défendre bec et ongles ce nouveau filon ainsi
ouvert. Mais des lignes de fracture ne tarderont pas à se creuser au sein de la vaste
confluence réparationniste et sa diversité d'acteurs: entre Africains du continent et ceux
des Amériques, entre Etats africains négociateurs et leur société civile (méfiante envers
des régimes kleptocrates), etc. Les réparations seront pour les Africains la mère des
batailles. Pas seulement à Durban. Car les prochaines décennies résonneront d'autres
échos de cette lutte qui va libérer des forces insoupçonnées, tant au niveau des Etats,
des ONG que des peuples africains.
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Messagepar Ndeye Amy » Mar Mai 15, 2007 1:52 am

Bof, on commémore et c'est tout. rien n'a changé dans la mentalité des français. ils nous considerent toujours comme comme des moins que rien. les noirs devraient dépasser ce cap et demander des réparations comme les juifs l'ont fait.
Ndeye Amy,
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Messagepar biko » Mer Mai 16, 2007 2:25 am

Salam


"Bof, on commémore et c'est tout. rien n'a changé dans la mentalité des français. ils nous considerent toujours comme comme des moins que rien. les noirs devraient dépasser ce cap et demander des réparations comme les juifs l'ont fait." Ndeye Amy


Une revenante,soeur Ndeye Amy.Ta personne nous a vraiment manqué et nous sommes tres content de ton retour en force.Mais néanmoins,je voudrais te faire savoir que les juifs dirigent ce monde.Il ont un lobby tres puissant que nous ne pourront jamais egaler dans ce bas-monde.Les juifs parlent d'une meme voix,quelques soient les vents et marrées de contestation politique ,du lynchage médiatique,les juifs restes sur leurs doléances.
Contrairement à nous,africains nous sommes en perpetuel contradiction.Les voix africaines n'ont jamais formulées une seule demande unique aux noms de tous les africains du monde.Un rappel d'exemple:En 2004 lors de son séjour en Belgique le président Kabila nostalgique revendiquait l’histoire belge en Afrique avec force trémolos alors que ses interlocuteurs s’excusaient de la barbarie coloniale. De même lorsque le président Chirac se rendit à Madagascar en 2005 et évoqua le passé loin d’être irréprochable de la France dans ce pays, c’est le président du dit pays, Marc Ravalomanana qui lui rétorqua que le passé était le passé.
Ces positions des élites africaines, les intellectuels organiques et les dirigeants, en situation de demande permanente et ouverte vis-à-vis de leurs interlocuteurs anciens colonisateurs, est un des points très sensibles de désencastration avec les populations où se lit le grand écart entre les aspirations, la vision d’une Afrique par ceux qui la surexploitent et celle de ceux qui espèrent la voir prospérer en bien-être collectif. On voit aussi dans cette peur du débat historique, d’affirmer les crimes coloniaux et leurs rémanences, l’indice de proximités ou de privautés indues, gouvernées par l’attente de services, d’à-valoir, de marchés clandestins entre acteurs marchandant de l’intérêt public.
Le Nepad pour ne pas être reste d’auto flagellation par la voix françafricaine d’Abdoulaye Wade avait refroidi en 2002 à Durban, ceux qui pensaient naïvement avoir trouvé un outil africain d’affirmation d’une volonté économique d’être. Si on suit le raisonnement de l’économiste Yves Ekoué Amaïzo, ces atermoiements seraient en partie expliqués par les espérances nourries de davantage d’aides publiques au développement. Aide tendanciellement à la baisse alors que les capitaux africains déterritorialisés dans les paradis fiscaux occidentaux explosent.
Tant que l'Europe tient par la barbichette certains chefs d'etats africains ou qu'elle veille à la solidité des fauteuils présidentiels en Afrique,aucune demande de réparation ne pourra venir troubler ces pays européens.Et c'est pas aussi demain que l'Afrique demandera réparation par le biais d'une seule voix.
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Messagepar La Négritude » Jeu Mai 17, 2007 2:51 am

Bonsoir les amis !

Moi je pense qu'une reconnaissance de l'esclavage, au même titre (au moins sinon davantage) que la shoah, nous suffit largement, car c'est le plus important, les réparations, ils ne les feront jamais. Ce sont des rapaces ces capitalistes. Nous avons beaucoup de chance pour la reconnaissance mondiale de ce Grand Crime contre l'Humanité, et très peu de chance pour être dédommagés financièrement. Maiis je me trompe sûrement !
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Messagepar Bathily Sempera » Mar Mai 22, 2007 3:41 am

Pourquoi on ne commémore pas l'abolition de la traite négrière chez nous ? Au Sénégal par exemple ?
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Messagepar coolmiss » Mar Mai 22, 2007 7:58 am

Bathily Sempera a écrit:Pourquoi on ne commémore pas l'abolition de la traite négrière chez nous ? Au Sénégal par exemple ?



Je pense qu'il le commémore à leur façon. Au sénégal, c'est fait tous les jours sur l'ile de gorée avec le grand narrateur Joseph N'diaye. chaque visiteur a le droit à un petit récit.
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