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[khalid]

Les athlètes africains dans la vague du « mercenariat olympique »

21 août 2008 - APANEWS

Les Jeux olympiques de Pékin, qui tirent à leur fin, accueillent de nombreux athlètes dont la particularité est qu'ils ont changé de nationalité.

Dans cette vague, que d'aucuns présentent comme une nouvelle forme de « mercenariat olympique », de nombreux athlètes nés en Afrique ont choisi de changer de nationalité et de monnayer leur talents sous d'autres bannières nationales.

Ainsi, les Kenyans Stephen Cherono et Albert Chepkurui ont changé leurs noms, pour devenir respectivement Saaeed Saif Shaheen, et Ahmad Hassan Abdullah. Ils sont maintenant des citoyens qatari.

Au 1500 mètres homme, les Etats-Unis d'Amérique comptent sur l'ancien Kenyan Bernard Lagat, devenu citoyen américain en 2004, et Lopez Lomong, né au Soudan et un Américano-Mexicain.

L'un des joueurs de tennis de l'équipe olympique américaine, Liezel Huber, est d'origine sud-africaine.

Le champion olympique du 1500 m, Rashid Ramzi a troqué sa nationalité marocaine contre celle de Bahreïn, sa nouvelle patrie.

Dans les années 1990, celui qui régnait sur le 800 m hommes mondial n'était personne d'autre qu'un Kenyan naturalisé? Danois : Wilson Kipketer.

La liste est loin d'être exhaustive.

Selon les analystes, cette facilité de changer de nationalité dans les compétitions olympiques serait liée à un certain nombre de facteurs relatifs à l'organisation structurelle du sport de haut niveau en Afrique

Certains pays, comme le Kenya, produisent un nombre record de champions de haut niveau, mais les places en équipe nationales sont très limitées. Pour le 1500 mètres, il n'y aurait que trois places dans l'équipe olympique kenyane.

En outre, la faiblesse des infrastructures sportives dans de nombreux pays africains pousse les athlètes de haut niveau à s'expatrier.

Enfin, il faut relever, le pragmatisme des pays d'adoption des athlètes africains qui n'hésitent pas à leur délivrer la nationalité, dans des délais très brefs, avec des avantages que leur pays de naissance sont souvent incapables de leur offrir.

Source : http://www.jeuneafrique.com

Les analystes oublient de citer clairement les primes perçues selon les résultats aux différentes compétitions.
J'essaierais de développer un peu plus tard.

[niouma]

Les athlètes africains dans la vague du « mercenariat olympique »

21 août 2008 - APANEWS

Les Jeux olympiques de Pékin, qui tirent à leur fin, accueillent de nombreux athlètes dont la particularité est qu'ils ont changé de nationalité.

Dans cette vague, que d'aucuns présentent comme une nouvelle forme de « mercenariat olympique », de nombreux athlètes nés en Afrique ont choisi de changer de nationalité et de monnayer leur talents sous d'autres bannières nationales.

Ainsi, les Kenyans Stephen Cherono et Albert Chepkurui ont changé leurs noms, pour devenir respectivement Saaeed Saif Shaheen, et Ahmad Hassan Abdullah. Ils sont maintenant des citoyens qatari.

Au 1500 mètres homme, les Etats-Unis d'Amérique comptent sur l'ancien Kenyan Bernard Lagat, devenu citoyen américain en 2004, et Lopez Lomong, né au Soudan et un Américano-Mexicain.

L'un des joueurs de tennis de l'équipe olympique américaine, Liezel Huber, est d'origine sud-africaine.

Le champion olympique du 1500 m, Rashid Ramzi a troqué sa nationalité marocaine contre celle de Bahreïn, sa nouvelle patrie.

Dans les années 1990, celui qui régnait sur le 800 m hommes mondial n'était personne d'autre qu'un Kenyan naturalisé? Danois : Wilson Kipketer.

La liste est loin d'être exhaustive.

Selon les analystes, cette facilité de changer de nationalité dans les compétitions olympiques serait liée à un certain nombre de facteurs relatifs à l'organisation structurelle du sport de haut niveau en Afrique

Certains pays, comme le Kenya, produisent un nombre record de champions de haut niveau, mais les places en équipe nationales sont très limitées. Pour le 1500 mètres, il n'y aurait que trois places dans l'équipe olympique kenyane.

En outre, la faiblesse des infrastructures sportives dans de nombreux pays africains pousse les athlètes de haut niveau à s'expatrier.

Enfin, il faut relever, le pragmatisme des pays d'adoption des athlètes africains qui n'hésitent pas à leur délivrer la nationalité, dans des délais très brefs, avec des avantages que leur pays de naissance sont souvent incapables de leur offrir.

Source : http://www.jeuneafrique.com

Les analystes oublient de citer clairement les primes perçues selon les résultats aux différentes compétitions.
J'essaierais de développer un peu plus tard.

khalid, ce phénomène a eu lieu depuis tres longtemps, peut etre depuis louis mbarick fall un boxeur des années 1920 qui boxa pour la france. les occidentaux ne nous aiment pas beaucoup mais adorent naturaliser nos athlètes et sportifs. qui se souvient de l'athlète libérienne Barber naturalisée française pour ramener des médailles en heptathlon à la france.

je tire chapeau à georges weah qui refusa toutes les sollicitations et qui est resté libérien en prenant en charge l'équipe de son pays de sa poche.