[ PHOTO ] Une fillette de 3 ans attachée sur un poteau avant d'être battue et torturée ( Attention, Image choquante)
Confiée à sa tante, H.K., âgée de 3 ans et 6 mois a subi des pires moments de sa vie chez sa tante, Aminata Koumé, domiciliée dans le quartier populeux quartier de Médina coura à Tambacounda. Son papa n'ayant plus les moyens de s'occuper de sa fille après s'être divorcé d'avec la maman, le responsable de famille la remet à sa sœur pour s'occuper d'elle. Malheureusement cela va tourner au vinaigre, la petite fillette a tout le temps été maltraitée, attachée sur un poteau avant d'être battue et torturée à l'aide d'un fil et de bâtons. Son corps meurtri présente des hématomes aux mains et aux pieds d'une pâleur extrême et des blessures graves partout sur le corps avec une anémie sévère suivie d'une fracture de l'humérus droit. Elle est internée pour des soins intensifs au centre hospitalier régional de Tambacounda. Tandisque sa tante est envoyée à la citadelle du silence
Le couple Koumé vivait le parfait amour malgré les maigres moyens que disposait le mari. Il parvenait tant que mal à entretenir son épouse. De cette union va naître une fillette actuellement âgée de 3 ans et 6 mois et du nom de H.K. En effet le couple connaît des perturbations et le mariage finit par être dissout au grand dam de la famille Koumé. Le mari dont l'identité n'a pas été révélée va quitter la capitale orientale pour Ziguinchor afin de gagner sa vie avec dans ses bagages sa profession de cireur de chaussures peu rentable. Sa future femme a pu trouver chaussures à ses pieds avant d'établir ses quartiers dans le Fouta. Avant son départ, le mari confie son enfant H.K., âgée de 3 ans et 6 mois à sa sœur Aminata Koumé, âgée de 35 ans et qui vit avec sa petite fille élève dans une école secondaire et demeurant dans le populeux quartier de Médina coura à Tambacounda. Une fois chez sa tante, des sévices corporels sont administrés et répétés sur la petite fillette par la tante de jour en jour sous prétexte que H.K., 3 ans et demi n'a pas de bonnes habitudes. La petite fillette est à chaque fois bastonnée soit par un fil ou même un bâton, au grand dam de sa fille élève qui a déjà fait les frais de ces bâtons et autres fils de par sa mère d'une méchanceté à couper le souffle. Elle la bat sans pitié selon, le voisinage et même selon sa fille élève en la privant de nourriture par punition. Le pire est que la tante maternelle n'hésite pas à chaque fois qu'elle sorte d'attacher la fillette sur un poteau à l'aide d'une corde avant de fermer le grand portail de la maison et vaquer tranquillement à ses occupations pendant des heures et revenir la détacher. Ces coups répétés sur la fillette ont occasionné des hématomes aux mains et aux pieds d'une pâleur extrême et des blessures graves partout sur le corps de la fillette avec aussi une fracture de l'humérus droit. Elle ne pouvait ni rester debout, ni s'asseoir. Et la tante s'en moquait d'elle. Dans la matinée du mardi 20 mai dernier, Oumar Ndour, un voisin de la dame fut alerté par mes cris de la fillette. Après avoir eu écho de ce qui se passait, s'en ouvre aux hommes du commissaire Mame Seydou Ndour de la police de Tambacounda. Pour voir plus clair sur cette affaire, les limiers se rendent sur les lieux et trouvent une fillette en agonie, mal en point. Tout le corps de la fillette était recouvert de sang, de blessures. Elle vite acheminée au centre hospitalier régional de Tambacounda pour être admise en urgence avec des soins intensifs. Un pédiatre la prend vite en charge pour un diagnostic. Celui-ci révèle des hématomes au front, sur le corps, l'œil gauche flou et enflé, un retard de croissance asturo pondérale en rapport avec la malnutrition protéino calorique de type marasme et une fracture de l'humérus ? Suffisant pour que la dame, Aminata Koumé soit arrêtée le même jour dans l'après midi. Soumise au feu roulant d'un enquêteur, elle craque et reconnaît les faits sans ambages les faits. Même sa propre fille élève a confirmé les tortures subies par la fillette et occasionnées par sa mère avant de déclarer qu'elle a subi le même sort. Déférée au parquet de Tambacounda, le dossier est transmis au juge pour l'ouverture d'une instruction, bénéficiant de retour de parquet. Un ticket tout frais lui a été délivré par le juge à la citadelle du silence de Tambacounda, le vendredi dernier.
Source: Tambacounda.info
http://xibar.net/index.php?action=article&numero=10505