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[doudou]

Enfin pensez-vous que les états unis d'amériques soient prêts à élire un afro américain comme Barack Obama ?
L'Amérique a t-elle changé à ce point en 20 ans depuis la candidature de Jessie Jackson en 1988 face à Bill Clinton ?
L'Amérique d'aujourd'hui est-elle prête à élire un homme qui représente l'Amérique de demain, c'est à dire un pays où la somme des métis, noirs et autres minorités dépasseront l'amérique blanche ?

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Pour revenir sur la victoire d’Obama en Caroline du Sud, celle-ci (contrairement à ce qu’affirment certains journaux) n’était pas inévitable. En effet, il a dû batailler dur contre la machine électorale des Clintons soutenue par l’establishment du parti démocrate. Hillary a tenté de l’enfermer dans un débat racial périlleux. Pour autant le résultat d’hier soir illustre parfaitement la capacité du sénateur à rassembler au-delà des frontières raciales et partisanes.

Désormais, à ce stade de la campagne, les enjeux vont changer. Les électeurs démocrates vont désormais se poser la question de savoir qui d’Hillary Clinton ou de Barack Obama aura le plus de chance de battre John McCain ou Mitt Romney.

Ilovepolitics.info vous l'annonçait cette nuit. Caroline Kennedy, la fille de John Fitzgerald Kennedy, a choisi de soutenir Barack Obama. Le clan Kennedy s'est-il trouvé un nouveau héros?

[Super Diamono]

Bizarrement, je crois qu'il ne peut gagner la confiance et surtout le vote des noirs qu'en ayant un ralliement massif des "blancs" et des premieres victoires bien mediatisees. En ce sens, la victoire de l'Iowa puis de la Caroline du Sud est determinante ! Le jeu est encore loin d'etre fait, mais cette premiere victoire est, a n'en point douter, un pas enorme fondamental pour la suite.
En plus de booster sa confiance, elle convaincra davantage les indecis, surtout en remarquant que c'est grace au vote blanc qu'il a gagne.
c'est un optimiste patenté:

"En cette nuit de Janvier, a ce moment defini de l'histoire, vous avez fait ce que les cyniques disaient qu'on ne pouvait pas faire. Nous choisissons l'espoir au dela de la peur, nous choisissons l'unite au dela de la division et envoyons un signal fort que le changement s'en vient en Amerique"

[fatou]

OBAMA PORTÉ PAR LE VOTE NOIR - USA 2008 : grand chelem d'Obama


Dans le camp démocrate, où une nouvelle primaire devait avoir lieu dimanche dans le Maine avant le rendez-vous plus important de mardi à Washington DC, en Virginie et dans le Maryland, Barack Obama a tiré son épingle du jeu en devançant samedi Hillary Clinton en Louisiane, dans le Nebraska et dans l'Etat de Washington.

"Aujourd'hui, les électeurs de la côte Ouest à la côte du Golfe (du Mexique) et du coeur de l'Amérique se sont levés pour dire oui, nous le pouvons!", a déclaré Obama dans un discours à Richmond, en Virginie, Etat où l'on votera mardi.

"Nous avons gagné en Louisiane, nous avons gagné dans le Nebraska, nous avons gagné dans l'Etat de Washington, nous avons gagné au nord, nous avons gagné au sud, nous avons gagné dans le centre et je crois que nous pourrons l'emporter en Virginie mardi, si vous êtes prêts à vous mobiliser pour le changement", a poursuivi le sénateur de l'Illinois devant ses partisans.

Les sondages prédisent qu'Obama devrait réussir une nouvelle performance de choix mardi.

Le sénateur de l'Illinois Hillary Clinton sont globalement à égalité désormais en termes de délégués "engagés", même si l'un et l'autre sont loin du chiffre décisif de 2.025 délégués nécessaires pour être assuré de l'investiture démocrate.

Au total, à l'issue de ce samedi, Obama l'a emporté, depuis le début du processus de sélection le 3 janvier, dans un nombre d'Etats plus grand que Clinton, mais celle-ci a réussi à s'imposer dans des Etats très peuplés comme la Californie, New York et le New Jersey, ce qui lui avait permis, avant ce samedi, d'avoir une courte avance en ce qui concerne le nombre de délégués.

La victoire d'Obama en Louisiane confirme sa domination dans les Etats du Sud. En plus de cet Etat, il a déjà battu Clinton en Caroline du Sud, en Géorgie et dans l'Alabama, où les Afro-américains représentent autour de 30% de la population.

En Louisiane, selon les sondages à la sortie des urnes, Obama a obtenu les quatre cinquièmes du vote noir. Clinton, elle, a remporté 70% des voix des Blancs.

http://fr.news.yahoo.com/

[Modou Mbacke]

WASHINGTON - Après un sans-faute ce week-end avec cinq victoires dans la course à l'investiture démocrate, Barack Obama talonne désormais Hillary Clinton et va tenter de confirmer dès mardi dans les primaires du Maryland, de Virginie et les caucus du district de Columbia. Du côté républicain, le grand favori John McCain devrait reprendre sa marche victorieuse vers la nomination après les revers subis ce week-end face à l'ancien pasteur baptiste Mike Huckabee.

Alors que M. Obama vient d'engranger une série de succès en l'emportant samedi dans la primaire de Louisiane et les caucus du Nebraska, de Washington et des Iles Vierges américaines ainsi que dans les caucus du Maine dimanche, Mme Clinton a procédé à un remaniement dans son staff pour tenter de se relancer.

L'ancienne First Lady a en effet remplacé dimanche sa directrice de campagne Patti Solis Doyle par Maggie Williams, une collaboratrice de longue date. La sénatrice de l'Etat de New York a minimisé lundi ce changement, soulignant qu'elle voulait élargir son équipe et que Mme Doyle resterait à ses côtés comme conseillère. "Il n'y a pas de changement significatif, nous devons juste avoir plus d'aide", a-t-elle expliqué à une télévision de Chicago.

Selon le dernier décompte de l'Associated Press, Mme Clinton continue à faire la course en tête mais M. Obama est revenu presque à sa hauteur: elle possède désormais 1.138 délégués contre 1.108 pour M. Obama, des chiffres qui incluent les "superdélégués", ces personnalités du Parti démocrate qui participeront au choix du candidat qui défendra les couleurs du parti à la présidentielle de novembre. Au total, il faut 2.025 délégués pour obtenir l'investiture.

Les sondages donnent Barack Obama favori des scrutins de mardi dans le Maryland, en Virginie et à Washington D.C., des terres électorales où le vote démocrate noir, qui a joué jusqu'ici en sa faveur, est important.

Le sénateur noir de l'Illinois l'a emporté aisément dimanche dans le Maine avec 59% des voix contre 40% à Mme Clinton, selon des résultats portant sur 99% des circonscriptions. Ce qui lui a permis d'ajouter 15 délégués dans son escarcelle, sa rivale en empochant neuf.

En plus de ses succès dans la course aux primaires, M. Obama a remporté un Grammy dimanche pour la version audio de son livre "The Audacity of Hope" en devançant les anciens présidents démocrates... Bill Clinton et Jimmy Carter.

"J'ai la capacité de réunir les gens", a-t-il déclaré. Pour cette raison, "je pense que je peux battre John McCain plus efficacement", a-t-il déclaré, en référence à celui qui devrait être le champion des républicains pour la présidentielle.

Selon un sondage AP-Ipsos publié lundi, il battrait M. McCain par 48% contre 42% si l'élection avait lieu aujourd'hui, alors que Mme Clinton n'est créditée que d'une avance infime sur le sénateur de l'Arizona (46% contre 45%). L'enquête comporte une marge d'erreur globale d'environ trois points.

M. McCain n'a pas fait campagne ce week-end malgré deux défaites embarrassantes, mais sans réelles conséquences, face à l'ancien gouverneur de l'Arkansas Mike Huckabee samedi. L'ex-pasteur baptiste, soutenu par l'électorat évangélique, a gagné dans le Kansas et en Louisiane, soulignant la difficulté de M. McCain à convaincre l'aile conservatrice de son parti.

Le sénateur de l'Arizona, qui compte 719 des 1.191 délégués nécessaires pour obtenir l'investiture, contre 234 pour M. Huckabee, est virtuellement assuré de décrocher la nomination de son parti depuis le retrait de son rival Mitt Romney. Depuis la semaine dernière, il s'emploie à courtiser l'électorat conservateur sur des thèmes comme l'immigration et la fiscalité.

Le président George W. Bush a qualifié John McCain dimanche de "vrai conservateur", mais a estimé que le vétéran de la guerre du Vietnam devait faire plus pour attirer vers lui cet électorat clé du Parti républicain. M. McCain a peut-être fait un pas dans cette direction en obtenant lundi le soutien de Gary Bauer, un opposant de premier plan à l'avortement qui s'était présenté dans la course à la Maison Blanche en 2000.

M. McCain a été déclaré vainqueur avec un écart très faible samedi dans l'Etat de Washington, et l'équipe de Mike Huckabee a qualifié de "douteux" les résultats du vote.

L'ancien pasteur devrait être battu mardi en Virginie et dans le Maryland, où les sondages accordent près de 30 points d'avance à son adversaire. Des caucus républicains sont également organisés le même jour dans le district de Columbia. Mike Huckabee a rejeté lundi les appels de certains républicains lui demandant de jeter l'éponge. AP

http://fr.news.yahoo.com/ap/20080211/tw ... 7fb_1.html

[Mariame Cissé]

La percée d'Obama, une menace pour sa sécurité

Par archippe, mercredi 13 février 2008 à 11:16 ::

Isabelle Grimaldi BBC Afrique, Washington

Doris Lessing pose la question de la sécurité d'Obama Dans la course à la Maison Blanche, Barack Obama a battu à plate couture ce weekend Hillary Clinton. Le jeune sénateur de l'Illinois a remporté les cinq primaires qui se sont déroulées dans le camp démocrate samedi et dimanche.

Mais alors que le jeune sénateur noir apparaît de mieux en mieux placé pour être le candidat des Démocrates à la course à la présidence, des craintes apparaissent quant à sa sécurité, dans un pays qui demeure marqué par le racisme.

C'est l’écrivain britannique, Doris Lessing, prix Nobel de littéerature qui a dit tout haut ce weekend ce que beaucoup d’Américains redoutent tout bas.

Craintes

Accordant un entretien au quotidien suédois, Dagens Nyheter, le Prix Nobel de Littérature 2007, a en effet exprimé ses craintes de voir Barack Obama assassiné s’il accédait à la présidence des Etats-Unis.

“Il ne resterait pas longtemps au pouvoir, lui, un homme noir occupant le poste de président, ils le tueraient”, a ainsi redouté Doris Lessing.

Depuis le 3 mai dernier, Barack Obama reçoit la protection de gardes du corps du service fédéral pour les personnalités politiques, le Secret Service.

C’est la première fois dans l’histoire des Etats-Unis qu’un candidat à la Maison Blanche est protégé plus de 8 mois avant le début des primaires et plus de 16 mois avant le scrutin présidentiel.

Sécurité renforcée

Traditionnellement, les candidats n’obtiennent la protection officielle des gardes du corps du gouvernement fédéral qu’après avoir reçu l’investiture de leur parti en vue de la présidentielle.

La décision de flanquer Barack Obama de gardes du corps 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 a été prise en mai par le ministre américain de la sécurité intérieure, Michael Chertoff, en consultation avec le Congrès.

L’entourage de Barack Obama a indiqué que le jeune sénateur, né d’une mère blanche américaine et d’un père noir kényan, a reçu des menaces de mort.

Barack Obama a minimisé les risques qui pèsent contre lui et sa famille.

“Je suis confronté aux mêmes problèmes de sécurité que n’importe qui et je suis satisfait des mesures qui ont été prises”, déclarait-il ainsi à la chaîne américaine de télévision NBC l’année dernière.

Doris Lessing ne précise pas qui pourrait avoir envie d’assassiner Barack Obama.

Racisme

Beacoup d'Américains redoutent que l’histoire des Etats-Unis ne se répète et que des groupuscules racistes ne soient tentés de recourir à la violence afin d’empêcher un Noir de diriger le pays.

La semaine dernière, une électrice noire du Texas a ainsi appelé la chaîne de télévision C-Span, afin d’implorer Barack Obama de ne pas faire campagne dans cet Etat où une primaire va se dérouler le 4 mars.

“Je ne veux pas qu’il vienne au Texas, c’est l’Etat le plus raciste du pays et j’ai peur pour lui”, indiquait cette sympathisante de Barack Obama.

L’histoire des Etats-Unis est riche en assassinats politiques à des moments où les droits des Noirs enregistrent des progrès importants.

Assassinats

Le président Abraham Lincoln fut ainsi assassiné en 1865, après avoir aboli l’esclavage.

Les années 60 furent, elles, émaillées d’une série d’assassinats visant des hommes engagés dans la lutte contre la ségrégation raciale: le président John Kennedy, son frère Robert, et bien sûr, Martin Luther King.

Plus récemment, le pasteur noir, Jesse Jackson, dut, comme Barack Obama, recevoir la protection des services officiels, après avoir fait l’objet de menaces de mort durant les campagnes présidentielles de 1984 et de 1988.

Source: BBC Afrique

http://www.grioo.com/blogs/archippe/ind ... 02/13/2335

[ibou]

Enfin pensez-vous que les états unis d'amériques soient prêts à élire un afro américain comme Barack Obama ?
L'Amérique a t-elle changé à ce point en 20 ans depuis la candidature de Jessie Jackson en 1988 face à Bill Clinton ?
L'Amérique d'aujourd'hui est-elle prête à élire un homme qui représente l'Amérique de demain, c'est à dire un pays où la somme des métis, noirs et autres minorités dépasseront l'amérique blanche ?

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Pour revenir sur la victoire d’Obama en Caroline du Sud, celle-ci (contrairement à ce qu’affirment certains journaux) n’était pas inévitable. En effet, il a dû batailler dur contre la machine électorale des Clintons soutenue par l’establishment du parti démocrate. Hillary a tenté de l’enfermer dans un débat racial périlleux. Pour autant le résultat d’hier soir illustre parfaitement la capacité du sénateur à rassembler au-delà des frontières raciales et partisanes.

Désormais, à ce stade de la campagne, les enjeux vont changer. Les électeurs démocrates vont désormais se poser la question de savoir qui d’Hillary Clinton ou de Barack Obama aura le plus de chance de battre John McCain ou Mitt Romney.

Ilovepolitics.info vous l'annonçait cette nuit. Caroline Kennedy, la fille de John Fitzgerald Kennedy, a choisi de soutenir Barack Obama. Le clan Kennedy s'est-il trouvé un nouveau héros?

Comme d'hab, les Etats Unis lanceront le mouvement et les verrous sauteront plus facilement dans certains pays comme la France.

[Ndeye Amy]

“YES WE CAN”, le tube de soutien à Obama

Quelques jours avant le Super Tuesday, quelques artistes américains ont monté une opération surprise qui s’avère être un véritable succès. Accompagnée d’un clip, la chanson “Yes we can” reprend le principal slogan de campagne de Barack Obama, mais aussi des extraits de ses discours. Visionnée plusieurs millions de fois à travers le monde, la chanson est devenue un argument de plus dans la balance Obama.

[youtube]http://youtube.com/watch?v=2fZHou18Cdk[/youtube]

[Harouna Sidibé]

Par contre je suis en total désaccord avec lui concernant sarko... un exemple... POUAH !!
Je pense qu'Obama ne veut se mettre personne à dos.. Il changerait d'avis s'il était au courant de ce qu'il se passe en France pour les sans papiers...

[Mame Diaara]

Par contre je suis en total désaccord avec lui concernant sarko... un exemple... POUAH !!
Je pense qu'Obama ne veut se mettre personne à dos.. Il changerait d'avis s'il était au courant de ce qu'il se passe en France pour les sans papiers...

Obama se fait la main. il caresse tout le monde. il a beaucoup appris. il ne va pas faire les erreurs commises par Jessie Jackson il y a quelques années. il faudra que barack obama ne soit pas le candidat des afro americains mais un rassembleur. il a la carrure et le talent.

[Mamadou Lamine Dramé]

[align=center]La ville d'Obama au Japon affiche son soutien au candidat démocrate américain[/align]

TOKYO (AFP) - Le candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine Barack Obama a remercié par écrit ses nombreux supporters d'une bourgade de l'ouest du Japon portant son nom, qui s'apprêtent à vibrer pour leur favori lors des primaires du Texas et de l'Ohio.

Le petit port de pêche d'Obama - "petite plage" en japonais - s'est découvert une passion pour le sénateur de l'Illinois depuis la découverte de leur homonymie, malgré les 11.000 km séparant cette bourgade de Washington où le candidat espère s'installer comme premier président noir de l'histoire américaine.

Le maire de la ville a reçu lundi un courrier signé "Barack Obama", où le candidat a remercié la ville pour "son soutien et son encouragement" et les "touchants cadeaux" qu'elle lui a fait parvenir l'an passé - notamment une paire de baguettes laquées, la spécialité locale.

M. Obama a écrit sa lettre en anglais mais a assorti sa signature d'un "votre ami" en japonais.

"Nous partageons plus qu'un nom, nous partageons la même planète et des responsabilités en commun", a souligné le candidat.

"J'attends avec impatience un avenir marqué par l'amitié entre nos deux grandes nations et par un engagement partagé pour un monde meilleur et plus libre", a-t-il conclu.

Le maire d'Obama, Toshio Murakami, a montré la lettre avec fierté à la presse japonaise, annonçant qu'il répondrait au sénateur sitôt connus les résultats des primaires du Texas et de l'Ohio, cruciales pour la désignation du candidat démocrate.

Il ne sera pas le seul à trembler pour "Barack", une centaine d'habitants ayant prévu de se rassembler avec des tee-shirts et des bandanas proclamant "J'aime Obama". Des "Hamburger Obama" seront servis aux convives.

M. Murakami a plusieurs fois affirmé que M. Obama ferait un très bon président des Etats-Unis. Il n'a toutefois pas caché qu'un succès de son champion ferait aussi bondir la notoriété de sa ville, permettant d'attirer