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[doudou]

Richard Bohringer, artiste franco-sénégalais au Président WadeRichard Bohringer est un artiste confirmé qui a fait ses preuves un peu à travers le monde. A la fois comédien, chanteur et écrivain, il ne cache pas son amour pour l’Afrique. A 65 ans, cet homme qui a acquis la nationalité sénégalaise affiche toute l’affection qu’il a pour le Sénégal en particulier. L’auteur de « Carnet du Sénégal » parle, dans un entretien accordé à l’hebdomadaire parisien « Jeune Afrique », de l’Afrique et de ses chefs d’Etat. Et il ne cache pas son désaccord avec'est la politique menée par le chef de l’Etat sénégalais, Me Abdoulaye Wade.

« Comment s’expliquer que ce pays (Ndlr, le Sénégal) qui dispose de tant d’intelligence humaine se trouve au bord du désespoir avec'est des vagues de migrants prêts à risquer leur vie sur une pirogue ? ». C’est la réponse apportée à la question posée à Richard Bohringer sur son appréciation de l’action politique de Wade. « Les choses n’avancent pas rapidement », rétorque-t-il en fustigeant les dépenses de prestige du régime libéral. « Moi aussi, je veux une Afrique moderne. Mais cette stratégie n’est-elle pas trop brutale ? On doit s’interdire de construire de belles maisons avant de finir les villages ».

Et d’expliquer que « quand je dis que je ne crois pas aux projets gigantesques, c’est pour rappeler que la grandeur spirituelle de l’Afrique est telle qu’elle n’est pas besoin d’aller vers une modernité non maîtrisée, calquée sur un modèle qui vient d’ailleurs ». Richard Borhinger de poursuivre dans la même veine : « j’approuve qu’il veuille faire du Sénégal un pays émergent. Mais il sait qu’au-delà de Dakar ou de Thiès demeure l’Afrique millénaire dont il faut impérativement tenir compte. Qu’importe aux peuples du Fouta qu’il y ait dix building de plus à Dakar. Ils sont dans une autre réalité. On ne peut pas, pour améliorer l’avenir d’un pays, assassiner son passé. ».

Et tranchant : « voilà mon message : soyez modernes, mais n’oubliez pas les anciens ». Richard Borhinger ne cache cependant pas l’admiration qu’il éprouve à l’endroit du Président Wade : « lorsque j’ai acquis la nationalité sénégalaise en 2002, ses mots m’ont beaucoup touché. Il m’a dit avec'est une certaine malice qu’aucun Blanc'est n’avait fait ce geste auparavant. Je le respecte énormément et je reconnais que sa position n’est pas facile. Il est au cœur de nombreuses contradictions », confie-t-il à Jeune Afrique.

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[kima]

enfin un qui a compris
c'est evident qu'avant de mettre la charrue il faut déjà préparer les boeufs
la campagne senegalaise souffre et à dakar on se la raconte
wade est un mégalo fou et inconscient
qu'il aide les pauvres paysans qui voient leur champs devastés par les criquets
avec l'argent de la corniche qu'il retape à coup de credits aupres des arabes il aurait pu tant de choses à fouta ou dans le sinesaloum
c'est une honte !!!!

[Super Diamono]

Wade a laissé filer entre les doigts une aide financière de 500 milliards de francs Cfa, 80 000 emplois, pour nous engager dans une aventure qui, si l’on en croit radio Diass, sera menée par Ben Laden and Co.

C’est bien cette entreprise familiale qui a fait fortune dans le béton et l’acier, rien à voir avec le fils impénitent. Mais c’est vous dire l’extrême bêtise que nous avons faite, entre le don d’un état organisé (USA), avec son administration, et le prêt d’arabes enrichis par le pétrole qui pensent que nous sommes encore à l’ère des caravanes, quand ils venaient en bédouins nous vendre du sable, pour nous prendre du coton, du sel et des… esclaves.

Wade créera une guerre civile au sénégal avec son envie d'y cérer une monarchie parlementaire. c'est une calamité cet en****