Haïlé Selassié I, Bokassa, Paul Biya, tous empereurs africains ?
De Jules Faravella, nous avons appris que plus de cinq cents journalistes avaient pris d’assaut les rives de l’Oubangui pour couvrir « l’un des plus grands événements du XXe siècle». La glorification d’un homme, le couronnement d’une vie, le sacre de l’absurde. Dans un Palais omnisports de Bangui entièrement drapé de rouge, cinq mille invités en tenue d’apparat venus attendre l’empereur Jean-Bedel Bokassa. Un trône avait été construit à son image. Un aigle aux ailes…