Ainsi, le divorce est de plus en plus fréquent au sein de la société notamment chez les hassanophones avec près de 20% de divorce. D’un autre côté, la polygamie est très fréquente chez les négro-africains avec 36% des femmes poulaar, 50% des femmes wolof et 53% des femmes soninké qui sont mariées à un homme polygame.
Les problèmes nés de la famille sont nombreux et face à l’ampleur du phénomène les structures existantes gagneraient encore à être renforcées.
Le guide en question comporte six axes couvrant les différentes questions relatives aux règles de protection des droits familiaux, des voies permettant à la femme de bénéficier d’une assistance juridique et aux procédures de recours. Enfin, il y a lieu de souligner ici que ces cellules du Secrétariat d’Etat chargées de résoudre les différends familiaux reçoivent dans le cadre de leur mission des plaintes des deux conjoints. Elles traitent des différentes questions relatives à la propriété, à la garde des enfants à la violence conjugale, etc.
L’application des principes édictés par ce guide serait un important pas franchi et un apport précieux pour la résolution des conflits familiaux.
Mapeci