Le ministre mauritanien de l’Intérieur, Mohamed Lemine Ould Mohamed Ahmed, a présidé jeudi la cérémonie officielle de lancement d’une initiative mauritano-malienne portant sur un programme d’aménagement concerté du bassin du Kharakhoro du Guidimakha
en présence d’une forte délégation malienne, a constaté la PANA sur place.
Cette rencontre d’une journée, organisée par la coordination du Groupe de recherche et de réalisation pour le développement rural (GRDR) réunit une centaine d’experts et élus locaux du bassin.
Elle vise la mise en oeuvre concrète du concept de « pays frontière » ou « intégration de proximité » dans le bassin du Kharakhoro au Guidimakha, explique à la PANA le directeur national des Frontières du Mali au ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, M. Aguibou Diarrha.
Ainsi, la réunion de Nouakchott va examiner les projets concrets intégrateurs: santé, éducation, agriculture, équipements collectifs…
Le résultat attendu est la mise en chantier d’actions concrètes de proximité allant dans le sens de la solidarité, de la paix et du bon voisinage.
L’initiative institutionnelle pour l’aménagement du bassin du Kharakhoro bénéficie du concours de plusieurs partenaires au développement: le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, le Comité catholique contre la faim et pour le développement, la Délégation de l’Union uuropéenne et ENDA Prospectives Dialogues Politiques.
Le Kharakhoro, qui signifie en langue Soninké grand lac, est un oued qui prend sa source dans les contreforts de l’Assaba (centre de la Mauritanie) et vient se jeter sur le fleuve Sénégal, à 150 kilomètres plus au sud. Il constitue une frontière naturelle entre la Mauritanie et le Mali, séparant les communes de la région du Guidimakha à celles du cercle de Kayes.
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