Au lendemain de sa victoire, Bathily s’engage à prendre des mesures relatives au monde des affaires, pour que la corruption soit bannie de notre pays. D’autant que, déclare Bathily, Transparency international vient de révéler que 2 milliards 400 millions ont disparu des caisses de l’Etat à cause de la corruption et des détournements, entre 2000 et 2007. Fort de ce constat, il s’engage à faire « une chasse sans complaisance contre les détournements, contre la corruption ». Dans le domaine de l’industrie, Bathily a pris l’engagement de faire du pays une plate-forme industrielle, en favorisant par l’incitation fiscale, les investissements privés et les investissements étrangers, et en créant des capitaines d’industrie sénégalais. Il compte renégocier avec les pays de la sous-région le Tarif extérieur commun (Tec) dans le cadre de l’Uemoa et de la Cedeao. Dans le cadre du commerce, pour une baisse conséquente des prix des denrées de première nécessité, M. Bathily va faire procéder à la baisse de la TVA. Des mesures incitatrices seront également prises pour un artisanat d’exportation et pour le transport, afin de baisser les taxes sur les produits pétroliers.
A partir du 25 février, si les populations lui accordent leurs suffrages, Bathily s’attelera à faire de Kaolack le deuxième port du Sénégal. Kaolack sera un centre stratégique de l’économie sénégalaise, un centre de l’intégration sous-régionale, afin qu’à partir du port de Kaolack, le Mali vienne s’approvisionner, mais aussi apporter ses produits. Parlant de l’agriculture, il brocarde le régime de l’alternance qu’il accuse d’avoir tué l’arachide. Pour que celle-ci retrouve son lustre d’antan, il prendra des mesures nécessaires et appropriées pour l’amélioration des sols, le capital semencier, le matériel agricole, entre autres.