Cette rencontre de trois jours, qui s’est achevée mercredi, a été organisée par l’Assemblée nationale algérienne (APN) en coopération avec le Parlement panafricain (PAP), et a réuni une vingtaine de pays africains, de députés européens et d’experts internationaux.
« Très préoccupés par la tendance à la régression des investissements internationaux en faveur du monde rural qui comprend 70% de la population africaine », les signataires de l' »Appel d’Alger » ont « exhorté les pays africains qui ne l’ont pas encore fait à ratifier le Protocole de Kyoto ».
Ce texte rappelle que l’adhésion au Protocole de Kyoto permettrait aux pays africains d’obtenir des facilités de financement pour lutter contre la désertification et les effets des changements climatiques.
« L’Appel d’Alger » préconise également l’utilisation des énergies propres et renouvelables dans la lutte contre la désertification et les changements climatiques.
Les signataires appellent par ailleurs les pays africains à renforcer leur coopération régionale pour faire face aux graves phénomènes environnementaux qui affectent leur continent et à davantage s’investir dans la lutte contre la désertification, en soutenant notamment la création d’un observatoire régional sur cette question.
Les participants demandent également à la communauté internationale d’allouer au Fonds pour l’environnement mondial, les ressources financières suffisantes pour la lutte contre la désertification.
A l’ouverture de cette rencontre, lundi, le ministre algérien de l’Aménagement du territoire, Chérif Rahmani, avait averti que la désertification en Afrique risquait de pousser 65 millions d’Africains à chercher refuge en Occident « à l’horizon 2025 ».