La Mauritanie a démenti officiellement, mercredi l’information publiée mardi par le journal américain « The New Yorker » son site d’Internet, selon laquelle ce pays abriterait « un centre de détention américain. Le démenti est venu du ministère des affaires étrangères à Nouakchott, où les autorités ont tenu à souligner la Mauritanie « est pays de droit qui respecte les conventions internationales et ne pourra jamais accepter l’existence d’un tel centre sur son sol.
Dans l’article de la publication américaine, le journaliste précise que « le centre a été ouvert en 2005 », peu après le coup d’Etat « soutenu par les Américains » et ayant mis fin au régime de Maouya Ould Taya. L’auteur de l’article objet du démenti de Nouakchott, affirme que « le centre regroupe 39 présumés terroristes ». Selon lui, les soldats américains entrent en Mauritanie sans visa.
L’information de « The New Yorker » a été reprise par les médias locaux à Nouakchott, ce qui a commencé à susciter des réactions de la société civile. Alors que la capitale bruit encore des affirmations du journal américain, une affaire de prisonniers évadés de la Maison d’Arrêt est annoncée de sources judiciaires à Nouakchott. Il s’agirait de trois « dangereux prisonniers », qui se sont fait la belle, mardi à l’aube, après avoir creusé un tunnel de 180 mètres. Trois islamistes avaient réussi, en avril 2006, à s’évader du même établissement pénitentiaire.