Le forum du savoir africain: Inventions et innovations technologiques

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Le forum du savoir africain: Inventions et innovations technologiquesIl offre un cadre de concertation et de rencontre entre inventeurs, innovateurs, chercheurs et opérateurs économiques
« Innovez et prenez la peine de créer. Car il s’agit de contribuer au développement durable, de répondre aux besoins du présent sans compromettre les générations futures » : le directeur du Centre malien de promotion de la propriété industrielle (Cemapi), Idrissa Ly, résumait ainsi l’esprit du Salon national des inventions et innovations technologiques dont la 4è édition s’est ouverte, jeudi, au Centre international des conférences de Bamako.

La cérémonie d’ouverture de l’événement était présidée par le ministre de l’élevage et de la Pêche, Mme Diallo Madeleine Bah, assurant l’intérim de son homologue de l’économie, du Commerce et de l’Industrie. Elle s’est déroulée en présence de Bakary Sakho, le président l’Association malienne pour la promotion de la recherche, de l’invention et l’innovation technologique (Amprit).
Institué depuis 2000, le Salon national des inventions et innovations technologiques est organisé tous les deux ans. Il est destiné à promouvoir la création et l’activité inventive dans notre pays, à faire découvrir au public les oeuvres de nos créateurs et à stimuler la persévérance de nos chercheurs et inventeurs. Le salon offre aussi un cadre de concertation et de rencontre entre inventeurs, innovateurs, chercheurs et opérateurs économiques.

Près d’une centaine d’exposants venus de Bamako et de l’intérieur du pays prennent part à l’événement dont le thème central est : « protéger les créations de l’esprit ». La rencontre a proposé durant quatre jours une palette d’activités allant des expositions, aux conférences débats ainsi que des espaces d’animation et d’échange.
Chercheurs, innovateurs et artisans ont exposé les résultats de leurs efforts de recherche dans divers domaines tels la mécanique générale, la construction, l’électronique, l’agro-alimentaire, la pharmacopée traditionnelle, l’électromécanique, les oeuvres d’arts, etc.

Mme Diallo Madeleine Bah a expliqué que ce salon se tenait au moment où non seulement le contexte économique mondial est marqué la libéralisation des marchés et la concurrence exacerbée, mais également à un moment où la propriété industrielle est devenue un puissant vecteur pour le développement économique et social qui détermine la place des pays dans le commerce mondial.
Face à cette situation, l’accélération de la valorisation des actifs de la propriété industrielle est la seule alternative qui s’offre aux pays en voie de développement comme le nôtre, a indiqué le ministre. Cela n’est possible qu’en créant un cadre d’échange entre les différents acteurs concernés que sont les opérateurs économiques, les chercheurs et inventeurs susceptibles d’accélérer cette valorisation, a relevé Mme Diallo Madeleine Ba.

Elle a salué les succés enregistrés lors des précédentes éditions 2000, 2003 et 2005. En effet, des Ïuvres primées lors de ces éditions ont été distinguées lors de différentes éditions du Salon africain de l’invention et l’innovation technologiques et du Salon international des inventions de Genève.

Parmi ces prix, celui de la meilleure invention africaine dans le domaine de l’alimentation a été décerné au Pr Alhousseïni Bretaudeau (aujourd’hui secrétaire exécutif du CILSS), lors du 2è Salon africain de l’invention et l’innovation technologiques tenu à Lomé en 2000. Notre compatriote avait mis au point une variété de sorgho résistant à la faible pluviométrie.
La médaille d’or pour la meilleure invention d’un pays en voie de développement et la médaille d’or de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) ont été décernées à Gaoussou Traoré, l’inventeur de la brique H, lors de la 43è édition du Salon international des inventions de Genève en 2004.

Pour avoir inventé un nouveau procédé électoral (Nopel) en 2005, Alpla Sidiki Cissé s’est vu décerner le prix spécial OAPI et la médaille d’or de l’OMPI.
Pour le président de l’Amprit, Bakary Sakho, encourager la créativité passe nécessairement par une politique volontariste et une vision stratégique qui permettent de rendre possible la réalisation industrielle. Pour ce faire, il a souhaité la mise en place d’un système spécial de financement pour permettre le développement des Ïuvres primées au plan national et international et la création d’espace audiovisuel pour la promotion de l’activité inventive dans notre pays.
Les oeuvres primées lors de cette édition vont être présentées au Salon africain de Bissau prévu dans quelques jours et au Salon international de Genève qui se tiendra l’année prochaine.

Source: Africatime

Posté   le 22 Oct 2007   par   biko

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